Genre : des spécialistes francophones échangent sur les violences faites aux femmes

L’objectif est de sensibiliser davantage les spécialistes pour accroître leur engagement dans la lutte contre ce fléau ainsi que renforcer leur capacité à assister chaque victime en consultation.    

Le 4^e webinaire ouvert au public s’inscrit dans le cadre de son agenda 2030, et prend à son compte les objectifs du développement durable. La rencontre est organisée en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et la Conférence internationale des doyens des Facultés de médecine d’expression française, réseau membre de l’AUF, poursuit-il.  

Le communiqué souligne que les violences faites aux femmes et aux filles représentent un fléau mondial qui concerne toutes les communautés, sociétés et tous les pays.

En effet, les spécialistes expliquent qu’ils ont l’impression d’assister à une croissance des violences à l’égard du sexe féminin avec mondialisation, la libération de la parole surtout des femmes et le développement des réseaux sociaux. Aujourd’hui, ajoutent-ils, une meilleure connaissance et une prise de conscience sont acquises sur la situation en dépit de l’existence du phénomène depuis la nuit des temps.  

Les communications prévues à cette occasion seront développées par des orateurs des différents pays du monde.  Les thèmes porteront sur la chirurgie reconstructrice après la violence basée sur le genre, la prise en charge d’une présumée victime d’agression sexuelle, la dimension socio-culturelle de la violence basée sur le genre.  

De même le thème sur « Les psycho-traumatismes du viol : les conséquences majeures à long terme sur la vie et la santé des adultes et des enfants victimes ».

Selon les obstétriciens et gynécologues, les violences faites à cette catégorie de personnes sont multiformes. Parmi ces violences, les plus médiatisées sont les violences sexuelles. « A côté de ces violences subies par les femmes dans le cadre des relations sociétales et professionnelles, il existe, et nous en prenons davantage conscience, une autre forme de violence rencontrée par les femmes au cours d’un parcours de soins notamment en obstétrique et en gynécologie. Nous avons prévu d’abordée cet aspect spécifique des violences faites aux femmes lors de notre prochaine session qui se tiendra en mai », ont-ils déclaré. 

Sur le plan sanitaire, précisent-ils au-delà des décès occasionnés, les traumatismes vécus peuvent entrainer des séquelles physiques, psychologiques susceptibles d’altérer gravement la qualité de vie des femmes et filles concernées.