Journée du 8 mars : un échange sur le leadership féminin

Le directeur général de l’IGN, Etienne Paka, a expliqué que la célébration de la journée, quoiqu'en différé, consiste à faire la promotion des femmes de sciences dans le métier de production des cartes géographiques.

La rencontre, a-t-il poursuivi, permet de montrer aux femmes que le domaine des sciences n’est pas l'apanage des hommes. Elles ont aussi des facultés intellectuelles pour évoluer dans le domaine de la cartographie et de la topographie.

« La Journée internationale des droits des femmes ne doit pas se limiter au port du pagne mais elle doit  par contre inciter les femmes à aller plus loin en embrassant les métiers techniques », a-t-il indiqué.   

La présidente de l’Association LBA, Paka Tizi Mimwind, également ambassadrice Google au Congo, a fait savoir dans sa communication qu’en Afrique plus de 83% des femmes n’arrivent pas à occuper les postes de responsabilité dans les entreprises par manque d’auto promotion.  

Le faible taux de représentativité des femmes, a-t-elle signifié, pourrait se justifier par le mutisme de ces dernières de ne pas valoriser leurs actions. Par conséquent, elle a invité les femmes à avoir confiance en elles-mêmes et à briser les limites qui freinent leur émancipation. 

L’échange avec les femmes s’est déroulé dans une ambiance de jeu de questions-réponses. Elles ont été soumises à un exercice qui consistait à présenter la qualité remarquable de chacune d’elles.

L’ingénieur géomètre topographe, Vérone Ngankia à l’IGN, participante à cette formation, a souligné son importance. Selon elle, les débats lui ont permis de surpasser les barrières culturelles et religieuses qui placent la femme au foyer, la destinant à l’éducation des enfants. Les femmes ne doivent pas toujours être reléguées au second plan, a-t-elle conseillé, car elles ont les mêmes capacités intellectuelles que les hommes.