Comité national du programme Most : un atelier se penche sur le rapport sous-régional de la riposte aux violences juvénilesVendredi 25 Mars 2022 - 15:30 Dans le cadre de la mise en œuvre du projet sur la riposte aux violences juvéniles, un atelier s’est ouvert le 25 mars à Brazzaville, sous l’égide du président de l’Université Marien-Ngouabi, le Pr Gontran Ondzotto. Il a réaffirmé l’intérêt particulier de ce projet. Gontran Ondzotto a invité le comité national du programme Most à examiner les dossiers à traiter, en amendant les drafts soumis afin que le Congo qui a abrité l’atelier sous-régional ayant abouti à la finalisation des rapports ne soit pas mis de côté. Les lignes directrices pour la validation des conclusions du projet ont été soumises aux experts pour adoption et validation, notamment les universitaires venus du Cameroun, du Gabon, de la République centrafricaine et des deux Congo. « En définitive, après publication du rapport, l’apport du comité est qu’il va essayer de tirer profit des expériences des autres de la sous-région, puisque le phénomène est plutôt identique qu’il s’agisse du Congo Brazzaville, de la Centrafrique, du Gabon, du Cameroun, de la République démocratique du Congo... », a déclaré le coordonnateur du projet Most, le Pr Romuald Massoumou. « L’atelier a pour mission aussi de faire des propositions en termes de recommandations aux pouvoirs politiques. Le rapport sera publié et remis aux autorités politiques des différents pays de l’Afrique centrale et sera remis également à l’Unesco qui est l’institution qui a commandité la recherche », a-t-il ajouté. En rappel, en 2016, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture avait mis en place un Programme pour la gestion des transformations sociales (Most) qui appuie les recherches en sciences humaines et sociales. Au cours de l’année universitaire 2020-2021, la Faculté des lettres, arts et sciences humaines de l'Université Marien-Ngouabi avait proposé un projet qui avait été retenu, portant sur la riposte à la violence/délinquance juvénile. Il s'agit notamment des phénomènes « bébés noirs, kuluna, armées des rails et Ujanas » pour lesquels les recherches devront être menées par des universitaires afin d'en mettre un terme. Guillaume Ondze Légendes et crédits photo :La photo de famille après l'ouverture de l'atelier Notification:Non |