Société civile : des organisations renforcent leurs capacités de réduction d’arrestations arbitraires

Mardi 26 Avril 2022 - 12:52

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), en collaboration avec le projet Prévenir contre la torture et les détentions arbitraires ensemble (Pacte), a organisé, le 22 avril à Brazzaville, un atelier sur la réduction des arrestations arbitraires, des détentions illégales et des actes de torture, peines et traitements cruels inhumains ou dégradants en République du Congo.

L’atelier a regroupé les délégués des syndicats estudiantins ainsi que ceux des mouvements citoyens qui ont été recyclés sur la situation carcérale au Congo ainsi que sur les dispositifs légaux de lutte contre les violations des droits humains.  Ils ont été mobilisés autour des notions de tortures, de détentions arbitraires et sur les techniques de plaidoyer relatif au respect des droits humains. Au terme de l’atelier, il a été mis en place un système d’alerte sur les cas de violence identifiés dans les milieux estudiantins.

 « Dans le cadre du respect des droits humains, le nouveau code forestier respecte les droits des peuples autochtones car la loi fait que leur patrimoine culturel et historique ne soit pas remis en cause, sauf pour des cas d’utilité publique et là encore, il y a des règles à observer. En matière de droits humains, le Congo est en avance par rapport aux autres pays de la sous-région. Mais il faut une promotion des droits de l’homme », a indiqué Prince Matoko, juriste.

L’orateur a également expliqué au public que la torture est l'utilisation volontaire de la violence pour infliger une forte souffrance à un individu. En droit international, des éléments clés de la définition de la torture ont fait l'objet de références officielles : en résumé, elle implique « une douleur ou souffrance aiguë, physique ou mentale », infligée « intentionnellement ».

De manière interactive, il a détaillé au bénéfice des auditeurs le mécanisme de suivi des procédures pénaux au Congo, dans la région africaine et au niveau international.   

« Nous savons qu’il y a, en milieu estudiantin, de cas de violations de droits. C’est pour cela que nous sommes en train de les armer sur les possibilités de mener un plaidoyer au niveau des autorités compétentes. Les activités seront réalisées à Brazzaville et à Pointe-Noire où il y a une concentration d’étudiants », a indiqué Franck Chardin Aubin Tchibinda, directeur exécutif de l’OCDH.

Rappelons que l’OCDH est une organisation non-gouvernementale qui promeut, défend et protège les droits humains en République du Congo. Il travaille sur plusieurs thèmes dans le but d’améliorer la situation en matière de droits humains, d’Etat de droit et de démocratie.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participants à l'atelier/Adiac

Notification: 

Non