Célébration du 8 mars : à la découverte de la culture traditionnelle chinoise

Dans son allocution, la diplomate chinoise a salué la volonté des présidents chinois et congolais de mettre en place des cadres et lois qui contribuent à l’épanouissement de la femme mais aussi à son intégration dans différentes sphères de la société. « ONU Femmes a placé la Journée internationale des femmes de cette année sur le thème '' Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme'', qui appelle les différents pays à promouvoir l'égalité des genres et à libérer le potentiel économique des femmes en vue d'un avenir plus égal et plus durable. La Chine et le Congo accordent tous une grande importance à la protection des droits des femmes et œuvrent à créer des conditions favorables à la participation des femmes au progrès social. J'espère que nos deux parties pourront profiter des plateformes de l'ONU pour renforcer la coopération sur les femmes », a-t-elle déclaré. 

Poursuivant son propos, Li Yan, également première femme à assumer le poste de diplomate chinoise au Congo, a souligné le fait que depuis sa prise de fonctions et la connaissance des femmes congolaises de différents milieux, dont la première dame Antoinette Sassou N’Guesso, des ministres féminins, des responsables des associations caritatives et des médecins féminins dans l'hôpital de l'amitié sino-congolaise, elle a grandement été impressionnée par leur sens des responsabilités et leur bienveillance. En effet, pour elle, les femmes représentent une force importante pour promouvoir le progrès social.

Après le mot d’ouverture de l’ambassadrice de Chine au Congo, l’assistance regroupant différentes personnalités congolaises à l’instar des ministres de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel, a pu assister à une panoplie d’activités allant de la projection vidéo à la danse en passant par le chant. Par ailleurs, les femmes congolaises comme celles des communautés étrangères, invitées à la manifestation, ont eu droit à un voyage culinaire mettant en avant la gastronomie chinoise. Au menu de la dégustation : boulettes de riz gluant au moût de riz, sandwich, feuilleté de noix, le jiaozi ou ravioli chinois à la vapeur et à l’eau, les différentes variétés de thé chinois (Thé vert, noir, blanc, jaune, au jasmin), etc. 

Dans le cadre de cette exposition de la culture traditionnelle chinoise, il y avait également la découverte de la peinture traditionnelle de l’empire du milieu caractérisée par l'utilisation de pinceaux et d'encre, et pratiquée sur du papier de riz ou sur soie. Elle explore une diversité de thèmes tels que les paysages, la faune et la flore, ou encore les figures humaines et animales. Egalement la calligraphie, la gravure sur bois, le découpage de papier. 

À côté de cela, l’ambassade de la Chine a présenté une exposition de vingt-neuf photographies relatant différents partenariats entre le Congo et la Chine dans divers secteurs dont celui de l’économie avec des dons et formations, la construction d’infrastructures, des routes ; de la santé avec l’assistance médicale et le renforcement des capacités ; de la défense militaire ; de l’éducation ; des échanges et de la coopération culturelle. Ces photographies laissent à voir, en outre, un échantillon des différentes activités menées par l’ambassade de Chine ces derniers mois ainsi que l’excellence des relations d’amitié historique entre les deux pays sans oublier  la diplomatie avec les chefs d’Etat Xi Jinping et Denis Sassou N’Guesso. 

« Je salue cette initiative qui a non seulement mis la femme en valeur, mais a permis également de rappeler l'histoire du partenariat entre le Congo et la Chine. Que ce soit à travers la calligraphie, la musique, la danse ou la cuisine, madame l'ambassadeur a mis en exergue ce que la Chine ou la femme chinoise peut faire et nous en sommes fiers », a déclaré la ministre Rosalie Matondo, estimant que cela inspire également la femme congolaise.