Coopération : Londres attend la conférence « Investir en RDC »

La démarche s’inscrit dans le cadre des efforts visant à encourager l’investissement britannique en RDC au regard des nombreuses opportunités pour les opérateurs économiques dans les secteurs aussi diversifiés que les mines, les hydrocarbures, l’agriculture, les services financiers et les télécommunications; la liste n’est pas exhaustive. La stabilité du pays ainsi que sa prospérité restent à n’en point douter des défis importants à relever pour améliorer le climat des affaires et continuer à drainer les investissements directs étrangers qui soutiendront le développement du pays, a estimé la représentation diplomatique britannique.

Pour une meilleure visibilité, l’ambassade du Royaume-Uni a mis un accent particulier sur les interventions de son pays en RDC, notamment à travers le Programme de développement de la coopération britannique (DFID). Dans la même lancée, Londres appuie avec le Canada l’élaboration du Pacte anti-corruption entre le secteur privé et le secteur public. Enfin, il y a un financement britannique de 150 millions de dollars en faveur du Programme de développement du secteur privé. En dépit de ses nombreuses interventions, le constat tiré par Diane Corner, une année après sa nomination comme ambassadrice du Royaume-Uni en RDC, est la faible connaissance de la politique britannique envers le pays. "Une découverte inattendue", selon elle. Diane Corner a ainsi rappelé que la politique de son pays vise ni plus ni moins à appuyer la transformation de la RDC en une nation stable et prospère.