Vatican : « Après la messe, je reste ! »

On croyait le phénomène en régression, il n’en est rien. Le Vatican est de nouveau confronté au phénomène des chrétiens en fuite, profitant du moindre rassemblement d’importance pour faire défection. Le phénomène a pris une nette ampleur surtout après les JMJ organisées à Paris n 1997, puis celles de Rome en 2000, et de Toronto en 2002. Chaque fois de jeunes pèlerins disparaissaient sur le chemin du retour une fois la manifestation terminée. En général, il s’agissait de jeunes d’Afrique.

En 2005, les pèlerins aux premières JMJ présidées par le pape Benoît XVI dans son pays natal, l’Allemagne, virent disparaître dans la nature la quasi-totalité des jeunes Camerounais. Le Vatican dut prendre des mesures et restreindre l’admission dans les listes de pèlerins pour des événements de masse sous sa responsabilité. Mais la surprise a été totale lorsque le Haut Commissariat aux Réfugiés a fait savoir jeudi qu’il était confronté à un nombre de jeunes demandeurs d’asile au Brésil.

L’agence onusienne affirme que dans la foulée des vingt-huitièmes Journées mondiales de la jeunesse qui viennent de se tenir à Rio de Janeiro (22-28 juillet 2013) sous la présidence du pape François, elle a reçu au moins 38 demandes d’asile politique de la part de jeunes provenant du Sri Lanka mais surtout de Sierra-Léonais et de Congolais de la République démocratique du Congo. Ils sont actuellement pris en charge par la Caritas brésilienne pendant que le HCR étudie la réponse à apporter à leur demande.