Lékoumou : le nouveau sous-préfet se fixe des objectifs

Au nombre des défis qu'il compte relever figurent l'éradication du trafic des ossements humains, phénomème récurrent dans ce département. La préservation des lieux d’inhumation par les services de sécurité et la dénonciation de ces faits auprès de la police judiciaire font parti des mesures prises pour arrêter cette pratique. « La population vivait dans la psychose. Craignant d’être victimes en allant aux champs, les paysans préféraient rester à la maison. Grâce à l’intervention des services de sécurité, ces pratiques macabres semblent être arrêtées. Les principaux coupables ont été interpellés et transférés à la maison d’arrêt de Sibiti », a assuré le sous-préfet de Komono.

Le désenclavement de Komo est également l'une des difficultés à franchir. Ainsi, il envisage d'arrimer les projets locaux en matière d'infrastructures à la prochaine municipalisation accélérée du département de la Lékoumou. L’objectif serait de désenclaver le district, facilitant ainsi la circulation des personnes et des biens. Le sous-préfet s'engage par ailleurs à faire respecter les prescriptions du gouvernemnent, notamment sur la gratuité des pièces d'état civil – acte de naissance, carte nationale d’identité, casier judiciaire, acte de mariage – : « La gratuité s’applique pour toutes les pièces », a souligné le sous-préfet. Par ailleurs, faisant état de la situation des peuples autochtones et les bantous, le sous-préfet a indiqué que la cohabitation entre les deux peuples s'améliorait progressivement. Comme tous les citoyens du district, les autochtones participent, comme les bantous, au recensement administratif en cours.

Notons que Komono est une localité qui regorge d’énormes potentialités naturelles grâce non seulement à la fertilité de ses terres, mais également à son relief et à son climat, faisant de lui l’un des greniers du département en matière agricole. Sa population, composée en majorité de jeunes, constitue un autre atout majeur pour son développement.