Éducation et santé : échanges sur les financements en faveur des enfants

Elle a ciblé des cadres des ministères de la Santé, de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, du Budget, des Finances, des parlementaires et des délégués des partenaires du gouvernement en matière de développement.

Plusieurs exposés liés au thème central ont été développés lors de cette deuxième sensibilisation. Valère Munsya, coordonateur de la cellule d’appui technique (CAT) au ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP), a entretenu l’assemblée sur la « mise en œuvre et du financement des politiques éducatives en RDC ».  de son coté, Jean-Claude Lapole, directeur de cabinet adjoint du ministre du Budget, a axé son exposé sur l’arbitrage et l’allocation des crédits budgétaires.

 Un cadre du ministère de la Santé publique a, quant à lui, planché sur la mise en œuvre et du financement des politiques de santé en RDC. En dernier lieu, le professeur François Kabuya, directeur de cabinet du ministre des Finances, a exposé sur l’allocation des ressources et la mise à disposition des fonds.

Avant les quatre interventions, la  représentante de l’Unicef en RDC, Mme Barbara Bentein a  souligné que la 3^ème session de sensibilisation se tiendra à Lubumbashi dans la province du Katanga autour du thème  « Comment améliorer les dépenses des secteurs sociaux ? ».

Elle a par ailleurs rappelé que c’est le 25 septembre 2014 que le Vice-Premier ministre et ministre du Budget de la RDC, Daniel Mukoko Samba avait lancé une série de trois sessions d’information sur la mobilisation et l’affectation des ressources pour les services de base. La première session qui a eu lieu le 25 septembre a porté sur « Comment accroitre les ressources, l’allocation et la distribution des ressources des secteurs sociaux ? ».

Pour Barbara Bentein,  c’est grâce aux études telles que l’Enquête Démographique et de Santé (EDS II 2013-2014), MICS et le Rapport d’Etat du Système Educatif National (RESEN) que la RDC dispose aujourd’hui de données fiables sur la situation des enfants. Ces données, ajoute-t-elle, devrait permettre au gouvernement d’effectuer une meilleure allocation des ressources.