Musique : Djo Cortez fait son come-back avec Tango ya mosalaMardi 27 Août 2013 - 17:01 Dans les bacs depuis le 25 août, le single, un préambule à Baisse pas les bras, le premier album du jeune chanteur hip-hop kinois s’écoute sur les ondes de certaines radios locales et est déjà disponible en CD. Décalée d’une semaine, la sortie du clip de Tango ya mosala, a confié aux Dépêches de Brazzaville Djo Cortez, est prévue pour ce 1er septembre. Les mélomanes congolais, les amateurs de hip-hop en particulier le découvriront alors sur leur petit écran et sur YouTube. Ceux qui ont déjà eu la chance de l’écouter redécouvrent l’artiste dans un registre différent de Crie encore, son premier single. Du reste, il en offrira une version nouvelle dans l’album Baisse pas les bras. Les Dépêches de Brazzaville ont noté que ce n’était non sans émotion qu’il évoquait cette œuvre initiale sortie en 2007. Elle avait fait de Cortez la révélation du hip-hop congolais alors même qu’il venait fraîchement de lancer sa carrière solo, se désolidarisant de sa bande de copains du Twenz. Pour en revenir à Tango ya mosala, à la différence du premier single qui était un rap classique, disions-nous, Cortez a associé le ndombolo pour un effet plus « congolais ». Ou mieux comme il a pris soin de le souligner lui-même : « J’ai mis en musique un morceau qui ressemble aux Congolais ». Malgré ce clin d’œil particulier au commun des mélomanes locaux, le morceau est aussi à 80% en lingala, le rappeur avise ses fans qu’il préserve son identité musicale. « Je garde mon image rap », a-t-il pris soin de préciser. Assurément, Tango ya mosala annonce les couleurs du premier album de Djo Cortez qui se veut une belle ballade au travers de divers genres musicaux et rythmes. Dans les quatorze titres de l’opus, de la musique il y en aura pour presque tous les goûts. En effet, nous a-t-il affirmé, il y aura à coup sûr de quoi contenter les inconditionnels du hard rap au travers du titre éponyme, Baisse pas les bras, un morceau 100% pour 100% rap. Les Zouk Lovers sont loin d’être des laissés-pour-compte. Dans Cœur qui pleure, Djo Cortez dit leur avoir concocté un rap peu ordinaire où amour et problèmes sentimentaux sont au rendez-vous. De la brève biographie que Djo Cortez a bien voulu nous livrer, l’on retiendra qu’il a fait ses débuts en musique en 1998 au sein de l’école du dimanche de son La Borne, une des églises pentecôtistes réputées de Kinshasa. Mais c’est en dehors de ce cadre baigné de spiritualité qu’a véritablement débuté son épopée musicale. Une certitude, les prémisses de la carrière qu’on lui connaît depuis se dessinaient deux ans plus tard. « En 2000, avec les potes de l’école nous avons pris l’option de créer un groupe. C’était facile, nous habitions le même quartier. C’est ainsi qu’est né Twenz », nous a expliqué Djo Cortez. Composé notamment des quatre autres rappeurs Tout Beau, Wilson, Éric et Nazze, Twenz signait là son entrée dans l’arène de la scène hip-hop. Repéré dans son école, entre 2005 et 2006, le groupe se disposait à chanter en public. Il assurait des prestations ponctuelles annuelles à l’occasion de la Noël ou de la Saint-Sylvestre, nous a-t-il dit. C’était là le déclic. Assidue et prenant les choses au sérieux, la bande de copains zélés a sorti un mini album de trois titres en 2005. Mais au bout de près de six ans d’aventure commune, Cortez décidera d’embrasser la carrière solo. La suite, on la connaît. Nioni Masela Légendes et crédits photo : Djo Cortez |