Justice pour enfants : la clôture de l'atelier de formation des acteurs sur les mesures non privatives de libertéLundi 3 Novembre 2014 - 18:15 Ils sont au total une soixantaine d’acteurs étatiques et non étatiques qui viennent d’être formés à l’issue de l’atelier sur le recours prioritaire aux mesures non privatives de liberté dans la justice des mineurs en RDC. Organisé à l’initiative de l’Unicef et de l’ONG War Child UK Kinshasa, en collaboration avec les ONG Dynamo International, Défense des Enfants-Belgique et CATSR (Comité d’Appui au Travail Social de Rue) en RDC, cet atelier a concerné les juges, magistrats des parquets, avocats, assistants sociaux, éducateurs, policiers. La clôture de cet atelier a débouché sur l’élaboration d’ un plan d’actions pour la mise en œuvre des mesures non privatives de liberté et des mesures extrajudiciaires en faveur des enfants ayant commis des infractions et vivant en RDC. Ainsi rédigé, ce plan, souligne le chef de la section gouvernance pour la protection de l’enfant à l’UNICEF/RDC, Annalisa Merciai va à coup sûr renforcer « les synergies entre acteurs du système de justice pour enfants qui est en train, lentement mais sûrement, d’être mis en place ». Annalisa Merciai a, par ailleurs annoncé qu’il se tiendra dans six mois, un atelier d’évaluation de la mise en œuvre dudit plan. Les participants tireront donc des leçons qui permettront d’avancer et de proposer aux autres provinces le modèle qui sera expérimenté à Kinshasa. De son coté, le chef du bureau de l’ONG War Child UK en RDC, Justyna Hejman a promis que son ONG va continuer à soutenir ce projet. L’organisation de ce séminaire s’inscrit dans un projet intitulé « Projet d’appui au système de justice pour enfants à Kinshasa » (ASJEK) initié par l’ONG War Child UK Kinshasa avec l’appui de l’UNICEF. Ce projet vise à contribuer au renforcement de la justice pour enfants dans la ville de Kinshasa en réduisant le nombre d’enfants en conflit avec la loi qui sont en détention et en améliorant leur accompagnement psycho-social dans le but de permettre leur réinsertion sociale. Aline Nzuzi |