Accord de partenariat économique: les experts décident d’accélérer les négociationsSamedi 8 Novembre 2014 - 15:15 Réunis le 7 novembre à Brazzaville, à l’occasion de la session du comité ministériel, les ministres d’Afrique centrale, en charge des négociations de l’Accord de partenariat économique avec l’Union européenne, devront accélérer le processus de négociations afin de garantir la signature de ce texte dans les meilleurs délais. L’Accord de partenariat économique (APE) est un projet de marché commun que les pays-membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale(Cemac) entendent mettre en œuvre pour promouvoir la libre circulation des biens et des personness au sein de la sous-région. La réunion de Brazzaville, qui s’est tenue sous la houlette du président de la commission Cemac, le Congolais Pierre Moussa, a permis aux experts de la sous-région d’évaluer à mi-parcours, l'exécution des orientations ministérielles adoptées à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), sur le processus de négociations des APE entre l’Afrique centrale et l’Union européenne (APE). «Ce comité ministériel nous a permis de faire le point de l’exécution des orientations de Kinshasa mais, aussi d’apprécier, à juste titre, les propositions techniques formulées par nos experts sur les différents sujets en négociations », a souligné le ministre congolais du Commerce et des approvisionnements, Claudine Munari. Au terme des travaux, qui ont permis également d’apprécier à juste titre, les propositions techniques émises par les experts sur les différents sujets en négociations, les participants ont formulé quelques recommandations. Lesquelles portent entre autres, sur la nécessité pour ces experts d’accélérer les négociations, en vue de permettre la signature dans un délai raisonnable, de ce nouvel accord de partenariat économique avec l’Union européenne. Un accord une fois conclu qui, prendra en compte deux volets essentiels: la libre circulation des biens et personnes au sein de la la sous-région, avec l’ambition de créer une zone de libre-échange entre l’Union européenne et l’Afrique centrale ; favoriser les mesures d’accompagnement qui devront aussi aboutir à la mise en œuvre d’un programme régional ambitieux. Ce dernier volet vise aussi à renforcer les capacités économiques de la zone d’Afrique centrale, afin qu'elle produise davantage et puisse exporter sur le marché européen. Firmin Oyé |