Produits pétroliers : pas de répit entre les distributeurs et la DGDA

Selon l’Agence congolaise de presse (ACP), la Direction générale des douanes et accise (DGDA) a bloqué cette cargaison à la frontière pour refus de payer les taxes douanières. Ces camions sont immobilisés au niveau de du pont de la rivière Lubilanji. Pour les transporteurs, il était inadmissible de payer deux fois la même taxe pour le même produit. Une dénonciation démentie par les douaniers qui rapportent à l’ACP que ce carburant a été transporté de Dilolo à Mbuji-Mayi avec des documents frauduleux. Cette fraude continue à priver l’État de ses droits sur l’importation. Quant à la Fédération des entreprises du Congo également citée dans cette dépêche, l’on insiste sur la nécessité de trouver une solution rapide pour éviter les répercussions sur l’économie de la ville.

Au lendemain de cette annonce du blocage de quinze camions, la rédaction a approfondi le dossier pour évaluer d'éventuels effets d’entraînement déjà perceptibles. Certes, une source pétrolière jointe à Mbuji-Mayi a confirmé une situation de tension entre la DGDA et les grands distributeurs au niveau de la frontière. Mais les informations remontent difficilement jusqu'à la ville, selon elle. Ainsi l’évolution de la situation est très mal maîtrisée localement. Certains gérants de stations services ont même parlé d’un blocage opéré au niveau du port de Matadi à cause d'un problème au niveau des permis d’exploitation.

Toutefois, en dépit de cette énième crise entre la douane et les distributeurs, après les tractations récentes entre les deux parties autour toujours de la question des taxes douanières (NDRL : informations relatée aussi par la rédaction dans l'une des dernières livraisons), la situation dans la ville de Mbuji-Mayi reste normale. « Nous avons dernièrement accueilli de nouveaux stocks. Je puis vous garantir que Mbuji-Mayi ne connaît pas une pénurie de carburant. Nous avons une quantité de carburant suffisant disponible pour la consommation locale  », a-t-elle ajouté. Les différents circuits d’approvisionnement de la ville en produits pétroliers expliquent une fois encore la difficulté pour la ville de connnaître soit la rareté soit la flambée des prix.