État civil : lancement officiel de l’enregistrement des enfants de la rue réunifiésLundi 1 Décembre 2014 - 17:34 L’activité à coïncidé avec la clôture de la « semaine de la réussite » liée à la célébration des 25 ans de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant et des 5 ans de loi en la matière. Le ministre des Affaires sociales, Charles Nawej Mundele, a procédé le 27 novembre à Kinshasa au lancement officiel de l’enregistrement à l’État civil des enfants recensés par le Réseau des éducateurs des enfants et jeunes de la rue (Reejer) et ses ONG partenaires. Cet exrecice vise à garantir aux enfants anciennement en situation de rue et désormais unifiés dans leur famille les droits à l’identité et à la nationalité reconnus à tout enfant dans le monde. À cette occasion, le ministre Nawej Mundele a rassuré de la création d’un « Parlement d’enfants » d’ici la fin de l’année. Il s’est, par ailleurs, insurgé contre la présence en RDC des agences qui travaillent pour l’adoption internationale des enfants congolais à l’étranger. Le président du conseil d’administration de Reejer, Roger Mafolo, a à cet effet, félicité tous les acteurs de protection de l’enfance pour « d’importants progrès enregistrés dans la reconnaissance et le respect des droits fondamentaux de l’enfant ». Dans ce cadre de ces progrès, Roger Mafolo a salué le renforcement du cadre juridique de protection de l’enfant par des protocoles additionnels à la CDE, la signature de certaines mesures d’accompagnement. Il a, par contre, déploré, la persistance des violations des droits de l’enfant, du travail de l’enfant et de l’exploitation sexuelle des enfants jusqu’au faible taux d’enregistrement des naissances et l’accès limité à une justesse adaptée aux enfants. Ce, « en dépit des millions de dollars investis et des efforts méritoires déployés par des ONG et des institutions des Nations unies en RDC ». «Les taches à accomplir restent encore importantes, notamment dans le secteur d’enregistrement des enfants à l’État-civil, l’accès aux services sociaux de base, l’éducation, etc. », a souligné Roger Mafolo. Pour changer les donnes, le président du conseil d’administration de Reejer a conseillé une conjugaison d’efforts EÉtat-parents-partenaires au développement-société civile, « en vue de renforcer la lutte contre toutes ces violations qui font obstacle au bien-être et à l’épanouissement des enfants ». À cette occasion, le ministre conseiller de la délégation de l’Union européenne en RDC, Bruno Hanses, a souligné la volonté de cette structure européenne d’accompagner les autorités congolaises dans la protection et la promotion des droits de l’enfant dans le pays. Tout en soulignant l’évolution de la situation sur le plan légal des textes, il a indiqué que les défis pour une mise en œuvre effective restent nombreux. Ce qui l’a amené à plaider pour l’implication de tous les partenaires dans l’application et la mise en œuvre des pistes de solution. Lucien Dianzenza |