Transparence : le Congo à l'heure des budgets en mode ProgrammeMardi 2 Décembre 2014 - 11:58 Pour préparer la mise en œuvre de cette exigence économique, le gouvernement a lancé, le 1er décembre à Brazzaville, avec l’appui d’Afritac Centre, une formation à l’intention des cadres et agents de l’État impliqués dans l’élaboration, l’exécution et le contrôle du budget. Cette deuxième formation, qui fait suite à la première organisée en août dernier, s’inscrit dans le cadre de l’exécution de la première phase du projet d’appui à la démarche des performances des budgets-programmes. En effet, un budget-programme sous-entend un budget élaboré de manière spécifique, soutenu à chaque niveau par des programmes élaborés avec tous les détails possibles. Il est l’inverse du budget essentiellment assis sur les moyens que le Congo utilise encore jusqu’à ce jour. L’atelier de formation qui se clôturera le 12 décembre prochain, vise en effet, l’adoption du manuel de préparation du budget en mode programme avec la participation de l’ensemble des ministères, de la Cour des comptes, du Parlement ainsi que de l’équipe chargée de la Gestion axée sur les résultats (GAR) de la présidence de la République. La formation qui a été lancée par le directeur de cabinet du ministre délégué au Plan et à l’intégration, Pascal Bobassa Ebalé, ambitionne aussi l’appui à la rédaction des projets annuels de performances de trois ministères pilotes que ont : l’intérieur et la décentralisation ; l’Énergie et l’hydraulique et enfin l’Enseignement primaire, secondaire et l’alphabétisation. «Le but de l’exercice est de permettre à tous les acteurs impliqués dans l’élaboration, l’exécution et le contrôle du budget, non seulement de se familiariser avec les nouveaux outils et concepts liés au budget-programme. Mais aussi, de déceler d’éventuels problèmes, afin d’y apporter des corrections avant l’échéance de 2020, à partir desquelles la loi rend obligatoire le vote et l’exécution de l’État en mode programme », a souligné Pascal Bobassa Ebalé qui a supervisé les travaux. Plusieurs thèmes seront développés pendant les douze jours de travaux, par des experts d’Afritac Centre. Firmin Oyé |