Sénat : Le gouvernement se justifie sur le non démarrage de la nouvelle Société congolaise des transports fluviauxMardi 9 Décembre 2014 - 19:15 Au cours de la séance des questions orales avec débats au gouvernement, le ministre d’Etat, ministre de l’économie et des finances, Gilbert Odongo a donné les raisons qui ont motivé le gouvernement à créer une nouvelle société de transports fluviaux, laquelle n’est pas encore totalement opérationnel. Créée en décembre 2013, la nouvelle Société congolaise des transports fluviaux, née des cendres du Chantier naval des transports fluviaux, une composante de l’ex-ATC (Agence trans-congolaise), peine à démarrer. Les raisons de cette léthargie, a expliqué le ministre d’Etat résultent de plusieurs facteurs, dont le réglement des droits sociaux du personnel de de l'ex- Chantier naval. Une question qui selon le ministre Gilbert Ondongo est destinée à une commission chargée de calculer lesdits, l'objectif étant de faire en sorte qu’il y ait moins de contestations. Parmi d'autres questions abordées aucours de cette séance, on peut citer celles liées à l’intégration sous-régionale, notamment la CEMAC. Il ressort que l’intégration au sein de la CEMAC a du plomb dans l’aile pour trois raisons. La première, c’est le manque ou la faible volonté politique d’aller vers cet objectif. La deuxième, c’est la dotation naturelle inégale des pays de l’espace sous-régionale. Certains pays ont beaucoup plus de ressources naturelles que d’autres, ce qui crée la méfiance. La troisième raison s'avère la démographie. Certains pays craignant d’être envahis par les populations des autres pays. Les deux parties ont par ailleurs évoqué des questions liées aux difficultés qu’éprouvent les médias d’Etat dans leur fonctionnement et leur prestation. Ici, le ministre de la Communication Bienvenu Okiemy a justifié cela par l’insuffisance des moyens financiers dont dispose son ministère qui dit-il, se bat néanmoins à rendre ces médias visibles. Des efforts sont en cours de réalisation pour pallier à tous ces manquements notamment dans la formation du personnel et l’acquisition du matériel adéquat, a fait savoir Bienvenu Okiemy. Rappelons que sur les dix ministres attendus à cette séance plénière, seuls cinq ont répondu à l'appel.
Jean Jacques Koubemba |