Journée internationale de la femme : des femmes s'expriment...

Jeudi 5 Mars 2015 - 16:45

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À l'occasion du 8 mars, de nombreuses femmes brisent le silence et donnent leur point de vue sur des questions qui touchent à leur situation. Deux d'entre elles ont accepté de commenter la journée : Annie Bidounga, chef du département des Relations publiques à la Fondation Congo Assistance et Alpha Dibazéyi, secrétaire de direction au Centre hospitalier et Universitaire de Brazzaville.

Annie Bidounga : Tant que l'égalité entre les hommes et les femme n'est pas atteinte, nous continuerons de célébrer a journée "

 Le 8 mars est une journée internationale de « Luttes », qui permet à la femme de prendre conscience de sa condition, de la force qu’elle a et de ce qu’elle doit faire, car les combats sont immenses à tous les niveaux (santé, éducation etc).

La Journée internationale de la femme reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer. C’est aussi l’occasion de dresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté.

En cette journée du 8 mars, j’invite toutes les femmes à reconnaître d’abord leur valeur. Qu’elles comprennent qu’elles ont des atouts à mettre à la disposition de la nation en participant pleinement à la gestion de la cité, en s’affirmant comme les hommes. Si nous voulons que nos pays aillent de l’avant, nous devons faire participer les femmes au développement.

Alpha Dibazéyi : " Peu de femmes occupent des postess de décision "

Le thème 2015 "Autonomisation des femmes-autonomisation de l'humanité: Imaginez !" "Imaginez un monde où les femmes et les filles peuvent exercer leurs choix. Elles doivent pouvoir participer à la vie politique, acquérir une éducation, bénéficier de revenus, et vivre dans des sociétés exemptes de violence et de discrimination." Dans notre pays, bien que la volonté politique soit clairement affichée, que des déclarations d’intention aient été faites à la parité, on enregistre une faible participation des femmes dans le processus de la prise des décisions.

Nous assistons aux nominations aux postes de responsabilité qui ne concernent que les hommes. Quelle est l’importance de la représentativité si les femmes n’ont pas accès aux postes de décision. J’insiste sur l’importance de la représentativité des femmes lors des prochaines élections communales."

 

Yvette Reine Nzaba

Légendes et crédits photo : 

1-Annie Bidounga, chef du département des relations publiques à la Fondation Congo Assistance 2-Alpha Dibazéyi, secrétaire de direction au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville