Tunis : un attentat terroriste fait plusieurs morts

Plusieurs touristes français, italiens, anglais, japonais, sud-africains qui se trouvaient près du musée national du Bardo, dans les environs de l’Assemblée nationale, font partie des victimes, rapporte la même source. L’identité des auteurs de l’attentat n’est pas encore connue. « Les assaillants vêtus d’uniformes militaires avaient ouvert le feu sur les touristes alors que ces derniers descendaient de leur bus puis les avaient pourchassés à l’intérieur», a expliqué le Premier ministre tunisien, Habib Essid. Il a, par ailleurs, appelé tous les Tunisiens « à l'union et à soutenir les forces de police dans la lutte contre le terrorisme. » Enfin, le chef du gouvernement a dénoncé une opération «lâche» qui «vise, selon lui, en premier lieu l'économie tunisienne».

D'après les médias locaux, trois individus armés ont fait irruption dans le musée, tout près de l’assemblée des représentants du peuple. Les assaillants ont tiré sur des agents de sécurité «en essayant probablement de s’introduire à l’Assemblée du côté du musée». Ils se sont ensuite attaqués à un groupe de touristes de différentes nationalités dont des Français, qui descendaient d'un bus, selon toujours des sources locales.

Plusieurs voix se sont élevées pour condamner cet attentat. La secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a condamné avec « la plus grande fermeté l’attentat de ce mercredi 18 mars. » « Cette attaque, à proximité du Parlement, est une nouvelle tentative pour les terroristes de déstabiliser les institutions démocratiques tunisiennes et de semer la terreur à travers le monde», a déclaré Michaëlle Jean.  

Le président français, François Hollande, a également dénoncé l’attentat et appelé la communauté internationale à lutter davantage contre le phénomène. « J'ai immédiatement appelé le président tunisien pour lui exprimer notre solidarité et notre soutien dans cette épreuve. Chaque fois qu'un crime terroriste est commis où que ce soit, nous sommes tous concernés », a martelé François Hollande.