Stabilité sociale : Le Comité de suivi mène le plaidoyer pour un dialogue politique apaiséMardi 24 Mars 2015 - 15:28 Dans la perspective de la convocation du dialogue politique et du changement de la Constitution du 20 janvier 2002, le Comité de suivi de la convention de la paix et la reconstruction du Congo a entamé, depuis près de deux semaines, une série de réunions avec les partis politiques de toutes obédiences et les organisations de la société civile.
Il s’agit, en clair, a-t-il dit, de préserver le climat de paix et d’unité nationale au regard de l’allure prise par le débat sur le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 et la convocation d’un dialogue politique. Ces deux questions, a-t-il mentionné, polarisent les débats au sein de la société congolaise. Marius Mouambenga a fait savoir à ses interlocuteurs que quelques acteurs sociaux et politiques congolais qu’ils ont rencontrés, notamment ceux de l’opposition sont favorables au dialogue politique, à condition qu’il n’inscrive pas à son ordre du jour la question relative au changement de la Constitution. En outre, a-t-il renchéri, certaines formations politique de la majorité sont également dubitatives sur la question concernant le changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Par ailleurs, a-t-il rappelé, devant l’opposition radicale des points de vue des uns et des autres, Marius Mouambenga a repris l’idée émise par le Président de la République, à savoir : recourir à la consultation du peuple au moyen d’un référendum populaire. « Pour l’heure, le Comité de suivi ne peut pas encore tirer des conclusions. Nous sommes au stade de recueillir les avis des uns et des autres. Nous ferons un rapport détaillé au chef de l’Etat à qui revient le dernier mot », a-t-il conclu. De son côté, le président du Club-2002-PUR, Wilfrid Nguesso a fait savoir au commissaire général du comité de suivi et à sa délégation que son parti avait déjà donné son avis favorable sur le changement de la Constitution lors de son dernier congrès de 2014. Sa formation politique, a-t-il ajouté, milite pour le passage à une nouvelle République. Invité par un journaliste à s’expliquer sur la réticence de certains partis de la majorité présidentielle à rallier les autres formations politiques sur la question du changement de la Constitution du 20 janvier 2002, Wilfrid Nguesso a précisé : « Je ne peux pas répondre à la place de mes amis de la majorité présidentielle qui sont encore réticents sur la question. Je sais que beaucoup d’entre eux avaient dit qu’ils consultaient leurs bases respectives avant de prendre une quelconque décision. La majorité présidentielle est en train de multiplier des réunions et je pense que les partis hésitants se prononceront le moment venu », a-t-il conclu. Roger Ngombé Légendes et crédits photo :Marius Mouambenga et Willy Nguesso |