Vie associative : la Dynamique citoyenne « Po na Ekolo- Samu na Bwala » lance sa campagne de sensibilisation contre les antivaleurs

Mardi 14 Avril 2015 - 18:28

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Dans le cadre de sa lutte  contre les antivaleurs au sein des populations, la dynamique citoyenne « Po na Ekolo-Samu na Bwala », a procédé le 14 Avril à Brazzaville, au lancement officiel de sa campagne de sensibilisation contre les antivaleurs en milieu estudiantin.

 Dix-neuf établissements et  associations  estudiantins  parmi lesquels  la Faculté des lettres et des sciences humaines, l’Ecole supérieure de gestion, l’Institut des hautes études et de management, le  collectif des étudiants sportifs, l’Association des juristes du Congo, la Faculté de droit et bien d’autres établissements universitaires ont, à cet effet,  signé un  protocole d’accord y relatif.  Pour cette première phase, le thème de cette sensibilisation a porté sur le tribalisme.

Intervenant sur cette thématique, le premier coordonnateur adjoint de cette dynamique, Juste Bernardin Gavet  a rappelé à tous les jeunes venus prendre part à cette rencontre, le danger de cet antivaleur qui est le tribalisme, phénomène qui est en train de freiner le développement de notre pays. « Oui nous disons que parmi les causes de la dégradation du tissu social et parfois des conflits observés dans le pays, il y a le tribalisme », a-t-il déclaré.

Cependant, il n'est pas mauvais d'appartenir à une tribu. La tribu,  a-t-il souligné est une entité culturelle, un facteur d’identification culturelle. En cela, elle  devient un moyen de transmission des us et coutumes, et c’est ce qui fait la diversité d’un pays.

« Au Congo par exemple, la multiplicité des danses traditionnelles est la preuve de notre diversité culturelle. Personne n’a choisi de naître dans telle ou telle autre ethnie. Voilà pourquoi il n'est ni honteux ni injurieux d'appartenir à une tribu quelconque»,  a-t-il ajouté.

 Mais à quel moment parle-t-on de tribalisme comme phénomène négatif fondé sur la tribu ? C’est lorsque nous faisons de la tribu un critère d’organisation de la société, de conquête de pouvoir et d’ascension sociale.

Prenant acte de cet enseignement,  les étudiants ont, par le biais de leur représentant,  fait savoir qu’ils seront désormais  la locomotive de cette lutte.  « Nous venons par la signature de ce protocole d’accord manifester la disponibilité des étudiants congolais à être des acteurs du changement dans la lutte contre les antivaleurs », ont-ils fait savoir.

Enfin pour clore la cérémonie, le coordonnateur général de cette dynamique, Elvis Digne Okombi Tsalissan a appelé les jeunes à combattre  sans relâche ces antivaleurs  pour le bien-être des Congolais.

Photo : les participants à cette rencontre  

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Les participants à cette rencontre