Brazzaville : mise en service du premier module de la nouvelle morgue municipaleMercredi 19 Juin 2013 - 13:30 Dotée d’une capacité de 240 casiers, la première unité de la nouvelle morgue municipale a été inaugurée le 19 juin à Brazzaville par le député maire de la ville-capitale, Hugues Ngouelondélé. Les travaux ont duré sept mois et ont été exécutés par une société italienne, Sesco PRL. L’objectif poursuivi par les autorités municipales est de parvenir à terme, avec le deuxième module dont les travaux débuteront d’ici peu, à une morgue qui aura une capacité d’accueil de 480 places. La nouvelle morgue vient ainsi résoudre le problème d’insuffisance des casiers, pour conservation des morts, qui se posait avec l’ancienne morgue. En effet, construite en 1980, l’ancienne morgue ne disposait que de 125 casiers, alors qu’elle reçoit aujourd’hui entre 200 et 250 corps par jour. La nouvelle morgue, selon la société qui a exécuté les travaux, obéit aux normes internationales. Elle contient huit tables de lavage avec bacs et douchettes, quatre tables d’autopsies avec douchettes, douze supports de corps et douze supports de tête réglables. Elle est également dotée de quatorze chariots réglables, quatorze cellules de filtration d’air à charbon natif et douze chiffons de sol inoxydables. Les conditions de conservation des corps dans la nouvelle morgue diffèrent de l’ancienne. Dans la nouvelle morgue, chaque corps dispose de son propre module climatisé, contrairement à l’ancienne morgue qui fonctionnait avec une seule chambre froide pour tous les casiers. La directrice générale de Sesco, Fortunata Ciaparrone, a également assuré que ses équipes avaient parallèlement formé le personnel de la morgue afin qu’il soit en mesure de maintenir en l’état les nouvelles installations. « Le respect de la vie humaine ainsi que de sa dignité s’impose même après la mort. Il nous est donc naturel de prendre soin de ceux qui nous ont quittés », a-t-elle conclu. Saluant les efforts accomplis par les autorités municipales, le directeur des pompes funèbres, Ferdinand Milandou Malonga, a déclaré que cette nouvelle morgue venait mettre les agents municipaux à l’abri des microbes et autres bactéries. Il a également plaidé auprès du député maire de la ville de Brazzaville afin qu’il résolve le problème du cimetière public et du manque de corbillards qui se pose à la morgue municipale. « Monsieur le député-maire, vos concitoyens de Brazzaville vous disent merci, mais ils attendent avec impatience que l’épineux problème du nouveau cimetière municipal et des corbillards soit réglé », a-t-il lancé. Coupant le ruban symbolique pour la mise en service du premier module de la nouvelle morgue municipale, Hugues Ngouélondélé a assuré que ses services s’affairaient afin que toutes les doléances émises par le directeur des pompes funèbres soient résolues dans les plus brefs délais. Tiras Andang Légendes et crédits photo :Photo 1 : Hugues Ngouélondélé coupant le ruban symbolique.
Photo 2 : Une vue du bâtiment de la nouvelle morgue.
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