Dialogue national : le Club 2002 PUR en appelle à la participation de tous les acteurs

Les acteurs politiques et de la société civile ont rendez-vous du 13 au 17 juillet à Sibiti, dans le département de la Lékoumou, pour débattre de la gouvernance électorale et de la réforme des institutions. À quelques heures de l’ouverture des travaux, la classe politique ne semble parler le même langage, ce qui fait planer déjà des menaces de boycott. Pour la bonne réussite de ces assises, le Club 2002 PUR, parti de la majorité présidentielle, appelle tous les acteurs de la politique congolaise à participer au dialogue national sans exclusive. Pour le secrétariat permanent de ce parti, il s’agit d’une occasion de renforcer, ensemble et sans défiance, les performances dans la gestion des affaires électorales pour faire évoluer les institutions afin de consolider notre la démocratie.

« Nous soutenons l’initiative du chef de l’État de convoquer le dialogue qui devra permettre à toutes les forces vives de la nation de nouer le contact, de prendre langue, de se parler, de briser les murs d’incompréhension en exprimant librement leurs points de vue, sur les questions d’actualité qui tiennent, depuis quelques mois, tout le peuple congolais en haleine. Nous le devons au peuple congolais qui a tant souffert et tant payé de nos divisions », ont-ils souligné dans le communiqué final.

Le Club 2002 PUR a, par ailleurs, exprimé sa disponibilité quant à servir de passerelle, de pont pour une nouvelle République qu’il attend de tous ses vœux. Il s’agira « d’une République de partage, généreuse, une République dont les institutions de l’Etat s’équilibrent, une République qui intègre les nouvelles exigences environnementales, une République de la main tendue et ouverte en permanence vers l’autre, fut-il du bord politique adverse. Une République dans laquelle les Congolais trouvent les solutions congolaises aux problèmes congolais. Une République de Mbongui. »

Le secrétaire permanent du Club 2002 PUR, s’est enfin félicité de la récente visite officielle du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, en France. Cette mission a permis, d’après lui, aux autorités françaises de saluer, non seulement son implication dans la résolution des crises sous-régionales, mais surtout la voie du dialogue et de concertation sur laquelle il a engagé le pays.