Ministère des affaires sociales : Présentation des résultats d’études et de recherche sur les stratégies liées au développement local

C’est devant un parterre d’invités venus de différentes administrations, étudiants, chercheurs et enseignants d’université que les animateurs ont présenté le nouveau-né, sous la thématique des, « Diagnostics territoriaux pour l’action sociale au Congo ».

La première oratrice était Madame la ministre qui, dans son mot de circonstance, a d'abord salué la présence des différents représentants des administrations et  s’est félicité de la présentation des résultats d’études qui sont, selon elle, le  fruit  du partenariat entre le ministère et le LPED ,  initié quelques années auparavant entre l’Université Marien Ngouabi et l’Université Aix Marseille.

Elle a ensuite défini son action à travers la Politique humanitaire d’Action Sociale consistant à réduire la vulnérabilité des populations par la mise en place des programmes sociaux à large échelle. En effet, elle a justifié l’initiative en faveur de ces programmes, rappelé les priorités censées renforcer la capacité des congolais vulnérables, assurer leur pleine participation au développement économique et social et réduire la pauvreté.

Madame Dorier du LPED, a  présenté les résultats de cette étude aux nombreux invités venus participer à cette rencontre.

L’objectif de celle-ci, était de partager toutes ces informations et les mettre à la disposition du grand public,  s’enrichir de ce dispositif que le ministère des affaires sociales a mis en place. Les données collectées sur le terrain peuvent se structurer en trois parties dont la substance commune gravite autour des questions de pauvreté, c’est-à-dire, quelle est la situation de pauvreté de vulnérabilité des populations au Congo? C’est dans le cadre de cette dynamique que cette étude a permis aux enquêteurs d’avoir une connaissance réelle, surtout dans les zones où ils ont eu vraiment à travailler particulièrement en terme d’accessibilité en centre de santé notamment dans les zones du Parseg à l’époque où il avait été construit trois CSI : Ngo, Tsa et Etsouali.

Ainsi, là aussi, cette étude leur a permis de voir l’offre de service d’éducation. Il a été constaté qu’il y a des zones qui ne sont pas couvertes par les services d’éducation. « Il s’agit là d’un réel problème », a commenté l’animatrice. Au cours de cette enquête, d’autres types d’évaluations  étaient aussi inscrites. Les situations d’inondations, des catastrophes et des érosions. La question était de savoir, pourquoi ces phénomènes ? Et comment ces questions ont été gérées plus précisément.

Il s’agissait au cours des recherches de faire une analyse multidimensionnelle, avec des données géo localisées. Et enfin, le troisième point a concerné les approches communautaires. Ici, il s’agissait de réfléchir sur des stratégies d’interventions novatrices basées sur une approche intégrée, ainsi de suite, avec des outils comme la géomatique. Ici, un travail a été réalisé sur sept districts o ù tous les problèmes d’accès aux services sociaux, d’accès aux revenus des populations notamment des pauvres ont été analysés, singulièrement dans le cadre de l’atteinte aux OMD et surtout dans le cadre de l’initiative appelée « Villages du Millénaire ».

Signalons que ces données sont aujourd’hui disponibles. Il s’agissait également au cours de cette rencontre, d’intéresser le gouvernement et les bailleurs de fonds pour voir dans quelle mesure ce projet pourrait voir le jour.