Education : le métier de maître de jeunesse et d’éducation populaire encore peu connu au CongoSamedi 8 Août 2015 - 16:00 Les étudiants de l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (Injs) option maître de jeunesse et d’éducation populaire (pomotion 2015) ont fêté, le 08 août à Brazzaville, la fin de leur formation sous fond de demande d’intégration à la fonction publique.
« Nous voulons animer des émissions socioculturelles et éducatives à la radio ou à la télévision afin de donner encore un peu plus d’espoir et de joie aux personnes du troisième âge, aux adultes ainsi qu’aux enfants » a déclaré Davy Ekangamba Martito, président du comité des finalistes des maitres de jeunesse 2015. L'éducation populaire est un courant de pensée qui cherche principalement à promouvoir, en dehors des structures traditionnelles d'enseignement et des systèmes éducatifs institutionnels, une éducation visant l'amélioration du système social. Ce courant d'idées traverse de nombreux et divers mouvements qui militent plus largement pour le développement individuel des personnes et le développement social communautaire (dans un quartier, une ville ou un groupe d'appartenance, religion, origine géographique, lieu d'habitation, etc.) afin de permettre à chacun de s'épanouir et de trouver une place dans la société. « Nous voulons donner vie à des groupes de jeunes. Les aider à combattre l’oisiveté par des activités socioculturelles ou socio-éducatives. Nous œuvrons pour l’autonomisation de la jeunesse afin qu’elle soit à l’abri des antivaleurs comme la prostitution, le vagabondage, le viol ainsi que le vol… » Les maitres de jeunesse et d’éducation populaire exercent leurs missions notamment dans les services déconcentrés régionaux ou départementaux relevant du ministère de tutelle. Ils sont très réputés à contribuer à l’insertion juvénile par l’animation des structures d’accueil collectif des mineurs comme la colonie de vacances et les centres de vacances organisés avec ou sans hébergement. Dans le cadre de la recherche des financements, ces maîtres de jeunesse ont la capacité de monter les projets socio-économiques pour les soumettre aux donateurs ou aux bailleurs. Selon eux, les activités du genre : développement intellectuel, le divertissement et la détente dont le corps a besoin peuvent éviter les accidents cardio-vasculaires (Avc) devenus récurrents ces derniers temps. Enfin, les maitres de jeunesse et d’éducation populaire ont sollicité, des pouvoirs publics, de travailler « dans n’importe quelle institution comme archivistes ou gestionnaires de stocks », a indiqué le président de la promotion 2015. La cérémonie rehaussée par le directeur des études et de la scolarité à l’Injs, Pierre Mbani Banangouna, a été une occasion pour ce dernier de les encourager à assumer leur carrière professionnelle avec beaucoup de rigueur. Fortuné Ibara Notification:Non |