Parlement : les raisons de la faible moisson de la session de juillet

Au Sénat sur vingt-quatre affaires inscrites à l’ordre du jour, quatorze ont été adoptées  pendant que l’Assemblée nationale en a adoptées quinze sur dix-neuf.

Les présidents des deux chambres du Parlement ont  justifié cette faible moisson  par le fait que la session ordinaire de juillet-août  se tient pendant la période où l’agenda national est chargé d’événements, au nombre desquels le message du président de la République devant le Parlement réuni en congrès ; la  fête de l’indépendance du Congo et les vacances de la plupart des responsables politiques.

 Pour cette année, a dit le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba, il est  également nécessaire d’ajouter à cette liste la tenue du dialogue national inclusif organisé du 13 au 17 juillet à Sibiti, dans le département de la Lekoumou.

Dans son discours de circonstance, le président de l’Assemblée nationale a appelé les élus du peuple à exhorter leurs mandants, lors des descentes à la base,  à consolider  le processus de  paix.

 « Problématique récurrente des pays en développement et fondement essentiel de l’éthique démocratique, la paix constitue pour nos Etats, un défi du moment, sinon permanent ; un défi qui s’impose à nos populations comme une condition existentielle », a-t-il déclaré.

De son côté, le président du Sénat, André Obami Itou,  après avoir rappelé les contextes national et international dans lesquels s’est tenue la 39^e session ordinaire de sa chambre, a noté que pendant deux mois, les sénateurs ont examiné et adopté des affaires à caractère social et économique d’une importance indéniable.