Jacques Mahouka : « La crise que traverse le MCDDI résulte du non-respect des textes »

Pour cet économiste de formation,  l’actuelle crise que connait ce parti est due essentiellement au non respect et  à la non application des textes qui le régissent.   « Oui le MCDDI traverse une période spécifique de l’histoire de son existence. Cette période est caractérisée par une crise très profonde qui   n’a jamais frappé le parti », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que « cette situation a une source structurelle,  juridique du fait du  non respect et surtout  de la non application des textes du parti ».

Cette crise, a-t-il indiqué  en substance, est aussi le fait de vouloir adopter une attitude négative face à la ligne politique du parti telle que tracée par son président fondateur, au regard de la manière dont on conduit les actions politiques. Enfin, c’est une crise née aussi de la mauvaise gestion des cadres du parti et surtout du manque de démocratie à tous les niveaux. Le mépris des autres ne s’inscrit pas dans la ligne politique du MCDDI, qui prône l’amour, a-t-il  souligné. « Lorsqu’on dénature la structure du parti en créant une instance qui affaiblit le pouvoir de son président- fondateur à la tête du bureau politique, cela s’appelle trahison », a-t-il dit.

S’exprimant   sur   comment résoudre  la    crise, Jacques Mahouka  a déclaré,   « qu’il nous faut nécessairement nous retrouver dans un cadre approprié pour un débat honnête, sincère et franc. Ce cadre, par rapport à la hiérarchie du parti, est soit le congrès soit la convention qui est une instance entre le congrès et le comité national. Elle permet de consulter directement et rapidement les responsables nationaux et intermédiaires du parti sur toute question relevant ordinairement du congrès. »

Quant aux décisions qui sont prises aujourd’hui relatives à l’éviction ou à la suspension des cadres du parti de certaines instances, ce dernier a signifié  qu’elles ne sont pas  statutaires. Enfin, abordant l’avenir de cette formation politique,  Jacques Mahouka s’est dit confiant et rassurant en ce que le parti sortira de cette étape. « Oui nous nous concertons pour sauver cet outil politique.  Sauver le MCDDI, le sortir de l’abîme où il se trouve aujourd’hui, c’est assurer un avenir démocratique de notre pays. L’ordre sera rétabli par ceux qui croient aux directives politiques du président-fondateur de ce parti et qui se reconnaissent en lui, qui sont pour la paix, l’unité et la concorde nationale, qui mettent l’intérêt national au-dessus de l’intérêt égoïste. Pour des questions de paix,  de sécurité et même d’unité nationale, les frères vont réintégrer la grande famille du MCDDI. C'est alors qu'il continuera sûrement et prudemment sa lutte politique », a-t-il conclu.