Référendum constitutionnel : Henri Bouka rassure sur la crédibilité du scrutin du 25 octobreMercredi 21 Octobre 2015 - 17:05 Le président de la Commission nationale d’organisation des élections (Conel), a indiqué le 19 octobre au cours d’un entretien avec la presse que les résultats qui sortiront des urnes au soir du 25 octobre seront des résultats justes et sincères Les Congolais sont appelés aux urnes le 25 octobre prochain pour se prononcer sur le Oui ou le Non concernant le projet de nouvelle Constitution. Au niveau de la Conel, toutes les dispositions pratiques sont prises pour le bon déroulement de l’élection. Selon lui, la commission a toujours fait de son mieux, pour que le scrutin soit juste et que les résultats qui sortent des urnes soient sincères. « Le référendum, en réalité, se conclu par un scrutin qui s’organise comme toute autre élection. Nous sommes présentement en phase de préparation et d’organisation. Nous avons commencé à distribuer les cartes d’électeurs, les listes électorales sont prêtes, nous avons fait l’acquisition du matériel électoral. Nous sommes dans la dynamique de préparation du scrutin du 25 octobre », a assuré Henri Bouka, s’engageant à tout mettre en œuvre pour la crédibilité de l’élection. C’est ainsi qu’il a demandé à la population de demeurer dans la sérénité car il ne s’agit pas du premier scrutin que la Conel organise dans le pays. Il a également appelé le corps électoral congolais à se mobiliser pour un vote massif. « Je demande aux populations en âge de voter de se mobiliser et d’aller massivement voter, les gens qui s’abstiennent, votent en réalité contre leur camp, il n’y a pas de raison que les Congolais ne saisissent pas cette opportunité qui leur est donnée de manière directe de s’exprimer sur la question qui leur est posée et dont la réponse est attendue à l’occasion des opérations qui vont se dérouler le 25 octobre prochain », a invité le président de la Conel, rappelant que la seule exigence des partisans du Oui et du Non devrait être la transparence. Interrogé sur les différentes manifestations prévues dans le cadre de la campagne référendaire, il a répondu que toute action doit être autorisée par le préfet du département et ce en relation directe avec la question qui est posée. « Lorsque la marche n’est pas autorisée, lorsqu’elle n’a pas pour objet de soutenir le Oui ou le Non, elle sort du cadre de la campagne, elle vient parasiter la campagne, elle vient gêner le déroulement normal de la campagne. Les marches doivent être strictement liées à l’objet du scrutin et doivent préalablement être autorisées », a insisté Henri Bouka. Parfait Wilfried Douniama Notification:Non |