Art: deux artistes congolais exposent à la Galerie KO 21 à ParisVendredi 27 Novembre 2015 - 15:00 La Galerie KO 21 dans le 20 e arrondissement de Paris accueille Le non dupe erre, une exposition collective du photographe Frid Armel Louzala et du plasticien Gastineau Massamba, jusqu’au 4 décembre 2014. Située dans la rue Haxo dans le 20 e arrondissement, la galerie KO21 avec sa façade en verre, est dédiée à l’art contemporain. En cinq ans d’existence, son directeur M. Belkacem, ne cache pas sa fierté. Les artistes aussi. « Entre nous, il y a l’écoute mutuelle », confie le photographe Armel Louzala, l’un des exposants. En collaboration avec le Tarmac qui accueille le spectacle au nom du père et du fils et de J.M Weston et par Julien Mabiala Bissila, quelques œuvres de la collection de l’exposition Le non dupe erre sont également exposées dans le hall du théâtre. Celui-ci est situé à 400 mètres de la galerie KO21. « Notre exposition et le spectacle au Tarmac, ont en commun d’évoquer la SAPE, la guerre et la mémoire, d’où cette collaboration qui nous enchante », explique le directeur de la galerie. Des toiles cousues mains L’œuvre du plasticien Gastineau Massamba, cousue à partir d’une aiguille et d’un fil, est couturée des dessins représentant des crânes humains et des soldats en armes. L’évocation des guerres, au Congo et ailleurs est manifeste dans ses œuvres qui se passent de commentaire. « La guerre ravagent nos villes, nos âmes et condamne des millions d’êtres humains à la misère et à l’errance », s’indigne l’artiste congolais résident en France. Le Photographe Plaide coupable ! Armel Louzala, à travers des autoportraits devant le paysage architectural de Paris, pose quant à lui, un regard culpabilisant du photographe de studio qu’il était, à la fin des années 90. En effet, propriétaire alors de deux studios photo décorés des portraits des personnes élégamment vêtues posant devant des monuments de Paris. Ce qui ne manquait pas d’alimenter le rêve de voyage vers la France de nombreux jeunes pour qui « mourir sans voir Paris est considéré comme un péché ». Il plaide coupable « Je fus un marchand de rêve ». Aujourd’hui le photographe installé en France est vite rattrapé par l’envers du décor. Celui des beaux portraits qui ornaient ses studios, d’alors.
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