CEEAC : les dirigeants de la sous- région entendent coordonner leurs actions contre les épidémiesMercredi 17 Février 2016 - 14:56 La 7ème session ordinaire du conseil des ministres de la santé de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), s’est achevée ce week-end à Libreville. A l’issue de ces assises, les responsables se sont engagés à partager des informations en vue de prévenir les menaces épidémiologiques. Malgré la fin annoncée de l’épidémie Ebola en Afrique de l’ouest, les risques sanitaires demeurent. En raison de la propagation rapide du virus Zika en Amérique-latine, environ 4 millions de personnes déjà touchées, l’Organisation mondiale de la santé(OMS) a décrété, le 1er février dernier, une urgence sanitaire mondiale. « C’est la preuve que nos systèmes de santé seront soumis à rude épreuve », a averti le Premier ministre gabonais, prof. Daniel Onan Ondo. L'OMS estime que le virus Zika, n’étant pas directement mortel, peut néanmoins provoquer chez les bébés de la microcéphalie empêchant le cerveau de se développer. Il n’existe pour l’heure, aucun traitement curatif, ni de vaccin contre la maladie à virus Zika (qui se transmet par piqûre de moustique et des relations sexuelles). « Le virus Zika, abrégé ZIKV pour Zika Virus en anglais, est un arbovirus membre de la famille des Flaviviridae et du genre Flavivirus, responsable de la Fièvre Zika chez l’homme». Pour éviter les piqûres de moustique, les experts recommandent à la population de détruire les larves et les gîtes potentiels de moustiques (supprimer des soucoupes sous les pots de plantes, vider au moins une fois par semaine les récipients contenant de l’eau stagnante…). La pandémie du VIH/SIDA reste un réel défi sanitaire pour les dirigeants africains. A Libreville, les acteurs régionaux ont validé de nouvelles approches pour parvenir à l’élimination de la transmission mère enfant du VIH ; favoriser l’accès aux Antirétroviraux et prise en charge pédiatrique et renforcer des initiatives transfrontalières de riposte au VIH. Pour la CEEAC, la riposte aux urgences sanitaires et humanitaires dans l’espace communautaire nécessite non seulement une coordination et harmonisation des systèmes de réglementation pharmaceutique et un cadre de collaboration régionale de santé, mais aussi, « l’amélioration du climat des affaires dans l’investissement de santé en Afrique centrale, à travers le développement de partenariat public et privé ». Les engagements suscités impliquent nécessairement une mobilisation des ressources financières, les regards sont, sans doute, fixés sur le fameux budget-programme santé de la CEEAC. Le budget-programme contribuant au financement du Centre scientifique associé au Centre africain de prévention et de contrôle des maladies de la Commission de l’Union africaine.
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