Diplomatie : la France s’inquiète de la disparition de militaires tchadiens, de la situation en RDC, et se félicite de l’annonce d’un cessez-le-feu au Soudan14-05-2016 12:41 La disparition de militaires tchadiens, la réunion avec les oppositions soudanaises et la situation politique et sécuritaire en RD Congo, ont été au centre du point presse du porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal. La disparition de militaires tchadiens Plusieurs organisations affirment avoir relevé la disparition de militaires après la récente réélection du président sortant, Idriss Itno Deby. Le porte-parole du Quai d’Orsay a souligné l’inquiétude de la France et de ses partenaires de la communauté internationale. Il a émis le souhait d’une enquête des autorités tchadiennes, permettant « de faire toute la lumière sur ces affaires ». Réunion avec les oppositions soudanaises En effet, le centre pour le dialogue humanitaire a organisé à Paris, une réunion avec les oppositions soudanaises, en présence des envoyés spéciaux de la communauté internationale, dont l’Allemagne, les Etats-Unis, la Norvège, le Royaume-Unis, l’Union européenne et la France, à laquelle le gouvernement soudanais a dénoncé la participation d’un officiel français, soulignant que cette rencontre des mouvements rebelles appelaient au renversement du régime du président Al-Béchir. Selon Romain Nadal, « l’objectif de la réunion était simplement de faire le point, avec les oppositions soudaines, sur le dialogue national, initié par les autorités soudanaises, dont le but est de régler, par la négociation, les problèmes politiques et sécuritaires du Soudan ». A la sortie de la rencontre, les oppositions soudanaises ont annoncé un cessez-le-feu pour une période de six mois. La situation politique et sécuritaire en république démocratique du Congo Le porte-parole du Quai d’Orsay a fait part des préoccupations de la France sur la dégradation de l’environnement politique et sécuritaire dans le pays. Pour lui, la priorité doit aller à « la préparation active et de bonne foi des élections, seule source de légitimité populaire », mais soulignant qu’« il appartient aux autorités congolaises d’assumer leurs responsabilités à cet égard ». Toutefois, il a appelé, au nom de la France, au respect de l’état de droit « afin qu’un débat s’engage dans la perspective des élections ». Puis il est revenu sur la recrudescence des exactions au Nord-Est du pays, condamnée par la France. Noël Ndong Notification:Non |