Crise centrafricaine : la France prête à intervenir22-11-2013 18:16 « L’ONU va donner une permission d’intervenir aux forces africaines, à l’Union africaine et également à la France », a déclaré, le 21 novembre, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, sur la radio française RTL. Il a rappelé que la Centrafrique s’enfonçait dans le chaos « Ce ne sera pas du tout le même genre d'intervention qu'au Mali, ce ne sera pas aussi massif et aussi durable», a indiqué Laurent Fabius. Le Conseil de sécurité des Nations unies va engager, le 25 novembre, une discussion sur la base du rapport présenté au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Une nouvelle résolution devrait être adoptée au début du mois de décembre. Toutefois, il n’est pas exclu que la France intervienne avant la décision de l’ONU, en fonction de l’évolution de la situation. Elle serait prête à renforcer son dispositif de 400 soldats d’ici la fin de l’année et à augmenter son engagement dans le cadre d’un mandat de l’ONU pour appuyer la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) en cours de déploiement. Les États-Unis viennent d’annoncer une aide de 40 millions de dollars à cette force africaine, mais restent dubitatifs sur la capacité du gouvernement centrafricain à mettre un terme à la violence. Laurent Fabius craint que le pays ne devienne « un sanctuaire terroriste ». Une seconde résolution visera à transformer d’ici la fin 2013 la Misca en une opération de paix. Elle devrait donner le feu vert à une intervention panafricaine appuyée par la France, destinée à aider le gouvernement de transition de la Centrafrique à rétablir l’ordre. Noël Ndong |
