Rentrée scolaire 2015- 2016 : la gestion des dossiers de transfert, d’un établissement à un autre, avance normalementSamedi 1 Octobre 2016 - 19:26 Du 22 août au 30 septembre, l’on observe une forte demande de transferts des élèves à la Direction de l’orientation et des œuvres scolaires (Doos) sise dans l’enceinte de l’établissement primaire Fraternité
Cependant à la direction départementale de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, certains élèves et parents ont donné une somme de 2500 Francs CFA pour effectuer des transferts. Cette question a suscité la curiosité des élèves et parents quant à la gratuité scolaire. A cet effet, le directeur de l’orientation et des œuvres scolaires, Remy Alain Blaise Boumba a insisté sur la gratuité des transferts en 2015-2016, et a expliqué qu’une note a été prise par le ministre de tutelle selon laquelle les transferts seront payants en 2016-2017. Selon lui, ces frais de transfert s’élèveront à 2500 francs CFA. « La gratuité scolaire par rapport au décret présidentiel ne prend pas en compte les transferts scolaires ou le mouvement des élèves d’un établissement à un autre. Elle concerne les manuels scolaires, les frais aux examens d’Etat ainsi que la scolarité des enfants, avant d’ajouter que ces frais pourraient aider la commission lors des travaux », a-t-il dit. Des mesures prises pour la gestion des dossiers Cette année, la commission de gestion des transferts a été mise en place à temps, contrairement à l’année dernière. Cette année, la commission a établi une stratégie permettant d’identifier les dossiers à base d’un premier talent portant un numéro, explique le directeur. La mesure a été prise, vu l’affluence des usagers, afin de permettre à la commission d’examiner minutieusement les dossiers. Le talon provisoire, poursuit-il, permet à l'élève de fréquenter dans l'établissement sollicité en attendant le récépissé définitif deux semaines plus tard. La DOOS a l'habitude d’assurer le mouvement des élèves d'un établissement à l'autre jusqu'au 15 septembre au plus tard. Cette année, avec la forte demande du côté des élèves, la commission regardera avec la hiérarchie s’il y a lieu d’accorder quelques semaines aux retardataires. Par ailleurs, les vendeurs des différents marchés de Brazzaville se plaignent de la vente au ralenti. « Nous avons commencé à vendre depuis mais le constat est que l’argent ne circule pas malgré le paiement des salaires. Ceci n’est pas dû à l’augmentation des prix de vente des fournitures scolaires parce qu’il n’y a pas de différence de prix s’il faut comparer à l’année dernière », a confié un vendeur du marché Total.
. Lydie Giisèle Oko Légendes et crédits photo :les demandeurs de transferts (adiac)
les fournitures scolaire (adiac) Notification:Non |