Centrafrique : situation préoccupante entre les forces militaires

24-12-2013 14:21

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La Force africaine en Centrafrique (Misca), a ouvert une enquête après la mort deux personnes lors d’une manifestation contre la présence des militaires tchadiens. Ces derniers auraient eu quelques accrochages avec les forces burundaises

Le chef de la Misca, le général Martin Tumenta-Chomu  va réorganiser sa force pour « plus d’efficacité ». On apprend que les forces tchadiennes ne seront plus en charge de la sécurité de Bangui, et qu’elles seront cantonnées dans le nord du pays.

Le général Martin Tumenta-Chomu  a indiqué que « la sectorisation de la ville de Bangui est en cours. Bangui est sectorisée de manière à être occupée, d’ici peu, par les troupes burundaises et les troupes congolaises. Les forces tchadiennes de la Misca vont recevoir un secteur qui est plus au nord, tout comme d’autres troupes. » Mais cette réorganisation est globale, selon lui. L’objectif du chef de la Misca étant de prendre plus efficacement « des positions sur la ville de manière à ramener les populations tout près des militaires, de manière à ce que les populations se sentent plus sécurisées », a-t-il déclaré. 

Alors que les tensions s’aggravent, un ancien ministre a eu des propos maladroits, affirmant que le nord du pays pourrait être amené à demander son indépendance, coupant le pays en deux, au sud avec une majorité chrétienne, et au nord avec un majorité  musulmane.

Au cours d’une opération de désarmement, où trois anciens rebelles de la Séléka auraient été tués au quartier PK5, les musulmans s’en sont pris aux forces françaises qui interviennent dans le cadre de l’opération Sangaris. Ils ont manifesté leur colère et taxé les forces françaises de « partialité » en faveur des chrétiens.

 

Noël Ndong