Économie
Le partenariat conclu entre la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville et l’Institut congolais de l’audit et du contrôle interne (ICACI), permettra désormais à ces deux institutions de promouvoir la bonne gouvernance au sein des entreprises congolaises à travers des audits internes.
Cette convention de partenariat signée récemment, prévoit un certain nombre d’activités à réaliser de commun accord, conformément aux textes d’application qui régissent cette collaboration technique.
Il s’agit notamment du contrat d’organisation du degré professionnel de l’audit interne (DPAI), de la convention de mise œuvre du séminaire de formation et les cours de préparation au degré professionnel de l’audit interne.
Ces textes permettront donc à ces deux institutions, de proposer des séminaires de formation en faveur des ... Lire la suite
Ces changements majeurs concernent principalement la forme des statuts et la fixation du capital minimum pour les sociétés d’action à responsabilité limitée (Sarl). Ils sont repris intégralement dans l’Arrêté interministériel n° 002/CAB/MIN/JGS&DH/014 et n°243/CAB/MIN/FINANCES/2014 du 30 décembre 2014.
La RDC rejoint ainsi d’autres pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) en procédant à son tour à une meilleure détermination de la forme des statuts et la fixation du capital social de la Sarl. Selon le Comité de pilotage de l’amélioration du climat des affaires et des investissements (CPCAI), le nouvel arrêté interministériel comporte beaucoup d’avantages.
La première grande innovation est l’authentification des statuts qui cesse d’être une obligation légale en RDC. Comme le confirme ... Lire la suite
La somme importante de fonctionnement et d’investissement affectée au Projet de gestion des écosystèmes périphériques au parc national Nouabalé-Ndoki (Progepp) est pour l’exercice 2015.
Le recrutement de dix écogardes en complément à l’effectif existant, leur formation ainsi que le suivi des activités autour du parc sont, entre autres, les activités inscrites dans le nouveau calendrier du Progepp. C’est ce qui ressort de réunion du comité de pilotage annuel dudit projet tenue le 5 janvier à Pokola, dans le département de la Sangha, sous la présidence du directeur général de l’Économie forestière, Joachim Kondi.
Outre la question du budget, celle relative au cadre d’organisation dudit comité a été évoquée. Généralement tenue dans la Sangha, la réunion du comité de pilotage du Progepp devrait aussi avoir lieu dans la Likouala et à ... Lire la suite
La décision du ministre Bahati au sujet du contrôle économique est en vigueur sur toute l’étendue du pays.
Le sursis accordé par le gouvernement central aux entreprises court du 1er janvier au 28 février. Il suspend tout contrôle du ministère de l’Économie jusqu’à l’épurement de ce délai.
Selon le communiqué de presse signé le 29 décembre 2014 par le nouveau ministre en charge de l’Économie nationale, Pr Modeste Bahati Lukwebo, ce moratoire est une réponse du gouvernement à la demande formulée par le patronat de la RDC, en vue de permettre aux entreprises de clôturer sereinement l’exercice comptable.
Le secrétaire général à l’Économie a été, quant à lui, instruit pour prendre des mesures d’encadrement pour l’observance et l’application de cette décision.
Le document annonçant cette décision du gouvernement de la République, par le ... Lire la suite
Continent au taux de bancarisation le plus faible du monde (10%), l’Afrique construit son modèle grâce au mobile banking. C’est une innovation africaine par laquelle le portemonnaie physique est transformé en portefeuille électronique. En République du Congo, plus de 500.000 Congolais sur les 2,6 millions d’abonnés que compte la société de téléphonie mobile Airtel Congo sont déjà financiarisés grâce à un nouveau service appelé «Airtel money». Cette nouvelle opportunité technologique a plusieurs implications ayant grand impact dans la vie socio-économique des populations.
Selon les spécialistes du secteur bancaire, l’insuffisance des revenus, l’irrégularité des salaires, l’inaccessibilité aux services bancaires et la pauvreté justifient la faiblesse de la bancarisation en Afrique. Depuis une quinzaine d’années, ce continent a vu se multiplier des ... Lire la suite
Le secteur bancaire se retire progressivement de cette activité pour des raisons de sécurité, mais ce retrait observé depuis un certain moment aura à terme un impact négatif sur le fonctionnement des transferts d’argent vers les pays en dévelopement qui en ont le plus besoin pour augmenter leurs revenus nationaux.
Les raisons évoquées par le secteur bancaire pour justifier cette attitude de prudence sont de divers ordres. Il y a le souci d’éviter toute exposition aux circuits liés au blanchiment d’argent et au financement des organisations terroristes. Pour les grandes banques, l’idée est d’arriver à éliminer toute forme de risque de leurs activités. Comme l’explique la Banque mondiale (BM), le processus de retrait des banques du marché des envois de fonds empêchera au fil du temps les opérateurs de transfert d’argent de continuer à fournir ce genre ... Lire la suite
À l’instar des autres pays producteurs du pétrole au sud du Sahara, au Congo, l’année 2014 aura été marquée, au plan économique, par la baisse des cours du pétrole dont le prix du baril est passé de 110.63 à 57,59 dollars ces six derniers mois. Un effet qui a conduit le gouvernement à rééquilibrer le budget de l'État exercice 2015 arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 3 069.750.000.000 FCFA contre 3 639 864 000 000 initialement.
Cette chute des prix du pétrole suscite inquiétude chez nombre d’observateurs de la situation financière. Ceci, au regard du niveau élevé des investissements publics. « L’actuel repli des cours internationaux rend d’autant plus urgent le retour à un sentier de rééquilibrage budgétaire du Congo à compter de 2015 », prévient le Fonds monétaire international au terme de sa dernière mission menée du 11au ... Lire la suite
Le président de la République a exprimé la gratitude appuyée de la Nation à tous les acteurs de la consolidation de la croissance économique dans tous les secteurs de l’activité nationale.
Joseph Kabila a cité le cas des artisans congolais qui contribuent sans relâche à cette embellie économique. Très souvent anonymes, a-t-il soutenu, ils sont des millions de compatriotes à façonner une "nouvelle économie prospère à l’aide d’une houe, d’une bêche ou d’une machette". Au-delà, il y a ceux qui s’organisent "dans des bureaux ou descendent au fond d’une mine". Un hommage mérité également à ceux qui montent "sur des tracteurs, prennent les pirogues ou cultivent la terre" pour nourrir des millions de Congolais. Ensemble, ils consolident chaque jour un peu plus les perspectives économiques de la RDC, et contribuent à cet effet à créer le miracle ... Lire la suite
Le déjeuner de travail sur l'attractivité du Congo, organisé par SDA en avril dernier à Paris, se concrétise par un voyage d'affaires dans deux des quatre zones économiques spéciales.
Si l'essentiel des résolutions du déjeuner de travail parisien du 12 avril à la Maison de la Chimie portait sur l'attractivité de la destination d'affaires au Congo, l'organisation d'un voyage sur place était, parmi les préconisations, la plus attendue par les participants venus en nombre. Elle avait remporté l'adhésion de plusieurs porteurs de projets à réaliser dans les zones spéciales. La promesse avait été faite par les organisateurs d'accompagner les projets à forte valeur ajoutée et de faciliter aux investisseurs leurs visites au Congo.
Pour le début 2015, SDA organise un voyage intitulé « Cap sur l’émergence du Congo » du 23 février et le 1er mars. À l'heure de ... Lire la suite
Désiré Mandilou, professeur d’économie, est aujourd’hui économiste en chef de l’African advisory board, Think-Tank dédié à la rationalisation des choix de politique économique en Afrique. Il revient pour Les Dépêches de Brazzaville sur la chute drastique des cours du pétrole qui a perdu près de 50% de sa valeur les six derniers mois. Entretien.
L’OPEP joue d’habitude le rôle de régulateur des cours du brut en ajustant sa production à la demande mondiale. Or dans des déclarations récentes le ministre saoudien du Pétrole, Ali Al-Naimi, a laissé entendre que son pays n’avait pas l’intention de baisser sa production laissant augurer des prix durablement bas. Leurs réserves financières leur permettraient de supporter des prix bas pendant deux ans. Qu’en est-il pour le Congo ?
Cela s’avèrera plus difficile pour le Congo de pouvoir supporter une ... Lire la suite