Afrique-Monde
Les avocats de l’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, ont annoncé le lundi 16 mars, qu’ils se pourvoient en cassation contre le verdict condamnant à 20 ans d'exclusion leur cliente. Le procureur général a fait savoir, lui aussi, qu’il entend contester l’arrêt de la cour d’assises d’Abidjan.
« On s'est pourvu en cassation. La procédure est irrégulière et doit être frappée de nullité », a indiqué Habiba Touré, une avocate de madame Gbagbo. L’annonce du pourvoi de Simone Gbagbo ne surprend personne. Le 9 mars dernier dès la publication du verdict, les avocats de Simone Gbagbo, avaient promis contester la décision de la cour, qu’ils qualifiaient « d’inadmissible » et dénier de tout fondement.
« Dans la vie d’une personne, prendre 20 ans d’emprisonnement, ce n’est pas 20 jours. Et puis 20 ans, si ça repose sur des faits, sur des ... Lire la suite
Le ministre algérien de l’Énergie, Youcef Yousfi, et son homologue angolais du Pétrole, Jose Maria Bothelo de Vasconcelos, ainsi que l’ambassadeur du Nigeria en Algérie, Haruna Ginsau, se sont réunis, le 17 mars à Alger, pour évaluer la situation du marché pétrolier marqué actuellement par la forte chute des prix du brut.
À l’issue de la réunion tenue à huis clos au siège du ministère de l’Énergie, Youcef Yousfi, a déclaré que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’initiative du président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui consiste à renforcer le dialogue et la concertation entre tous les pays exportateurs de pétrole, membres ou non membres de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
« Il s’agit d’échanger les analyses sur le marché pétrolier à court et moyen termes, de voir quels sont les impacts de la baisse des ... Lire la suite
RDC/Arrestation des militants de la société civile : le Burkina demande la relaxe de Sidro Ouédraogo
Le 16 mars, le Burkina Faso a demandé la libération de son ressortissant arrêté le dimanche dernier à Kinshasa, à l’occasion d’une rencontre destinée officiellement à sensibiliser la jeunesse sur les questions de gouvernance et de démocratie.
En plein débat sur un éventuel troisième mandat du président congolais Joseph Kabila, le citoyen burkinabé a été arrêté en compagnie de militants sénégalais et congolais, pour tentative de déstabilisation du pays.
L'organisation "Balai citoyen" a également appelé à la libération, "sans condition" de Sidro Ouédraogo et des membres de la société civile sénégalaise arrêtés avec lui. « Notre camarade n'était porteur ni d'un message de guerre, ni de subversion au Congo, il était là pour apporter un message de paix et de partage d'expérience avec le peuple et la jeunesse de la RDC », a soutenu Smokey, ... Lire la suite
La 7e réunion du Groupe international de contact sur la Centrafrique s’est tenue le 16 mars à Brazzaville. Une occasion qui a permis d’échanger avec la délégation de ce pays sur les enjeux de la situation intérieure nationale, mais aussi d’évaluer et de mobiliser des ressources pour la cause centrafricaine.
Toutes les personnalités qui sont montées à la tribune ont demandé aux Centrafricains d’œuvrer à la mise en œuvre inclusive et consensuelle de la feuille de route de la transition. Les intervenants ont insisté pour que cette prochaine rencontre soit l’occasion de mettre en exergue l’accord de cessation des hostilités signé à Brazzaville le 23 juillet 2014 à l’issue du Forum de réconciliation nationale qui s’y était tenu.
Le ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Basile Ikouébé, dont le pays assure la médiation dans ... Lire la suite
Brazzaville a accueilli, le lundi 16 mars 2015, la 7ème réunion du Groupe international de contact sur la Centrafrique (GIC-RCA). Le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Toussaint Kongo-Doudou, qui a pris part à cette réunion s’est confié aux Dépêches de Brazzaville.
Comment vous avez apprécié l’accueil des autorités congolaises notamment cette parade par bateau, ce dimanche, organisée par le ministre congolais des Affaires étrangères et de la coopération, Basile Ikouebe ?
T.K-D : Je voulais tout d’abord remercier les autorités congolaises, en l’occurrence, le médiateur international Denis Sassou N’Guesso et le ministre des Affaires étrangères, Basile Ikouebe pour leurs actions incessantes en faveur de mon pays. Dernièrement, le ministre Basile Ikouebe s’est rendu à Bangui pour remettre certaines choses sur les rails et aider les ... Lire la suite
Conakry (Guinée) a accueilli, la semaine dernière, la 16e conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), en présence des présidents mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, Ibrahima Boubacar Kéita du Mali, Macky Sall du Sénégal et Alpha Condé de Guinée.
La Guinée a réintégré l'OMVS en 2006. Alpha Condé a réitéré l'engagement de son pays sur le fleuve Bafing, à travers plusieurs sites dont le barrage de Koukoutamba. Mohamed Abdel Aziz est revenu sur les acquis engagés sous sa mandature, à savoir l'inauguration du barrage de Félou (60 MW) et la pose de la première pierre de l'aménagement de Gouina, d'une puissance de 140 MW.
En clair, l'OMVS s’oriente vers une politique d’énergie commune qui permettra d’exploiter les ressources communes disponibles et, à terme de créer un marché ... Lire la suite
Kuang Weilin est le premier ambassadeur chinois à obtenir ses lettres de créance à l'Union africaine (UA).
L'ambassadeur a pris ses fonctions, le 13 mars, à Addis-Abeba (Éthiopie) avec pour objectif « d'étendre et de renforcer les relations » entre la Chine et l'Afrique. La Chine devient le 2e pays après les États-Unis à disposer un ambassadeur exclusivrment chargé des relations avec l'organisation panafricaine.
Kuang Weilin a déclaré que son pays doit consacrer « plus d'attention et plus de ressources à l'Afrique », faisant remarquer que pendant de longues années, la Chine s'est appuyée sur la coopération bilatérale d'État à État. Avec cette nouvelle mission, nous ajoutons une dimension multilatérale. « La Chine veut montrer à l'Afrique et au monde qu'elle est prête à faire plus avec l'Afrique », a-t-il précisé. La création, en 2014, d'un fonds ... Lire la suite
Jour pour jour, les statuts de la Coordination des Associations Congolaises de France, en sigle CACF, ont été déposés à la préfecture le 15 mars de l’année dernière. À l’issue de l’Assemblée générale du 21 février de cette année, Gaston Arrauh Massala Pinda a été élu président. Il répond aux questions des Dépêches de Brazzaville
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Quelle place donnez-vous à la CACF dont vous avez la charge aujourd’hui ?
Gaston Arrauh Massala Pinda (GAMP) : La CACF est une association de loi du 1er juillet 1901, ouverte aux associations de la société civile congolaise à l’étranger. Elle a pour but de les fédérer et de constituer avec celles-ci une structure de solidarité, d’échanges et de partage de compétences et expériences. À l’image des collectifs associatifs des Africains de l’Ouest, elle répond à la ... Lire la suite
Lancée en avril 2014 en soutien à l’opération française Sangaris, la mission européenne en République Centrafricaine s’est achevée le 15 mars. Elle avait été mise en place pour contrôler l’aéroport, puis sécuriser deux arrondissements (3e et 5e) de Bangui qui ont été le théâtre d’affrontements communautaires.
Avec un effectif de 700 militaires au total, dont des gendarmes contre un millier d’hommes initialement prévu, la mission a trouvé du succès auprès de la population à Bangui.
Au terme de la mission d’Eufor-RCA, son patron, le général Philippe Pontiès qui n’a pas caché sa satisfaction a déclaré, « Si on compare la situation d’aujourd’hui à celle qui prévalait il y a un an, on a des raisons d’être collectivement fiers ».
Après le départ d’Eufor-RCA, l’Union européenne garde encore une implication militaire en Centrafrique. ... Lire la suite
Le chef de l'État kenyan Uhuru Kenyatta était poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité commis après l'élection président de décembre 2007. Ce retrait met fin à la procédure et oblige la CPI à retirer sa citation à comparaître à l'encontre de Uhuru Kenyatta.
Mais l'accusé a souligné le droit de présenter de nouvelles charges contre l'accusé à une date ultérieure, sur la base de « circonstance de faits identiques ou similaires, si l'accusation obtenait des éléments de preuve suffisants pour soutenir cette approche ». Pour la procureure Fatou Bensouda, il n' y a pas assez de preuves « pour prouver, au-delà de tout doute raisonnable, la responsabilité criminelle présumée de Monsieur Kenyatta ».