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Omer Massoumou, enseignant en lettres et poète, et Jean-Blaise Bilombo Samba, docteur en pharmacie et également poète, ont produit une anthologie des poésies du Congo-Brazzaville sous le titre Voici ma tête congolaise. Une manière pour eux de faire un bilan, mais aussi de combler le manque d’ouvrages de référence en la matière.
Voici ma tête congolaise, qui paraîtra aux Éditions Jean-Michel Place, est une anthologie de poésie congolaise des origines à nos jours, rassemblant, depuis Le Mauvais Sang de Tchicaya U Tam’si au dernier recueil d’Omer Massem à paraître, Fragment sauvegardé, les meilleurs textes du genre.
Ce projet, lancé en 2013, qui vient d’être finalisé, a permis aux auteurs d’inventorier près de quatre-vingt-quatorze ouvrages en trois cinquante pages. Ce panorama de la poésie, après soixante ans de création littéraire, n’existait pas.
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Le 8 novembre dernier est paru, dans la collection Continents noirs des Éditions Gallimard, J’étais nu pour le premier baiser de ma mère, le premier volume des œuvres complètes de Tchicaya U Tam’si, l’immense poète congolais surnommé « le Rimbaud noir ».
La sortie du premier volume des œuvres complètes de ce monument de la littérature africaine vient couronner une entreprise collective des Congolais pour faire sortir Tchicaya de l’oubli. Un travail de plus d’une année de Boniface Mongo-Mboussa, professeur de littérature francophone à Paris et rédacteur de la revue Africultures, qui signe la préface de cet ouvrage, pour rassembler, avec les enfants de Tchicaya – notamment sa fille –, les différents recueils et entamer une longue bataille juridique concernant les droits, avec le soutien de l’ambassadeur Henri Lopes ainsi que des services ... Lire la suite
" La poésie ne se contente pas d’être un rêve ou un leurre, mais est ancrée dans la réalité profonde des sociétés"
Pourquoi une édition consacrée à la poésie du Bassin du Congo ?
Le Marché de la Poésie est une manifestation qui s’est développée petit à petit au cours de ses trente et un ans d’existence. Aujourd’hui, nous accueillons environ cinq cents éditeurs et revues ainsi que des spectacles. Il y a une dizaine d’années, nous avons décidé de mettre à l’honneur un pays ou une région du monde dans le cadre du Marché de la Poésie et, depuis trois ans, nous avons décidé d’alterner un pays d’Europe et un pays d’un autre continent. Nous avons déjà reçu l’Espagne, la Finlande, les pays nordiques, l’Inde, etc. L’idée de consacrer une édition au Bassin du Congo est née il y a deux ans, au Salon du livre de Paris, sur le stand Livres ... Lire la suite
La collection « Continents noirs » entre bientôt dans sa quinzième année. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru ?
Nous avons commencé dans les tempêtes et les orages et, aujourd’hui, après quatre-vingt-quatre livres publiés par trente-neuf auteurs est venue la saison des lauriers. Les auteurs ont été consacrés par de nombreux prix : le prix Étonnants Voyageurs, le prix Ahmadou-Kourouma, le prix des Cinq-Continents, etc., outre le prix Renaudot pour Notre-Dame du Nil de Scholastique Mukasonga (salué par le public avec 80 000 exemplaires). Cette jeune et forte littérature me semblait ghettoïsée avant « Continents noirs » ou persillée chez les grands éditeurs. Grâce à Antoine Gallimard, nous avons ouvert grand les portes de notre prestigieuse maison d’édition pour qu’y entre le large fleuve des écrivains africains et de la diaspora. Gallimard ... Lire la suite
Attribué par Livres et Auteurs du Bassin du Congo, le prix Mokanda récompense un parcours littéraire, mais surtout l’ensemble de l’œuvre d’un écrivain francophone, dont les textes s’inspirent de l’Afrique et célèbrent le continent.
La création du prix
Fort du succès du stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo au Salon international du livre de Paris depuis 2010, le comité de pilotage a pris l’initiative de créer le prix littéraire Mokanda en 2012, à l’issue de trois années successives de participation.
Le choix du nom
En lingala (langue vernaculaire des deux Congo), « mokanda » désigne aussi bien du papier imprimé qu’un écrit (document, courrier, correspondance). Il qualifie également les diplômes scolaires ou universitaires.
Le comité de pilotage et les membres du jury
Pour mener à bien l’organisation du prix Mokanda, un comité de pilotage ... Lire la suite
Au Salon du livre de Paris, le stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo, dont l’idée est née en 2009, s’impose peu à peu comme le rendez-vous incontournable des littératures africaines. Si la vocation du stand est d’abord de valoriser les écritures contemporaines du Bassin du Congo en mettant particulièrement l’accent sur les auteurs et les éditeurs congolais, l’intérêt évident manifesté par les écrivains africains originaires d’autres régions a fait de cet espace une vitrine exceptionnelle de la littérature de tout le continent. Une manière pour les organisateurs de prolonger les actions menées par les librairies-galeries Congo de Brazzaville et de Paris.
L’installation, depuis mars 2010, du stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo au Salon du livre, à l’identité visuelle forte, offre désormais aux écrivains africains un repère dans cette ... Lire la suite
C’est lors d’un point-presse le 7 juin au centre interdiocésain des œuvres de Brazzaville que Mgr Louis Portella Mbuyu, président de la Conférence épiscopale du Congo (CEC), en sa qualité du président de l’Association des conférences épiscopales de la région d’Afrique centrale (Acérac) a annoncé la tenue de cette réunion triennale à Brazzaville du 6 au 13 juillet 2014 sur le thème « La famille en Afrique aujourd’hui ». Il était assisté de l’abbé Mesmin-Prosper Massengo, secrétaire général de l’Acérac
Près de cent cardinaux, archevêques, évêques et des membres de délégations du Vatican, d’Europe, d’Afrique sont attendus à Brazzaville pour prendre part à ces assises triennales, après celles de Libreville (Gabon) en juillet 2011. Mgr Louis Portella Mbuyu, président de la CEC, évêque de Kinkala, président de l’Acérac, a demandé aux ... Lire la suite
La septième édition de la Nuit des griots a lieu le 27 Juin au Cercle culturel pour enfants (CCE), avec au programme le chant, le théâtre et le conte
Organisée conjointement par le Carrefour d’échanges et de promotion en art et culture (Cépac) et le CCE, la Nuit des griots met en lumière les artistes en devenir et les talents confirmés qui, en l’espace d’une soirée, apportent au public joie et plaisir à travers cette activité culturelle. C’est aussi l’occasion pour les griots, conteurs, comédiens de briller afin de se faire remarquer pour postuler aux différents événements culturels qui ont lieu dans le pays et même aileurs.
Cette année, la programmation a choisi les griots Kaly Djatou, Christian Ouissyka, Flad Diamonika, Claude Miawa ; les conteurs Ongali Lembili, la petite Pamphile Helda du CCE, qui sera aussi présente au théâtre avec la pièce La ... Lire la suite
La mode africaine bouge, s’affirme. Le monde en est témoin. La Black Fashion Week l’a attesté avec élégance lors de sa seconde édition à Montréal. Et la présence de créateurs africains sur le marché mondial de la mode n’est plus un concept, c’est une réalité. Fini, l’époque où l’on passait son temps à se regarder le nombril en négociant la présence de nos designers sur les podiums du monde. Fini, l’époque où les grande capitales de la mode n’étaient qu’un rêve inassouvi pour nos designers. Ce temps révolu a désormais fait place à l’ère de l’affirmation du savoir-faire africain dans un univers qui bouge constamment, qui se renouvelle sans cesse, et où l’Afrique trouve toute sa place.
Et quand à Paris il y a quelques jours, le salon de la mode Labo Ethnik finissait de présenter la crème des designers africains les plus en vogues, ... Lire la suite
Spontanément, répondant au seul appel de la musique, une bonne frange de mélomanes avaient pris d’assaut la piste devant la scène du Festival international de percussions dimanche dernier alors que le chanteur était l’avant-dernier à se produire sur le podium de la deuxième édition
Il était presque minuit. Une partie du public, désespéré d’attendre Papa Wemba dont l’état de santé ne permettait pas la prestation, avait décidé de lever le camp, mais ceux qui sont restés, assez nombreux, ont trouvé consolation dans le petit show de Sam Tshintu.
Assez bref, en effet, avec un répertoire composé d’à peine deux titres, Sam Tshintu peut se targuer d’avoir ajouté sa dose à l’ambiance déjà surchauffée. En effet, le public, mis en condition par la prestation précédente assurée par Eddy Mboyo et la Sanza, ne demandait qu’à vivre pleinement les derniers ... Lire la suite