Art-Culture-Média
Hilarion Dinga, le peintre congolais auprès duquel David Makoumbou, décédé le 12 juin dernier, a appris la peinture, s’est exprimé à propos de l’artiste qui a été son ami, son chauffeur, son maçon et ensuite son assistant
David Makoumbou est entré dans l’atelier d’Hilarion Dinga lorsqu’il construisait sa maison sise au 83 de la rue Makoko. « À cette époque-là, il m’apprendra qu’il était maçon. Je lui ai dit que ça tombait bien puisque j’étais en train de construire ma maison, et il y a travaillé. Lorsque la grosse maçonnerie a été terminée, je me suis demandé ce qu’il allait faire et je lui ai donc suggéré de lui apprendre la peinture », explique Hilarion Dinga.
Entre 1974-1975, David Makoumbou apprend donc la peinture aux côtés d’Hilarion Dinga qui le forme d’abord à regarder les tableaux. « Au lieu de le former à la peinture ... Lire la suite
Le poète Lopito Feijó est le représentant de l'Angola invité par Livres et auteurs du Bassin du Congo, co-organisateur du 32ème Marché de la Poésie, pour cette manifestation. Il a été reçu par le corps diplomatique angolais en poste Paris, en marge du 32ème Marché de la poésie.
Le poète congolais Gabriel Mwènè Okoundji, lauréat du Prix littéraire Mokanda, a reçu son trophée et sa dotation des mains du Président du Jury, Henri Lopes, lors de la cérémonie d'ouverture du 32ème Marché de la poésie. Son discours a touché de nombreuses personnes présentes dans l'assistance qui ont souhaité pouvoir se le procurer. Le voici dans son intégralité pour nos lecteurs :
Cher Henri, yaya, kulutu !
De recevoir de tes mains ce Prix est au-delà de tous les honneurs.
Dans mon cœur, dans l’émotion de mon regard et dans les parcelles de ma mémoire, ta simple présence ici à mes côtés, ici à la place Saint-Sulpice, ici devant cet auditoire, revêt pour moi un symbole. Un symbole puissant qui féconde l’offrande. Tous les chemins partent de la poésie et mènent à la place Saint-Sulpice : Rome n’est qu’une escale !
Cher Henri, cher aîné, tu ... Lire la suite
Comme prévu, le ballon rond est actuellement au centre des intérêts de bon nombre d’entre nous. Depuis deux jours, une mobilisation très forte s’organise en faveur des différentes sélections en compétition à cette Coupe du Monde qu’accueille le Brésil. Aussi éparpillé qu’il soit à travers la planète, le public sera tenu en haleine un mois durant. Sa passion pour cette merveilleuse compétition fédérera toutes les émotions et les enthousiasmes.
Du plus petit au plus grand, tous vibreront aux rythmes des joies et des déceptions de chaque équipe. Ainsi donc cet engouement montrera à nouveau combien de tous les sports le football sait mobiliser autant de ferveur, faisant oublier à chacun son train-train quotidien.
Pourquoi ne pas finalement montrer ce même engouement pour les rencontres culturelles mises en place çà et là à travers le pays, pour ne parler ... Lire la suite
Bernard Pivot, journaliste littéraire français de renom, a laissé à la postérité un célèbre questionnaire auquel il avait coutume de soumettre les invités de son émission Bouillon de culture. Nous l'avons à peine retouché et les poètes invités au trente-deuxième Marché de la poésie ont accepté de se plier à l'exercice. Les réponses d'Alima Madina, poètesse du Congo…
Votre mot préféré ?
Une expression coranique qui signifie « Gloire à Dieu le très haut ».
Le mot que vous détestez ?
Séparation.
Le son, le bruit que vous aimez ?
Le vent particulier qui souffle au bord du fleuve Congo
Le son, le bruit que vous détestez ?
La cacophonie musicale.
Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?
Quelle question ! Un blasphème préféré ! Je n'en ai pas !
La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ?
Je suis musulmane, je ne ... Lire la suite
Bernard Pivot, journaliste littéraire français de renom, a laissé à la postérité un célèbre questionnaire auquel il avait coutume de soumettre les invités de son émission Bouillon de culture. Nous l'avons à peine retouché et les poètes invités au trente-deuxième Marché de la poésie ont accepté de se plier à l'exercice. Les réponses de Toussaint Kafarhire, poète du Congo-Kinshasa…
Votre mot préféré ?
Je ne répondrais pas comme une de mes étudiantes américaines que mon mot préféré de la langue française est parapluie. (Rires). Pour moi, ce serait paradis.
Le mot que vous détestez ?
Le mot haine.
Le son, le bruit que vous aimez ?
Celui de l'eau qui coule, comme le bruit d'un ruisseau, l'eau qui coule sur le toit ou sur les fenêtres. Mais aussi le bruit des chants d'oiseau au petit matin.
Le son, le bruit que vous détestez ?
La musique métal.
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Président de l’association Eseh Music and Project, cet artiste-né a mis en place un centre d’éducation musicale et d’encadrement des jeunes le 9 décembre 2009. Ce centre a pour objectif de procurer aux jeunes une éducation artistique. Situé rue Vindza 150 au Plateau des 15-Ans, ce centre accueille 70 enfants, filles et garçons, dont l’âge varie de 7 à 17 ans
Visionnaire, Fredy Mabandza voyait déjà la nécessité d’encadrer les jeunes à l’éducation artistique. C’est comme s’il avait su par télépathie le projet de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) de décréter la Semaine de l’éducation artistique. Cela n’a pas pris de temps, car il aura fallu seulement quelque six mois pour que les experts de l’Unesco se retrouvent à Séoul, en Corée du Sud, du 25 au 28 mai 2010, pour aborder cette question. ... Lire la suite
Bernard Pivot, journaliste littéraire français de renom, a laissé à la postérité un célèbre questionnaire auquel il avait coutume de soumettre les invités de son émission Bouillon de culture. Nous l'avons à peine retouché et les poètes invités au trente-deuxième Marché de la poésie ont accepté de se plier à l'exercice. Les réponses d'Omer Massem, poète du Congo…
Votre mot préféré ?
Aimer.
Le mot que vous détestez ?
Je ne déteste aucun mot.
Le son, le bruit que vous aimez ?
Le bruit d'un bon plat qui mijote sur le feu.
Le son, le bruit que vous détestez ?
Le bruit des fusils, des canons.
Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?
Je n'ai pas l'habitude de jurer, je me l'interdis.
La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ?
Je ne pense pas à cela, je crois en la résurrection.
Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, ... Lire la suite
Bernard Pivot, journaliste littéraire français de renom, a laissé à la postérité un célèbre questionnaire auquel il avait coutume de soumettre les invités de son émission Bouillon de culture. Nous l'avons à peine retouché et les poètes invités au trente-deuxième Marché de la poésie ont accepté de se plier à l'exercice. Les réponses de Gabriel Mwènè Okoundji, poète du Congo…
Votre mot préféré ?
Atmosphère.
Le mot que vous détestez ?
Pitié : si j'en avais la possibilité, je l'excluerai des dictionnaires.
Le son, le bruit que vous aimez ?
Le vent qui éclot de la frondaison des arbres.
Le son, le bruit que vous détestez ?
Le vacarme des salons du livre.
Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?
Merde.
La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ?
Le nénuphar. Il a la possibilité de planter ses racines au fond de ... Lire la suite
Gypsie la Tigresse, ancienne sociétaire du groupe SOS Salsa, mettra sur le marché du disque à partir du 21 juin un maxi single de deux titres, marquant le début de sa carrière solo, avant la sortie de Mon péché sucré
« Après avoir répété que l’album était déjà en boîte, lancé des appels pour trouver des producteurs et un manager pour m’aider à le sortir, j’ai changé de stratégie. » Gypsie la Tigresse est une artiste indépendante qui, avec l’aide de son partenaire Horizon Group, annonce la sortie officielle de ses maxi singles.
Glad Ggy et Totam sont les deux titres de ces maxi singles, qui présentent quatre titres extraits de l’album à venir intitulé Mon péché sucré.
« J’ai choisi la date du 21 juin parce que c’est la fête de la musique. Cette date est symbolique pour moi vu que je vais me produire au restaurant-bar Chez Valentine pour ... Lire la suite