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Né de Tabu Ley et d'une Congolaise de Brazzaville, Mélanie, Charles Tabu s’ouvre aux Dépêches de Brazzaville
Avec les nombreux témoignages, on apprend que Pascal Emmanuel Sinamoyi Tabu, dit seigneur Ley, Pascal Tabu Ley ou Rochereau, n’était pas seulement un très bon chanteur, compositeur, interprète ou parolier. Charles, un de ses fils, complète l’image d’un artiste qui était aussi un excellent père de famille.
« Le poète a eu plusieurs enfants, dont Ina et moi-même, qui sommes issus de la relation avec maman Mélanie née Assemekang, indique Charles. La preuve de son affection envers toute sa progéniture réside principalement, selon moi, dans la chanson Mokolo na kokufa. Plus particulièrement dans deux des strophes : Nakanisa kaka bana oyo nabota… Nakanisa bana ngaï na tinda na poto (À ma mort, je penserai à mes enfants, aux enfants que j’ai ... Lire la suite
Avant même l’arrivée de la dépouille mortelle de l’illustre chanteur, diverses prestations d’orchestres et artistes volontaires de la ville prévues à partir de 19 heures devaient tenir en éveil les mélomanes rassemblés place du Cinquantenaire la nuit du vendredi 6 décembre
Le tout spécial calendrier du gouvernement en guise de dernier hommage à feu Pascal Tabu Sinamoy, alias Tabu Ley, a débuté avec la première grande veillée populaire organisée la veille de l’arrivée à Kinshasa de son corps en provenance de Bruxelles. En marge des cérémonies officielles prévues à partir du lendemain, l’occasion était alors offerte aux Kinois de se lancer dans une série d’éloges et de témoignages en souvenir de cette importante personnalité musicale, tenue à raison pour une icône de l’art d’Orphée des deux Congo.
De l’aéroport de N’Djili où est prévue ... Lire la suite
L’inscription a été rendue publique mercredi, en même temps que se déroulait la huitième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco à Bakou, en Azerbaïdjan
La vielle monocorde, imzad, est un instrument ancestral. Son dossier a été porté à l’Unesco par l’Algérie, même si elle est un héritage commun à deux autres pays. C’est d’ailleurs au même nom de ces autres pays, le Niger et le Mali, que l’Algérie a porté la candidature de l’imzad au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Autour d’un instrument, c’est aussi la mise en avant des pratiques et des savoirs liés à ces contrées qui est ainsi célébrée. Au-delà de la joie et de la promotion d’un artisanat local maîtrisé, l’imzad est aussi devenu le vecteur des traditions orales touarègues. Pourtant la pratique touarègue du ... Lire la suite
Il s’est éteint, Nelson Mandela, rejoignant ainsi d’autres symboles majeurs de l’histoire africaine. Il a inspiré de grandes figures du monde contemporain, tandis qu’en père fondateur de la nation arc-en-ciel, il s’est voulu ni saint, ni demi-dieu, mais un homme, comme les autres. Les hommages qui affluent en sa mémoire depuis l’annonce de son décès sont à la mesure de la figure emblématique qu’il restera. Pour l’Afrique du Sud, il est un père, une autorité morale importante dont la présence vivante influençait la vie de la nation. Il a joué un rôle de pacification de la société sud-africaine après des années de lutte contre l’oppression, la ségrégation raciale posant ainsi les bases d’une nation arc-en-ciel unifiée, multiraciale et consciente de sa diversité dans une acceptation de l’autre, malgré les différents qui gangrènent sa ... Lire la suite
Tabu Ley n’est plus. Le laconisme de cette phrase cisaille le cœur. L’émotion est à la mesure du magistère exercé par seigneur Rochereau au cours de sa longue carrière. Les rideaux viennent lourdement de tomber sur la scène de sa vie. Il est décédé à Bruxelles le 30 novembre. Il avait 73 ans. Il aurait dû naître à Kinshasa. Ses parents décident de le faire venir au monde « au village », comme on dit chez nous. C’est ainsi qu’il naît le 13 novembre 1940 à Sinamuey, dans le Bandundu, sous le nom de Pascal Sinamuey et non Sinamoyi, comme on l’a écrit pendant longtemps. À la faveur du recours à l’authenticité prônée en 1971 par le président Mobutu, il adopte le patronyme de son père, Tabu, auquel il ajoute Ley. Pourquoi Ley ? C’est une énigme. Une part d’ombre de cet immense artiste qui vient de tirer sa révérence. À l’école, on ... Lire la suite
Pressenti comme l’un des fidèles continuateurs de l’œuvre de Pascal Emmanuel Sinamory, alias Tabu Ley Rochereau, dont il interprète déjà avec brio les compositions, Pegguy Tabu Ley, fils biologique de l’icône de la rumba congolaise, se dit prêt à pérenniser l’héritage de son père
« Dieu a fait que nos voix se ressemblent, et il fera ce qui viendra. Je fais la musique parce que j’aime en faire. Si l’opinion pense que je suis celui qui peut pérenniser l’œuvre de papa, cela relève de la volonté de Dieu », a déclaré Pegguy Tabu aux Dépêches de Brazzaville.
Pegguy Tabu qui, peu avant la mort de son père, pensait déjà combler l’absence sur scène de son père affaibli par la maladie croit en l’avenir. Il espère cependant bénéficier du soutien et de l’encadrement de tous ceux qui ont aimé le seigneur Ley ainsi que sa musique. ... Lire la suite
En xhosa, Rolihahla, le prénom qui lui a été donné à sa naissance en 1918, signifie au sens figuré « fauteur de trouble ». Il en a gardé un esprit rebelle et insoumis en s’élevant contre le régime raciste de l’apartheid, en afrikaans « séparation », mis en place en 1948 en Afrique du Sud
Cette politique instituée par le Parti national dirigé par le pasteur Malan repose sur un principe de développement séparé. Le gouvernement affecte les citoyens dans des zones selon des critères raciaux et ethniques dans une Afrique du Sud déjà marquée par le racisme, à majorité noire et minorité blanche. Les lois de ségrégation s’enchaînent et s’intensifient, écrasant les moindres libertés accordées aux noirs.
Quatre ans plus tôt, Nelson Mandela, avocat de formation, avait rejoint le Congrès national africain (ANC) afin de lutter contre la domination politique ... Lire la suite
Ce jour, c’est la clôture de la troisième édition du Basango Jazz Festival, qui pendant trois jours, du 5 au 7 décembre 2013, a accueilli des artistes de la dimension de la chanteuse originaire du Congo-Kinshasa Gasandji et du compositeur libyen Élie Maalouf à Pointe-Noire
Le Basango Jazz Festival, qui a commencé jeudi, est l’un des événements musicaux les plus attendus de l’année. Trois jours de concerts dans lesquels le jazz et la fusion ont été les protagonistes dans la ville. « Jazz, musique métisse » est le titre choisi par les organisateurs pour cette édition. « Le jazz est un mélange de genres, et à la fois tous les genres prennent quelque chose du jazz. Le jazz réunit les différentes cultures du monde », affirme Wilfrid Massamba, directeur du Festival.
Les nombreuses personnes qui se sont donné rendez-vous aux concerts ont eu l’opportunité de ... Lire la suite
Paris. Conférence : Hommage d'Haïti à Aimé Césaire à la Maison des cultures du monde le samedi 7 décembre. L’ambassade d’Haïti en France a voulu souligner la forte empreinte haïtienne dans l’œuvre de Césaire et l’influence de celui-ci sur la création haïtienne en organisant deux tables rondes et un spectacle. Au programme : une table ronde littéraire « Haïti, source d’inspiration » de 15h à 16h30 avec Bonel Auguste, Romuald Fonkoua, Lilian Pestre de Almeida et Françoise Simasotchi (modérée par Christian Tortel), une table ronde politique « Regard de Césaire sur Haïti » de 17h à 18h30 avec David Alliot, Marcel Dorigny, Lyonel Trouillot (modérée par Philomé Robert) et le spectacle Paroles de Créoles de 19h à 20h avec Carlton Rara, Nathaly Coualy, Dominique Canonge, Jean Didier Hoareau et Tintin. 101 boulevard Raspail Paris VI, entrée ... Lire la suite
Contrairement aux deux précédentes éditions quand les concerts se déroulaient dans l’enceinte de la Fondation Basango - située en centre-ville, non loin du marché Plateau - la troisième édition de cet événement musical, lancé ce 5 décembre, se déroule en plein air sur l’avenue Panzou, devant les locaux de la Fondation
Ce qui satisfait les Ponténégrins qui peuvent désormais suivre sans difficultés les spectacles et découvrir les artistes et groupes programmés. « L’idée est judicieuse. Les précédentes éditions se passaient à l’intérieur et comme Basango n’a pas un grand espace, le nombre de spectateurs était limité. Aujourd'hui le festival est ouvert à un public plus nombreux et c’est une bonne chose », a confié un spectateur.
Gansandji, Mbata Kongo, Philippe Boter et Nestelia vont ouvrir l’événement. La chanteuse du Congo ... Lire la suite