Environnement
Prélude à la conférence internationale sur l’exploitation illégale et le commerce illicite des produits de la faune et de la flore sauvages d’Afrique, prévue du 27 au 30 avril, les experts de la Communauté des États de l’Afrique centrale (CÉÉAC) discutent déjà de la question.
L’objectif de leur rencontre est de valider des plans « d’action d'urgence de lutte anti braconnage», un outil ayant pour but d’indiquer les activités que mènera la sous- région les cinq prochaines années.
"Les résultats attendus constitueront la contribution de la sous-région à la stratégie sous-régionale pour la lutte contre l’exploitation illégale et le commerce illicite de la faune et de la flore sauvages d’Afrique ", a indiqué le ministre congolais de l'Économie forestière et du Développement durable , Henri Djombo à l’ouverture des travaux.
Représentant le ... Lire la suite
Faisant suite à la requête congolaise auprès de ses différents partenaires au développement, la France a accepté d’envoyer un ou deux spécialistes pour aider l’équipe déjà organisée localement à rédiger un document qui reprend la contribution nationale volontaire de la RDC dans la lutte contre le changement climatique.
Dans sa démarche, la RDC s’est appuyée sur sa triple casquette de pays membre de l’ONU, pays doté d’incommensurables ressources naturelles capables de soutenir l’action internationale contre le dérèglement climatique et un des pays leaders de l’espace francophone. Pour le pays, il était indispensable de faire le point sur les actions et contributions de la RDC. Selon l’Agence française de développement, il faut prévoir le début des travaux à Kinshasa au courant du mois de mai. Pour les délais, les autorités congolaises ont ... Lire la suite
Les forêts du bassin du Congo sont à 50% certifiées grâce au respect des prescriptions des plans d’aménagement que le Congo a mises en place depuis 2001. 2016 reste une date butoir pour que les concessions forestières du ministère du Développement durable soient aménagées
Le défi de la certification forestière sera relevé en collaboration avec le FSC (Forest Stewardship Council), l’un des standards de certification le plus rigoureux sur le plan social et environnemental.
Le ministre du département concerné, Henri Djombo, a signé le 24 avril à Brazzaville, un accord de coopération avec le président directeur général du FSC International, Kim Carstensen. Cet acte d’engagement traduit la volonté du Congo de renforcer la collaboration dans la promotion de la gestion durable des forêts et notamment du commerce responsable de bois.
Une disposition prise car ... Lire la suite
Répondant aux questions de la socité civile de la RDC, le week-end dernier, l’ambassadeur Climat de la France pour l’Afrique, Stephane Gompertz, a partagé son idée d’associer l’ensemble des communautés à travers le monde à l’élaboration du plan environnemental.
La France avait commis cette même erreur, selon Stéphane Gompertz, de ne pas associer les paysans et les éleveurs au moment d’aménager ses parcs naturels. D’abord, les gens ont été complètement spoliés, a-t-il rappelé. Et lorsqu’il a fallu réintroduire des ours et des loups, ces animaux ont commencé à dévorer les moutons, a-t-il ajouté. Pour y faire face, il a fallu trouver des solutions en y associantjustement les éleveurs. Aussi la conférence de Paris contre le dérèglement climatique devrait-elle tracer la voie vers un accord global après celui de Kyoto inappliqué à ce jour. « Il ... Lire la suite
La République française va abriter en novembre- décembre 2015 la conférence sur la COP21. En prélude à ces assises qui réuniront les pays de la planète à Paris, l’ambassadeur de France en République du Congo, Jean Pierre Vidon, a été reçu par le ministre congolais du Tourisme et de l’environnement, Josué Rodrigue Ngouonimba.
Les deux hommes d’Etat ont évoqué deux sujets au cours de cette rencontre ; le tourisme d’une part et l’environnement de l’autre. Le tourisme parce que l’ambassadeur de France est convaincu qu’il est nécessaire de développer le flux touristique entre son pays et le Congo, mais aussi entre le Congo et son pays la France, et d'avoir pour cela des marges importantes.
Quant au principal sujet qui a été celui de l’environnement, il était important que les deux hommes d’Etat évoquent cet aspect, en prélude à cette ... Lire la suite
À quelques jours de l’ouverture de la conférence internationale sur l’exploitation illégale et le commerce illicite des produits de la faune et de la flore sauvages, le ministère de l’Economie forestière et du développement durable affûte les armes pour prévenir la réussite de l’évènement. Le 21 avril, il a organisé à Brazzaville une réunion d’information à l’attention du corps diplomatique accrédité au Congo. Objectif : inviter ces derniers à obtenir de leurs pays respectifs, les listes complètes des participants pour des besoins de prise en charge.
Plusieurs diplomates, tant d’Afrique que d’Europe, accrédités au Congo ainsi que les représentants de quelques institutions onusiennes, ont pris part à cette communication à valeur de sensibilisation, sur cette réunion qui se tiendra du 27 au 30 avril prochain à Brazzaville, sur le thème : «... Lire la suite
Comme bien d'autres avant eux, les agents du ministère des Voies navigables et de l’Économie fluviale ont fait le déplacement de Bambou-Mingali, le 17 avril dernier. Autour de leur ministre, Gilbert Mokoki, ils ont réussi l'exploit de poser 11.420 plants d’acacias sous terre, soit une superficie de 10 hectares.
À propos de l'acacia, les spécialistes disent qu'il s'agit d'une légumineuse qui a la capacité de capter l’azote afin de fertiliser le sol. Il est utilisé en association avec les cultures vivrières dans le cadre de l’agroforesterie. Les cultures qui s’adaptent avec l’acacia sont entre autres : les tubercules de manioc, l’arachide, le maïs, les patates, etc.
« Il y a un lien entre les arbres et les cours d’eau. L’acte posé va contribuer à réduire les dégâts parce que le phénomène de la désertification est très complexe. Le PRONAR vise à ... Lire la suite
Le Programme national d'afforestation et de reboisement concerne tous les acteurs du pays. Le Parti pour l’unité et la République (Club 2002 Pur) a mobilisé ses militants et s'est rendu au village Bambou-Mingali, dans le district d’Ignié au Nord de Brazzaville, le 18 avril. Conduits par leur secrétaire général, Juste Mondélé, les militants de ce parti ont procédé au planting d’eucalyptus.
Ce planting d’arbres s’est déroulé sur une étendue de dix hectares. Sur le terrain, l’opération a été supervisée par la coordonnatrice du Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar), le Dr. Rosalie Matondo. Peu avant le planting, elle a donné des explications sur la démarche à suivre pour planter l’espèce, le retrait du plant dans les alvéoles et d’autres directives utiles.
Cette activité a regroupé tous les militants des arrondissements de ... Lire la suite
Le prix Goldman pour l’environnement est remis annuellement à des défenseurs de l’environnement répartis en six zones géographiques : l’Afrique, l’Asie, l’Europe, les nations insulaires, l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et du Sud.
Cette récompense lucrative offerte aux militants défenseurs de l’environnement à titre individuel est d’une valeur de 175 000 dollars. Cette année, c’est la Kenyane qui a remporté cette prestigieuse distinction pour avoir mené une campagne contre une usine de recycle des batteries. L’industrie était accusée de menacer la santé d’une communauté dans la ville de Mombasa.
Alors employée dans cette usine, Phyllis Omido a été poussée à agir après que son bébé a été diagnostiqué d’un empoisonnement au plomb. Plus tard, soit après avoir quitté son emploi en 2009, la jeune dame discuta avec les membres ... Lire la suite
C’est dans le but de sensibiliser l’humanité aux questions environnementales qu’il avait été institué, depuis 1970, une journée mondiale de la terre. La planète nourricière et porteuse de l'humanité mérite protection au regard de la nature destructrice des activités que pratiquent ses habitants.
En rapport avec cette journée, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, demandait à la population mondiale en 2014 de prendre soin de notre terre nourricière : « Prenons soin de notre terre nourricière, afin qu’elle puisse continuer à prendre soin de nous, comme elle l’a fait pendant des millénaires ». Et de son côté, en mars 2005, l’Unesco publiait la première évaluation des écosystèmes pour le millénaire, un rapport accablant sur l’impact de l’homme sur la planète. Car il avait été remarqué qu’au cours de ... Lire la suite