Environnement
S'alimenter va représenter un réel défi pour plus de 50 millions de personnes durant la période de soudure, l'été prochain. C'est la conclusion de la récente enquête menée par des agences des Nations unies et des organisations non gouvernementales dans dix-sept pays.
Menée en coordination avec les gouvernements et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, l'enquête inclut des pays d’Afrique centrale (Cameroun). Selon l’étude, 52 millions de personnes auront du mal à se nourrir pendant la période de soudure, qui s'étend de juin à août. Cela représente 4 millions de personnes supplémentaires par rapport à la même période l'année dernière.
Dans le détail, 12% de la population, soit une personne sur dix, auront des difficultés pour accéder à des aliments salubres et nutritifs en Afrique de l'Ouest et centrale au cours de cette ... Lire la suite
A en croire une étude publiée dans la revue Science, la transmission du paludisme pourrait diminuer en Afrique dans les prochaines années, en raison du réchauffement climatique.
L' étude menée par trois chercheurs de l’Université de Leeds, en Angleterre, va aussi permettre d’améliorer la lutte contre le paludisme. Avec le réchauffement climatique, et le lot de difficultés qu’il entraîne, notamment le manque d’eau, le moustique responsable de l'épidémie de paludisme va trouver moins d'habitats en Afrique. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de l'étude ont cartographié beaucoup plus finement qu'auparavant les zones de précipitation sur le continent. L’autre avantage se trouve dans la méthode. Cette dernière leur permet de définir plus précisément les zones de contamination actuelles pour lutter plus efficacement contre l'épidémie.
Des ... Lire la suite
Le chef de l’Etat congolais a été récompensé pour son engagement en faveur de la protection de l’environnement, ses actions et son œuvre littéraire.
La cérémonie a eu lieu le 11 mai, à 0yo (Cuvette), en présence des membres de la prestigieuse institution et de plusieurs personnalités congolaises. Dans son mot de circonstance, le Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences d’outre-mer, Dominique Barjot, a loué la disponibilité du président Denis Sassou N’Guesso dans la mobilisation des partenaires autour des questions environnementales : « Déterminé à y parvenir et conscient des enjeux, vous avez tenu à proposer à vos pairs d’engager l’humanité vers une décennie africaine et mondiale de l’afforestation. Joignant la parole à l’acte, vous avez organisé l’année dernière le sommet des trois bassins forestiers tropicaux et proposé ... Lire la suite
La présentation des résultats obtenus pendant les deux ans d’études que l’association Renatura Congo a menées sur les cétacés, notamment les dauphins et baleines à bosse du Congo, a été faite au cours du premier atelier multi-acteurs co-organisé avec l’Institut de recherches en sciences exactes et naturelles (Irsen).
L’activité a eu lieu le 6 mai dans la salle de conférence de l'Irsen, dans l’arrondissement 2, Mvou-Mvou. Ce premier atelier multi-acteurs sur les cétacés, initié par l’association Renatura Congo, a réuni un nombre important de représentants des administrations, entreprises, société civile et divers acteurs en lien avec le milieu marin et l’activité maritime. Réalisée avec le soutien du Programme des petites initiatives (PPI) du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) et l’ambassade ... Lire la suite
L’Association pour l’environnement et le développement durable (Apedd), une organisation non gouvernementale congolaise, a réalisé une enquête sur l’état de dégradation des terres des départements du Congo, de décembre 2023 à février 2024. Le rapport publié le 22 avril 2024, marquant la Journée internationale de la terre, indique que la destruction de la couverture végétale par l’agriculture itinérante sur brulis fait partie des principales causes de la dégradation des terres des départements du Congo.
Les modes de production et de gestion des ressources en terres par la population et le comportement de certains éléments physiques comme le climat sont aussi responsables du phénomène de dégradation des terres. Le rapport note que cette dégradation des terres limite l’évolution du couvert végétal et baisse la productivité des terres dans la plupart ... Lire la suite
Le secrétaire exécutif de la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac), Hervé Maidou, a apporté le 30 avril à Brazzaville à la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, les messages du ministre burundais de l’Environnement et président en exercice de la Comifac, relatifs à sa prochaine visite au Congo ainsi que sur les enjeux de la COP 29 et de la biodiversité d’Afrique centrale.
« Ce message inscrit bien les préocupations de la Commission Climat du Bassin du Congo et celles de la Commission des forêts d'Afrique entrale (Comifac). Nous voulons aller au-delà même de ces deux institutions pour voir comment nous pouvons travailler dans le domaine de l’environnement avec des structures telles la Cicos et la CEEAC. D’abord pour le Congo, il était important de rappeler que la ... Lire la suite
Les pays du G7, réunis en Italie, ont trouvé un accord le 30 avril sur la fin des centrales à charbon. À la suite de la COP28 à Dubaï, le G7 prévoit la suppression progressive des centrales électriques ne disposant pas de dispositifs de captage de carbone d'ici à 2035.
Le G7 a fait un pas, le 30 avril, vers la sortie du charbon. Les ministres de l'Environnement et de l'Énergie des pays membres - Italie, Canada, France, Allemagne, Japon, Royaume-Uni et États-Unis - se sont mis d'accord sur la suppression progressive, d'ici à 2035, des centrales électriques au charbon ne disposant pas de dispositifs de captage de carbone. Ils s'étaient retrouvés à Turin, en Italie, pour la première grande réunion politique sur le climat depuis la COP28, organisée en décembre dernier à Dubaï, où le monde s'est engagé à renoncer progressivement au charbon, au gaz et au pétrole.
... Lire la suiteLe projet est une Due diligence sur les droits des peuples autochtones et communautés locales dans et autour des aires protégées du Bassin du Congo et a concerné les parcs et aires protégées au Cameroun, en Centrafrique et en République démocratique du Congo.
Le Fonds mondial de la conservation de la nature (WWF) a organisé, du 24 au 25 avril, à Kin Plaza Arjaan by Rotana à Kinshasa, un atelier pour la présentation des résultats du projet Due diligence en matière des droits humains dans le Bassin du Congo- renforcement des droits des communautés autochtones et locales (Palc) dans et autour des aires protégées. Ce projet, nommé Bengo et financé par BMZ Bengo, avait été motivé par des graves allegations en matières d'abus des droits humains dans le contexte du travail de conservation prôné par cette ONG internationale.
La plupart de ces allégations, a précisé ... Lire la suite
Du 23 au 29 avril se tient dans la capitale canadienne, Ottawa, une réunion connue sous le nom de quatrième session du comité intergouvernemental de négociation (CIN) chargé d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution par les matières plastiques, y compris dans le milieu marin. Réunissant des délégués de 174 pays, cette rencontre constitue l’avant-dernière réunion avant la conclusion prévue des négociations dans le courant de l’année.
Depuis les années 1950, 9,2 milliards de tonnes de plastique ont été produites dont 7 milliards de tonnes sont devenues des déchets, remplissant les décharges et polluant les lacs, les rivières, les sols et les océans. L’humanité produit aujourd’hui 430 millions de tonnes de plastique par an, dont les deux tiers sont des produits à courte durée de vie qui deviennent rapidement ... Lire la suite
L’Assemblée générale des Nations unies a proclamé la période 2021 – 2030 « Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. C’est à ce titre que, depuis trois ans, a été instaurée la journée internationale de la Terre nourricière, célébrée le 22 avril de chaque année, pour rappeler à l’humanité que nous pouvons faire beaucoup plus en tant qu’individus pour lutter contre la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la biodiversité et de la pollution des déchets.
L’humanité bat tous les mauvais records en matière de réchauffement climatique. Les écosystèmes fragiles sont soumis à une pression énorme. Plus d’un million de plantes, d’animaux et d’autres êtres vivants risquent de disparaître. L’air pollué et la pollution chimique menacent nos terres, nos océans et notre santé. ... Lire la suite