Politique
Homme d’ouverture, toujours à la recherche du consensus, le sociologue et homme politique Côme Manckassa a rejoint les limbes ce mardi 14 juillet, à Paris, à l’âge de 79 ans.
« Côme Manckassa était plus un homme d’Etat qu’un homme politique ; j’entends par là qu’il s’intéressait plus à l’harmonie entre les Congolais qu’à la lutte pour le pouvoir », réagit un ancien étudiant du professeur, pour qui la plus belle sépulture que l’on puisse offrir à Côme Mankassa est la mémoire, l’arrêt de toute débandade. Aussi, sans une once d’hésitation, Côme Mankassa avait conduit lui-même une délégation de son parti politique, l’UCR (Union des Congolais républicains), aux Consultations nationales initiées par le Président de la République Denis Sassou Nguesso. « Le mbongui commence toujours par répondre de prime abord à l’appel de son ... Lire la suite
Des progrès accomplis ont été jugés encourageants sur le front même si l'opération militaire menée contre les FDLR reste le principal point de tension entre l'ONU et le Gouvernement de Kinshasa.
Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la RDC, Martin Kobler vient de séjourner à New-York où il a présenté devant le Conseil de sécurité le bilan de la Monusco dans son effort de maintien de la paix en RDC. D’une manière générale, la mission onusienne conduit à bien ses opérations militaires en s’appuyant sur les FARDC. Des progrès notables ont été jusque-là réalisés dans le cadre des actions militaires conjointes qui ont débouché notamment sur la neutralisation en partie des Forces révolutionnaires patriotiques de l'Ituri (FRPI).
Ce groupe armé très actif à l’Est de la RDC a vu sa capacité de nuisance être fortement réduite ... Lire la suite
Au deuxième jour des travaux du dialogue national inclusif ouvert lundi à Sibiti, les participants ont amorcé, sous la présidence d’André Obami Itou, l’examen des points inscrits à l’ordre du jour par le règlement intérieur de leurs assises. Le point de mire de la journée du mardi a été cependant la mise en place des deux commissions de travail dont les dirigeants, Germain Mounkassa et Martin Bissila, ont été désignés.
Conformément aux deux problématiques essentielles de ce dialogue national, la gouvernance électorale et la réforme des institutions, les deux commissions vont, chacune, plancher, au cours de ces deux jours, sur chaque sous-thème, avant de rendre leurs rapports, en plénière, respectivement mercredi et jeudi, selon le calendrier des travaux.
Ainsi, les plus de 500 participants ont été répartis en deux commissions dont la première, chargée ... Lire la suite
L’écrivain, sociologue et homme politique congolais, Côme Mankassa est mort le 14 juillet, à Paris, en France.
Né le 28 avril 1936, il fait ses études à l’École laïque de Bacongo. Devenu instituteur, il sera ensuite directeur d’école. Il devient journaliste après des études à l'école de journalisme de Lille (France). Persévérant, Côme Mankassa embrasse la sociologie à l'École des hautes études en sciences sociales (Paris) où il soutiendra un doctorat d’État qui lui ouvre les portes de l'Université Marien-Ngouabi de Brazzaville.
Au plan politique, Côme Mankassa était président de l’Union congolaise des républicains (Ucr). Il avait été reçu, le 4 juin dernier à Brazzaville, par le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, lors des consultations nationales.
Entre la poursuite du processus électoral en cours et la mise en place d’une nouvelle architecture institutionnelle par le biais d’une transition sans remettre en cause la légitimité du chef de l’Etat, la RDC est appelée à choisir ce qui lui irait le mieux.
Plus les jours s’égrènent, plus le ciel politique congolais tend à s’assombrir. De sorte qu’on ne sait plus exactement de quoi demain sera fait, et si la série des scrutins attendus entre 2015-2016 auront effectivement lieu. Le doute persiste dans l’imaginaire collectif eu égard au peu d’empressement dont fait montre le gouvernement dans l’accompagnement du processus électoral. Le dernier coup d’estocade lui asséné a consisté en la récupération par le gouvernement des prérogatives de la Céni dans l’élection des gouverneurs des nouvelles provinces en gestation. Asphyxiée financièrement, la ... Lire la suite
La déclaration de l’Association pour la reconstruction et le développement social (ARDSP) sonne comme une complainte au regard des divergences nées de la convocation du dialogue national à Sibiti du 13 au 17 juillet courant.
C’est pour sensibiliser les membres de son association aux enjeux de l’heure que Didier Clotaire Boutsindi les a réunis à Brazzaville. En toile de fond : les vertus du dialogue, l’intérêt de préserver l’unité et la paix. Le disant, il est revenu sur la célèbre phrase du chef de l’État à travers laquelle le président de la République « avait remis le Congo entre les mains de Dieu ».
Après avoir fait le tour d’horizon de l’actualité nationale, les membres de l’ARDSP ont publié une déclaration dans laquelle ils exhortent les 500 participants aux assises de Sibiti de « faire preuve de sagesse, de maturité et ... Lire la suite
L’Association consensus pour une nouvelle République (Acnr), que dirige Alain Bernard Ewengue s’est prononcée, le 10 juillet à Brazzaville, pour le changement de la Constitution du 20 janvier 2002, avec pour seule motivation : l’évolution des institutions.
« Changeons cette Constitution. Œuvrant pour les réformes institutionnelles. Nous n’avons pas besoin de nous mêler ni de nous perdre dans les conjectures et déclarations peu réalistes. Notre pays est résolument engagé sur la voie des réformes et de l’émergence. Soyons lucides, vigilants et gardons nos esprits en éveil pour défendre la paix et les acquis du travail bien fait. Aussi nous condamnons avec vigueur ceux-là qui n’ont comme ambitions que la recherche de leurs intérêts personnels et égoïstes », a déclaré Alain Bernard Ewengue.
En clair, pour cette association politique, la Constitution a ... Lire la suite
Les travaux du dialogue national inclusif se sont ouverts ce lundi à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou, sous la direction du ministre d’État, directeur de cabinet du président de la République, Firmin Ayessa.
La séance d’ouverture a permis d’installer le présidium des travaux désormais dirigé par le président du Sénat, André Obami Itou. Le top est ainsi donné pour cette rencontre qui, jusqu’au 17 juillet, s’articulera autour de deux thèmes, à savoir : la gouvernance électorale et la réforme des institutions de la République.
Dès ce mardi, les 500 participants issus des partis politiques, de la société civile, des institutions de la République ainsi que les notabilités et individualités seront répartis en deux sous-commissions pour plancher autours de ces deux problématiques.
S’adressant aux participants, réunis dans la ... Lire la suite
Conduits par l’ancien suppléant de René Serge Blanchard Oba, Basile Ebengui, les exclus du Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD) ont réuni leur base de Talangaï, le 12 juillet. Il s'agit des zones I et II quartier 68, limitrophes avec le quartier 67.
Devant un public assez nombreux, au quartier Petit-chose, l’ancien premier secrétaire de la section MSD Talangaï, Basile Ebengui, est revenu sur la quintessence de leur déclaration rendue publique le 27 juin dernier. En effet, dans celle-ci, les désormais anciens compagnons de René Serge Blanchard Oba dénonçaient, entre autres, leur exclusion du parti et le rapprochement fréquent du président du MSD des milieux de l’opposition. « Au cours de cette réunion, nous avons dénoncé l’injustice et le manque d’esprit de tolérance de la part des responsables du MSD... Nous avons également pris, ... Lire la suite
Entretemps, les gouverneurs actuels vont continuer à gérer les affaires courantes afin de palier le vide juridique pouvant résulter avant l’installation de nouvelles autorités provinciales.
Deux anciennes provinces, en l’occurrence, l’Equateur et la Province Orientale, viennent d’acter leur démembrement via leurs députés provinciaux. Ces derniers ont, en effet, adopté les rapports des commissions respectives chargées de cette question. C’est à la suite de la plénière de samedi 11 juillet que la province de l’Equateur vient de consacrer son éclatement en cinq nouvelles provinces, à savoir, l’Equateur, la Mongala, la Tshuapa, le Nord-Ubangi et Sud-Ubangi. La Province Orientale, quant à elle, vient de donner naissance à quatre nouvelles entités à part, à savoir, le Bas-Uélé, le Haut-Uélé, la Tshopo et l’Ituri. La prochaine étape, pour les deux ... Lire la suite