Art-Culture-Média
Compagnon de Jacques Loubelo à la création du groupe Les Cheveux crépus, pendant leur exil en Europe, Kazis Kinouani Nzenzé témoigne sur celui qui fut son ami et frère durant près d’un demi-siècle
Malgré le chagrin qui l’accable après la mort de Jacques Loubelo, le 25 septembre dernier à Brazzaville, Kazis Kinouani Nzenzé, le cœur gros, a livré ses impressions sur la vie et le parcours musical de l’icône congolaise de la chanson à texte.
« Le groupe des Cheveux crépus a été créé en 1964 au mbongui Eugène-Kakou, à Bacongo, au cours d’une soirée qui a rapporté à la trésorerie du bar 14 700 FCFA pour des billets d’entrée vendus au guichet à 100 et 50 FCFA. Jacques Loubelo, Maxime Kibongui, Rémi Mouninguissa, Kinouani Kazis et Massamba de Coster sont les créateurs du groupe qui va se produire dans presque tous les grands bars de la place en ... Lire la suite
Le jeune Sisto Caryl Obondoko Ellangui vient, avec sa première publication, allonger la liste des écrivains congolais. Ce livre paru déjà en France est présenté au début de la semaine aux Congolais et étrangers vivant à Pointe-Noire
Ce roman autobiographique, composé de cent neuf pages réparties en dix-neuf chapitres, relate l’histoire d’un Congolais d’une vingtaine d’années nommé Sisto Caryl Obondoko Ellangui. Il découvre un jour, après une consultation médicale, qu’il est atteint d’un cancer du sang. Les pronostics sur une éventuelle guérison sont très sombres. Cette nouvelle l’affecte très profondément : elle le conduit à la recherche de Dieu, qui se traduira par une guérison miraculeuse de sa maladie.
Au quinzième chapitre — La découverte de Dieu —, l’auteur parle de la relation entre Dieu et les hommes pour résoudre les multiples ... Lire la suite
Ouverte le 9 septembre à Salvador de Bahia, au Brésil, l’exposition Kiebé-Kiebé ne cesse de susciter la curiosité et l’admiration des Brésiliens par sa beauté, son décor et la sensibilité qu'elle exprime
Venu des départements des Plateaux, de la Cuvette et de la Cuvette-Ouest, le Kiebé-Kiebé, une danse initiatique pratiquée au nord de la République du Congo, est l’objet d’une collection du Musée-Galerie du Bassin du Congo. De nombreuses écoles, collèges et facultés se bousculent pour la découvrir. Cinquante élèves de l’école Sao Francisco, soixante élèves du complexe Menina Jésus, trente-trois d’Estadual Juracy Magalhaes Junior, trente et un collégiens de Sagrado Coracao de Jésus et seize étudiants de la faculté Visconde de Cairu se sont lancés à sa découverte.
En moins d’un mois, l’exposition Kiebé-Kiebé a reçu près de six cents ... Lire la suite
Les deux artistes avaient déjà collaboré auparavant dans l’album sans nom de Koffi Olomide sur le titre « Festival »chanté en duo avec Youssou Ndour.
Olivier Tshimanga « Tshimangologie » sera à Kinshasa du 08 au 16 octobre afin de poser les sons de sa guitare sur quelques chansons contenues dans le dernier album de la carrière du Grand Mopao. Un « honneur » apprécié à sa juste valeur par le guitariste congolais le plus sollicité à l’heure actuelle. En effet, le virtuose de la guitare est également invité dans la réalisation de l’album « Black Bazar-round 2 » au côté d’autres grands noms de la musique congolaise.
Olivier Tshimanga prend également part à la réalisation du prochain album de Carlyto Lassa intitulé « L’évangéliste ».
L’artiste de l’humanitaire
Néanmoins, en dehors de ses nombreuses collaborations, l’artiste se ... Lire la suite
D'origine angolaise, Marcelo Nlele s'est imposé au fil des années dans le milieu glamour des photographes de stars. Patron de sa propre agence, Presscrea, il est aujourd'hui le seul photographe noir accrédité au festival de Cannes. Une exposition, Objectif Stars, lui est consacrée à Paris du 27 septembre au 27 novembre au sein de l'agence LCL, située 14 Rue Royale dans le quartier prestigieux de la Madeleine, dans le cadre de la nouvelle édition d'exposition LCL fait son festival en ville
Les Dépêches de Brazzaville : Comment est née cette passion pour la photo ?
Marcelo Nlele : Enfant, je rêvais de devenir technicien dans l’aviation ou bien reporter. Petit, je voyais ces reporters à la télé qui voyageaient. L'Angola, où je suis né, est un pays de grands journalistes, notamment de commentateurs sportifs. C'est un des premiers pays dans le monde lusophone, si ce ... Lire la suite
Pendant un mois, du 26 août au 29 septembre, les ateliers Sahm ont organisé la deuxième rencontre internationale d’art contemporain tenue sur le thème de l’eau. Cette rencontre a été l’occasion pour différents artistes venus de divers horizons de se perfectionner en peinture, vidéo et critiques d’art
Ces artistes venus de Kinshasa, du Cameroun, de Pointe-Noire, de Brazzaville, ont suivi des cours sur les arts plastiques délivrés par Amadou Camara Gueye, Fréderic Dumond et Éric Watt, au siège de l’atelier Sahm, situé à Diata, Makélékélé, dans le premier arrondissement de Brazzaville. Le vernissage s’est déroulé lors de la cérémonie de clôture, à l’issue de laquelle dix prix ont été décernés
Dans la catégorie peinture, le premier prix a été décerné à Van Andréa Bakana (Congolais), qui bénéficie d’un voyage en France ; le second prix ... Lire la suite
Le patriarche de la musique congolaise, Nganga Edo, de son vrai nom Édouard Nganga, a célébré son anniversaire le dimanche 29 septembre à La Détente à Bacongo, ainsi que ses 60 ans d’activités musicales
C’est dans une ambiance qui se voulait simple mais solennelle que de nombreux passionnés de la rumba congolaise, ancienne et nouvelle générations confondues, se sont pointés vers 16h, pour voir ce que cette soirée aurait de particulier... De véritables surprises tout simplement. En effet, la soirée a débuté par l’hommage à Jacques Loubélo, décédé le 26 septembre. Le célèbre interprète musicien figurait hélas parmi les invités d’honneur de cette soirée aux côtés de Michel Boyibanda ainsi que du poète Lutumba Simaro Masiya.
Par ailleurs, Nganga Édo a profité de l’occasion pour présenter un nouvel opus de douze titres intitulé " ... Lire la suite
Après dix ans d’un parcours international avec plus de deux cents expositions dans le monde, l’artiste peintre congolaise expose depuis la semaine dernière et pour la première fois dans la ville océane, à l'Institut français
En présence de Franck Patillot, directeur de l’Institut français, l'artiste-peintre et sculptrice a pu constater l'engouement du public pour son art. Trente de ses œuvres sont exposées, soit quinze peintures et quinze sculptures qui représentent la femme dans son quotidien, le thème de prédilection de Rhode Bath-Scheba Makoumbou. Cette collection a été réalisée à Brazzaville en 2013. « Elle marque sa volonté de rendre plus visible la création artistique picturale au Congo. À la différence des arts musicaux qui sont très présents dans la culture des populations, les arts plastiques restent encore assez marginalisés malgré ... Lire la suite
La veille de la sortie officielle de l’album déjà, le 29 septembre, près de trois cents exemplaires de l’œuvre posthume de feu Alain Moloto réalisée avec le Groupe adorons l’Éternel Lubumbashi ont été achetés à Kinshasa.
Écoulés en majorité lors du culte dominical de l’Église Sang précieux se trouvant à proximité de la maison d’édition JDT Vision plus sise sur l’avenue Popokabaka, en plein cœur du quartier Matonge, les volumes 1 et 2 de "Je suis "sont disponibles sur le marché du disque kinois depuis la matinée du 30 septembre. Les deux albums de six titres chacun se présentent de la même manière. Seuls les coloris des pochettes, noir et blanc pour le volume 1, mélange d’orange brûlée et couleur noisette pour le second, les diffèrent l’un de l’autre. En effet, la même colombe blanche en vol se distingue sur un fond où apparaît un ... Lire la suite
Ce premier album solo est attendu sur le marché du disque courant décembre 2013. L’artiste qui s’autoproduit n’exclut pas de trouver un producteur sérieux prêt à l’accompagner dans cette belle aventure prometteuse
Dans ce maxi single de cinq titres, à savoir : Visa ; Passeport ; Bayini ; Procès et Tulanté, dont le distributeur est Julien Ginher Bibangou, mais sans producteur encore si ce n’est lui-même, Timplar Odi Meurphi Bantsimba porte une critique sévère de ces Congolais qui pensent que l’Europe c’est l’Eldorado tant rêvé.
L’album "Nostalgie" parle de certains Congolais qui ont l’habitude de dire que « mourir sans voir Paris est un pêché ». L’artiste pense que la France n’est qu’un tombeau blanchi qui ne produit rien parce que tout vient de l’Afrique. D’où, dans cet album, il explique comment les gens se cassent la tête ... Lire la suite
