Art-Culture-Média
La plupart des opérateurs qui œuvrent dans ce secteur revendiquent un legs ancestral. C’est là que réside tout le mystère de cette médecine basée sur l’utilisation de plantes naturelles. Un mystère qui tient à la fois au secret dont ces derniers l’entourent, et finalement aussi, aux appréhensions sur la certification des potions proposées aux patients.
Venue des temps anciens, la médecine traditionnelle a certainement perdu de son influence, mais elle est loin de disparaître totalement. Au contraire, dans plusieurs localités du Congo, des hommes et des femmes dépositaires de cette culture s’exercent à la préserver jalousement. A Brazzaville par exemple, ou à Kinshasa, les officines où sont exposées toutes sortes de produits tirés des prospections en la matière se multiplient.
Malgré tout, il serait difficile de comparer médecine traditionnelle et ... Lire la suite
Après « L’Afrique dans les tranchées » pour sa première édition, en 2012, le festival Images et Histoire, qu’accueille l’Institut français du Congo du 17 au 22 novembre, porte cette année son attention sur Brazzaville, capitale de la France libre entre 1940 et 1944
Le soixante-dixième anniversaire de la conférence de Brazzaville (janvier 1944) et la commémoration du décès de Félix Éboué (mai 1944) ont amené les organisateurs à revisiter le rôle joué par Brazzaville pendant la Seconde Guerre mondiale tant du point de vue de la mobilisation des hommes et du matériel que de la symbolique qu’elle a représentée dans le conflit.
Trois axes seront abordés pour présenter cette histoire : comment les Africains ont été appelés à se battre pour la France alors qu’ils n’étaient pas encore citoyens mais sujets de l’empire français ; Brazzaville, ... Lire la suite
Parmi les six comédiens présents sur scène, figure le Congolais Criss Niangouna. Nous l’avons rencontré à l’issue de la représentation, il a accepté de répondre à nos questions
Les Dépêches de Brazzaville : Comment est née votre collaboration avec Jacques Allaire ?
Criss Niangouna : J’avais déjà travaillé avec Jacques Allaire sur un projet en 2008. Ensemble, nous étions allés au Burkina Faso, c’était le premier contact de Jacques avec l’Afrique. Un soir, nous avons parlé de Fanon, et il s’est complètement plongé dans son œuvre au retour. Quand le projet s’est concrétisé, il m’a proposé tout naturellement d’en faire partie. Et j’en suis très content, car la parole de Fanon n’avait à ma connaissance jamais été mise en spectacle. Pour moi, sa pensée, c’est « la vérité vraie ». C’est une parole importante à donner, je me ... Lire la suite
Paris. Conférence : Rencontre autour du spectacle Une Saison au Congo à la Librairie-Galerie Congo le mardi 19 novembre. Cette pièce d’Aimé Césaire, produite par le TNP de Villeurbanne, est jouée jusqu’au 24 novembre aux Gémeaux, scène nationale de Sceaux. Au programme, une table ronde avec le metteur en scène Christian Schiaretti, le comédien congolais Marcel Mankita et l’écrivain guadeloupéen Daniel Maximin (qui vient de publier Aimé Césaire, frère volcan au Seuil) suivie de lectures par les comédiens Paul Zoungrana, Baptiste Guiton et Marcel Mankita. 23 rue Vaneau, Paris VII, 19h, entrée libre. Plus d’info sur Lagaleriecongo.com
Paris. Conférence/Conte/Colloque/Cinéma : Dans le cadre de son exposition Initiés, Bassin du Congo, le Musée Dapper organise de nombreuses activités. Cette semaine : une conférence sur les grandes voix de la littérature ... Lire la suite
En mémoire de son regretté leader, la « Famille Gael » organise une action de grâce au travers de ses deux concerts du samedi 16 au Fleuve Congo Hôtel et du dimanche 17 novembre au terrain municipal de Bandalungwa.
Ce week-end s’annonce tout particulier à Kinshasa. Assurément, l’initiative des membres, anciens et nouveaux, du Groupe adorons l’Éternel (Gael), saluée avec joie par les Kinois ne manquera pas de draîner du monde, pensent d’aucuns. En effet, les prochaines prestations annoncées par des banderoles et spots télévisés ne laissent pas indifférent. Plusieurs voient en ces occasions des moments favorables pour se soumettre à l’exercice d’adoration auquel les avait initiés habilement feu Alain Moloto que l’on s’accordait à appeler affectueusement « Papa Alain ».
Le souvenir de l’adorateur à nul autre pareil que le Tout Puissant a ... Lire la suite
Lancés le 1er novembre à Pointe-Noire, les quarts et les demi-finales du Festival des musiques urbaines (FMU) auront lieu les 16 et 17 novembre au Ruisseau. La finale est prévue le 1er décembre
Prendront part aux compétitions, 41 artistes, sur les 105 répartis en catégories DJ, Hip hop et danse urbaine, qui ont participé du 1er au 3 novembre aux présélections. Celles-ci vont opposer 9 DJ, 28 rappeurs et 4 danseurs. Les premiers de chaque catégorie bénéficieront d’une somme de 500.000 FCFA, une manière pour les organisateurs d’encourager les jeunes artistes et les aider à réaliser un premier produit, avait indiqué Euloge Patrick Mvoumbi, président du comité d'organisation du FMU, le 31 octobre dernier, lors d'une conférence de presse sur l'événement.
Les présélections du festival ont connu un franc succès, avec la présence d'un grand nombre de ... Lire la suite
Après la publication de son premier recueil Derniers silences en 2011 aux éditions L’Harmattan, l'auteur a dédicacé, à l’Institut français du Congo, ce nouveau recueil de 49 poèmes révélateurs d’un art verbal nourri aux parfums du terroir. L'ouvrage est également publié aux éditions L’Harmattan
Si le représentant des éditions L’Harmattan Congo, a remercié l’auteur pour sa fidélité à cette maison d’éditions, le professeur Patient Bokiba a pour sa part, porté un regard critique sur ce second recueil de Serge Eugène Ghoma Boubanga. Préfacé par le professeur Mukala Kadima-Nzuji, cet ouvrage présente une couverture somptueuse, à partir d'une photo représentant le feu, des volutes de flatte avec des dégradés de couleurs. Le titre Vents solaires, évoque le mouvement, la relativité et la puissance du bouleversement des êtres et des choses.
... Lire la suiteLe festival , consacré cette année à l’Afrique, se tient à Paris depuis le 02 novembre et va se clôturer le 30 novembre prochain.
La conférence va se dérouler ce vendredi 15 novembre à la bibliothèque Vandamme, située dans le 14e arrondissement à Paris, autour du thème « Rumba congolaise : aller-retour Afrique-Caraïbes ». Elle sera animée par le journaliste Gérald Arnaud, spécialiste des musiques du monde et du jazz.
Le mot « Rumba », apprend-on, est apparu dans les années 1800 à La Havane dans les confréries noires et s'est imposé un siècle plus tard pour désigner la plus élégante des musiques afro-cubaines. Importée en Afrique centrale par les marins cubains, indiquent les organisateurs, elle prend vite ses aises sur les deux rives du fleuve Congo et se " congolise " jusqu'à devenir en 1960 le genre musical officiel des indépendances des ... Lire la suite
Après la première étape de la célébration du soixantième anniversaire de la littérature congolaise à l'Haÿ-les-Roses, Paris honore à son tour les belles lettres d’expression française à la Maison de l’Afrique Iréa-l’Harmattan, dans le Quartier latin
Dimanche 10 novembre, c’est à la Maison de l’Afrique Iréa-l’Harmattan, dans le Quartier latin à Paris, que s’est tenu, en présence de Lylian Kesteloot, chercheuse belge, spécialiste des littératures négro-africaines francophones, le deuxième rendez-vous littéraire de la célébration des 60 ans de la littérature congolaise d’expression française. En référence, la première publication Cœur d’Aryenne de Jean Malonga, aux éditions Présence Africaine en 1953. C’est dans le même quartier que, 60 ans après, autour de l’initiative de l’écrivain-chroniqueur Aimé Eyengué, les artistes, ... Lire la suite
Intitulée Congo : de grandes voix de la littérature, la rencontre aura lieu le samedi 16 novembre au musée Dapper. La littérature congolaise, de part et d’autre du fleuve, sera abordée à travers les figures majeures que sont Tchicaya U Tam’si, Sony Labou Tansi et bien d’autres.
Deux spécialistes animeront cette rencontre : Nicolas Martin-Granel, anthropologue, collaborateur des revues Cahiers d’études africaines et Études littéraires africaines, chercheur et spécialiste de Sony Labou Tansi; et Boniface Mongo-Mboussa, enseignant en littérature francophone, co-rédacteur en chef de la revue Africultures, auteur et à l’initiative de la publication du premier tome des œuvres complètes de Tchicaya U Tam’si J’étais nu pour le premier baiser de ma mère (Gallimard).
Le comédien congolais Roch Amedet Banzouzi assurera la lecture des textes. La rencontre sera ... Lire la suite