Art-Culture-Média
Quatre-vingt-cinq ans après la fondation de l’Institut d’études centrafricaines, l’Association pour les sites préhistoriques et le patrimoine écologique du Congo (Aspec) reprend le flambeau des recherches archéologiques. Frédéric Okassa Leboa, président de l’Aspec, docteur en anthropologie et préhistoire, et chef de projet de recherches en archéosciences et de protection de la biodiversité au Congo, nous rappelle une histoire dont il veut reprendre le fil
C’est sous la direction du préhistorien Georges Bergeaud qu’a été fondé, en 1928, l’Institut d’études centrafricaines de Brazzaville, capitale de l’Afrique-Équatoriale française (AEF). Il était à cette époque à la tête d’une équipe de huit spécialistes en archéosciences, comme Gabriel Droux, Harper Kelley, Pierre Leroy…, complétée de nombreux collaborateurs venant de France.
Leurs ... Lire la suite
Le festival Kolatier - encore appelé Marché des musiques d’Afrique - qui se tient tous les deux ans, a eu lieu cette année du 30 octobre au 2 novembre, avec une absence remarquée de la République du Congo qui avait pourtant jusqu'ici, régulièrement pris part aux festivités
Cette plateforme de rencontres et d’échanges entre les groupes musicaux d’Afrique et les professionnels en provenance de plusieurs continents vise à offrir une meilleure vitrine aux groupes émergents d’Afrique, qui souffrent encore d’une faible visibilité. Depuis sa création, plusieurs artistes et opérateurs congolais avait pris l'habitude de participer à ce rendez, tels que le festival Brazza jazz fusion, Oupta, Hughes Gervais Ondaye.
« On n’a pas compris l'absence du Congo à cette édition. Alors que nous avons eu la présence de la République démocratique du Congo, du Gabon, du ... Lire la suite
La cérémonie va se dérouler à l’occasion de la 29e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) du 7 au 8 novembre à Paris.
Les ministres des soixante-dix-sept États et gouvernements de la Francophonie, indique l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), se réuniront à Paris, sous la présidence de Raymond Tshibanda N’Tunga Mulongo, ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale et de la Francophonie de la RDC. À cet effet, apprend-on, après l’ouverture des travaux, les ministres procéderont à l’examen de différents points à l’ordre du jour, notamment les situations de crise et de transition dans l’espace francophone, et se pencheront sur les préparatifs du XVe sommet de la Francophonie prévu au Sénégal en 2014. À la clôture de cette session, le 8 novembre, la présidence de la Conférence ... Lire la suite
Bonne nouvelle ! Après le Prix Goncourt décerné à Pierre Lemaitre pour « Au revoir là-haut » (Albin Michel) et le Prix Renaudot remis à Yann Moix pour « Naissance » (Grasset) lundi dernier, c’est au tour de l’écrivaine camerounaise Léonora Miano de recevoir les honneurs en cette semaine de prix littéraires, avec le prestigieux Prix Femina pour « La Saison de l’ombre » (Grasset). Ce prix, créé en 1904, est attribué chaque année par un jury exclusivement féminin à une œuvre de langue française écrite en prose ou en poésie. Léonora Miano a devancé « Le Dernier seigneur de Marsad » de Charif Majdalani (Le Seuil), « Faillir être flingué » de Céline Minard (Rivages), « Le cas Eduard Einstein » de Laurent Seksik (Flammarion) et le fameux « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre, et succède à Patrick Deville qui avait remporté le ... Lire la suite
Native de la RDC, la chanteuse jouera sur le podium de la 3e édition de Basango Jazz Festival, le tout premier du continent à l’accueillir le 5 décembre.
La seconde ville du Congo-Brazzaville vole assurément la vedette à Kinshasa avec cette exclusivité qu’elle s’offre à la faveur de cet évènement musical international qui s’y tiendra du 5 au 7 décembre prochain. Ce show initial africain est plein de signification pour Gasandji. Lors d’un entretien accordé tout récemment à la revue en ligne www.africultures.com, elle l’a exprimé de la sorte : « J’ai envie d’aller à la rencontre des jeunes congolais, leur demander quels sont leurs rêves, quels sont leur exemple de réussite, j’ai envie de leur dire que c’est possible ». Et Gasandji d’ajouter : « J’ai plus de chances de toucher les jeunes, car la mentalité est différente de génération ... Lire la suite
À l’occasion de la sortie du premier volume des Œuvres complètes de Tchicaya U Tam’si aux éditions Gallimard « J’étais nu pour le premier baiser de ma mère », nous avons rencontré celui qui est à l’initiative de cette publication : Boniface Mongo-Mboussa, universitaire et critique littéraire. Il a accepté de répondre à nos questions.
Les Dépêches de Brazzaville : Quel est le point de départ de ce projet ?
Boniface Mongo-Mboussa : Ce projet de publication est né du constat que Tchicaya U Tam’si, considéré par beaucoup comme l’un des plus grands poètes africains, reste méconnu et peu lu, à la fois en Europe et sur le continent africain. Patrice Tchicaya m’avait fait part de son regret et sa tristesse de ne pas trouver les livres de son père en librairie. C’est ainsi que nous nous sommes lancés, sa fille et moi-même, dans l’aventure. Cela ... Lire la suite
De son vrai nom Tatiana Mouendengoué, esthéticienne de formation, responsable de l’institut Jardin d’Eden au cœur de la ville, nous livre son opinion à propos du phénomène croissant des esthéticiens ambulants, « bana vernis », qui sillonnent les rues de Brazzaville et d’ailleurs en sifflant ou en percutant des bouteilles de vernis pour attirer le chaland
Les Dépêches de Brazzaville : Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ?
Tatiana Mouendengoué : Je suis esthéticienne depuis l’année 2007 où j’ai commencé à exercer ce métier après avoir suivi une formation soutenue à Dakar, au Sénégal.
LDB : Quels sont les conseils que vous pouvez prodiguer aux personnes qui ont recours aux esthéticiens ambulants appelés communément « bana vernis » ?
TMO : Je profite de l’occasion pour relever que les Congolais tendent à perdre de plus en plus ... Lire la suite
Dans le cadre des préparatifs de ces éditions, le promoteur-manager du groupe Pella Yombo (GPY), Beethoven Germain Henri Yombo, a séjourné à Washington DC et à New York afin de prendre langue avec les diplomates congolais en poste dans ces deux métropoles
Beethoven Germain Henri Yombo a rencontré tour à tour Serge Mombouli, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo aux États-Unis d’Amérique, et Raymond Serge Balé, ambassadeur-représentant permanent de la mission permanente de la République du Congo auprès des Nations unies. Beethoven Germain Henri Yombo a brossé l’historique de « La Nuit du Congo à… » avant de s’attarder sur le triptyque qui la caractérise à savoir : le prolongement de la diplomatie entre les États ; la promotion de l’identité culturelle congolaise à l’étranger ; la visibilité et le ... Lire la suite
C’est dans la matinée du lundi 28 octobre que Nora Greani a présenté le résultat d’un travail de quatre années intitulé Art sous influences. Une approche anthropologique de la créativité contemporaine au Congo Brazzaville à la prestigieuse École des hautes études en sciences sociales
Ce travail de recherche a été mené dans le cadre d’un doctorat à la croisée de plusieurs disciplines : anthropologie, anthropologie de l’art, histoire de l’art et sociologie de l’art. Le jury était composé de son directeur de thèse, Jean-Loup Amselle (anthropologue et ethnologue africaniste français, directeur d’études au Centre d’études africaines de l’EHESS), de Brigitte Derlon (directrice d’études à l’EHESS et spécialiste en anthropologie de l’art), Pierre Wat (historien de l’art et professeur à Paris I-Panthéon Sorbonne), Tobias Wendl (professeur à ... Lire la suite
À commencer par l’inauguration et le vernissage de l’exposition Les enfants de Kinshasa qui va marquer l’ouverture de l’évènement la soirée du 6 novembre à la bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles, une série de rencontres dont l’exposé sur les écrits de Conrad à Kabila sont ouvertes à tous.
Les planches de la bande dessinée d’Hyppolyte, un reportage sur les enfants de rues et les Églises de réveil va donner le ton de la Fête du livre dont le lancement est prévu à 18h au centre culturel belge. Il s’ensuivra, l’heure suivante, la présentation de L’homme qui répare les femmes, ouvrage de la journaliste belge Colette Braeckman prévu à l’Espace Bilembo situé à proximité du rond-point Socimat.
La seconde journée de la Fête du livre va s’ouvrir avec la librairie éphémère qui occupera la Petite Halle de l’Institut français de 10h à ... Lire la suite