Art-Culture-Média
Le 4 mai, le slameur a sorti le clip de son dernier single, "Les années Zaïre". Découvert par le grand public au travers de sa précédente vidéo, "Je te présente Kinshasa", décrite comme une carte postale sonore de la capitale. Le soldat du slam ou encore l’afroslameur, comme il aime à se faire appeler, a créé une sorte de nostalgie auprès des Kinois de sa génération à qui il a proposé une promenade allant de la Kinshasa de son enfance à celle d’aujourd’hui. Dans "Les années Zaïre", il s’offre une nouvelle escapade dans le passé dont il a bien voulu partager les contours au travers de cette interview exclusive avec Le Courrier de Kinshasa, à quelques heures de sa sortie suivie de près par ses fans.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Que répondriez-vous à qui vous qualifierait de grand nostalgique ?
Yekima de Bel’art (Y.B.A.): Grand nostalgique ... Lire la suite
L'activité sera organisée à partir du 10 mai à Pointe-Noire, à l’occasion de la commémoration du cinquantième anniversaire du mouvement estudiantin de mai 1968 à Paris, en France.
L'exposition de photographies prises par Philippe Gras pendant les événements de mai 1968 est un témoignage de cette époque qui relève à la fois de l’histoire et du mythe. Ces photographies retracent les fameuses manifestations parisiennes qui ont eu lieu au printemps de cette année-là.
Philippe Gras faisait partie de ces photographes qui étaient sur le devant de la scène et qui, par leur courage, avaient su saisir non seulement l’instant et le geste mais également le signe et le sens de cette période d’innovations et de contestations.
L’abondance de documentation sur ce sujet pourrait laisser imaginer un déjà-vu, mais le reportage photographique de Philippe Gras se ... Lire la suite
Madvy Dusty Kiemba, designeur congolais et créateur de la marque Etienne Eusty, a présenté sa nouvelle collection le 5 mai à Paris, capitale de la mode.
Une mode urbaine, gaie et sexy. Etienne Eusty, de son vrai nom Madvy Dusty Kiemba, a décliné ses gammes devant le public parisien lors de la présentation de sa nouvelle collection printemps-été. A peine 24 ans, le jeune couturier congolais de la diaspora a créé, il y a déjà trois ans, sa marque « street chic », baptisée en hommage à son grand-père Etienne. « J’ai toujours aimé m’habiller de façon à être différent des autres », confie-t-il.
Une touche d’originalité revendiquée qu’il met désormais au service des clientes et clients de son label, inspiré des codes du sportswear. « Tous mes modèles sont d’abord des créations que j’aime particulièrement », affirme Madvy Dusty Kiemba. ... Lire la suite
La cérémonie du vernissage de l’exposition des artistes réunies au sein de l’Association des femmes plasticiennes du Congo (AFPC) a eu lieu le 4 mai, en présence de la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, et du conseiller en charge de la Culture, arts et tourisme du chef de l’Etat, Lydie Pongault.
C’est sur le thème « L’évolution de la femme africaine au cours du temps » que les plasticiennes du Congo exposeront leurs œuvres jusqu'au 4 juillet, au musée galerie du Bassin du Congo des Dépêches de Brazzaville. Cette exposition vente des œuvres de peinture, de sculpture, de l’art batik et de la photographie est aussi un hommage spécial rendu à Tatiana Tsolo, l’une des peintres membres de cette association, décédée en février 2016. Dorénavant, lorsque ces femmes exposeront, Tatiana Tsolo à travers ses œuvres y ... Lire la suite
La cérémonie a eu lieu au Centre culturel russe de Brazzaville sous les auspices de l’ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela en République du Congo, Norma Borges.
Initié le 19 novembre 2013, le programme totalise en cette année ses cinq ans. « Aujourd’hui est un jour spécial pour nous car, il nous comble de joie et de satisfaction, puisqu’il nous amène à la fin de la 8e promotion. Et un groupe passe d’un niveau à un autre, ils ont tous atteint les objectifs. Chers étudiants, vous savez, la Révolution Bolivarienne et sa politique étrangère nous ont fermement chargés d’approfondir les liens d’amitié et de coopération avec les pays frères avec lesquels nous entretenons actuellement de bonnes relations diplomatiques », a déclaré Norma Borges.
A cet effet, a poursuivi la diplomate vénézuélienne, l’ambassade a mis sur pied une série ... Lire la suite
Présidente de la Fondation Mihigo et coach international des personnes vivant avec handicap, l’ancienne Miss RDC a osé l’inimaginable en organisant un défilé de mode qui fera date à Kinshasa. En effet, les personnes avec handicap, éclopées marchant en boîtant, avec des béquilles ou s’appuyant sur une prothèse, manchots et une naine ont ému le beau monde qui a assisté à la soirée "Toza Fier". Dans cette interview, elle évoque les motivations de cette initiative.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Comment devrait-on vous présenter à nos lecteurs ?
Rachel Mihigo (R.M.) : Je suis Rachel Mihigo, présidente de la Fondation Mihigo et coach international des personnes vivant avec handicap.
L.C.K.: Coach de personnes vivants avec handicap, c’est un métier méconnu à Kinshasa. Comment en êtes-vous arrivée là ?
R.M. : J’aime faire des choses qui sortent ... Lire la suite
Plusieurs orchestres du collectif des musiciens Jazz au Congo ont répondu présent pour honorer, le 9 mai, lors d’un concert, la mémoire du célèbre guitariste jazzman décédé le 4 avril dernier à Amiens, en France.
L’initiative est de l’association Congo Ndulé Jazz, une plate-forme des musiciens congolais de jazz qui profiteront sans doute de l’occasion pour relancer les activités du groupe. Au menu de ce concert d’hommage gratuit, des groupes comme Africa Brass de Faustin Sakanda, le Jazz Tchilembi avec Alain Douta, Emana’o de Jérôme Dzaou ou encore El Jazz Quartet et Wakassa. Sur les planches de la Cafet de l’Institut français du Congo, les organisateurs annoncent, par ailleurs, de nouveautés à l’instar de jeunes orchestres de jazz et individualités.
Le guitariste congolais Jeff Louna, de son vrai nom Joseph Lounana, est décédé à Amiens, en ... Lire la suite
Titulaire du diplôme international d’études patrimoniales, Huriel Nganga Loubou évolue aujourd’hui dans un secteur d’activité peu visité par les étudiants africains. Il fait partie de ces Congolais de la diaspora ayant choisi le chemin de l’entrepreneuriat, avec toujours le zeste sensible de servir son pays, le Congo. Entre valorisation du patrimoine et aménagement d’espaces propices de conservation d’archives, il donne son avis sur l’une des problématiques au cœur de la souveraineté des pays africains et parle évidement de son parcours.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.): Vous aviez fait vos études de Patrimoine en France, un secteur peu côtoyé par de jeunes étudiants africains. Pourquoi cette orientation ?
Huriel Nganga Loubou (H.N.L.): C’est sans doute dans la tradition d’héritage du métier que je suis devenu conservateur d’archives. Mon ... Lire la suite
Plusieurs Congolaises de tous les âges sont dépourvues de cheveux à la base du front à cause des mauvais traitements qu’ils leur infligent avec les défrisages, les tractions des tresses au fil ou à la main, les tissages, etc. Aussi, les cheveux naturels reviennent à la mode avec la tendance nappy mais ce n’est pas assez pour assurer leur pousse comme l’a expliqué, au Courrier de Kinshasa ,l’esthéticienne. Elle propose un produit naturel à base de soya pour aider à la reconstitution de l’usine capillaire et résoudre le problème.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Précieux Rundahindwa (P.R.) : Je suis Précieux Rundahindwa. Je fabrique des produits cosmétiques à base de soya dont la première gamme est une révélation pour les cheveux. Elle aide à la reconstitution de l’usine capillaire, c’est une ... Lire la suite
Essayiste, romancier, poète et critique littéraire, Noël Kodia Ramata revient sur la 32e édition du Salon du livre de Genève.
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Le Salon Livre Paris a son stand Pavillon Lettres d’Afrique et celui de Genève, le Salon africain. Que vous procure cet engouement pour la littérature de l’Afrique ?
Noël Kodia Ramata (N.K.R.) : J’ai participé à ce salon pour la première fois et m'a paru plus concentré par rapport à celui de Paris. Au Salon africain, qui est un espace animé, entre autres, par notre compatriote Boniface Mongo Mboussa, la littérature africaine est en bonne place. Des stands sont réservés aux éditeurs en promotion de leurs productions. C’est avec plaisir que j’ai côtoyé Virginie Mouanda, fondatrice de wa’wa Editions. Moi-même, j’ai eu à présenter les ouvrages de l’écrivain Henri Djombo avec un ... Lire la suite