Art-Culture-Média
Le rendez-vous international de théâtre, de danse et cirque du Congo réunit, depuis le 23 avril à l'Hôtel de la préfecture de Brazzaville, les artistes venus de Guadeloupe, Egypte, Allemagne, Estonie, Colombie, du Pérou et des deux Congo.
Le festival Maloba, dont la première édition vient d'être lancée à Brazzaville, se veut une plate-forme internationale où s’exprimeront, chaque deux ans, les meilleurs artistes dans le domaine du théâtre, de la danse et du cirque. L'événement a également pour objectif de créer un espace d'expression afin de maintenir les artistes dans leur milieu naturel au lieu qu'ils soient déracinés.
À l'ouverture, durant une heure et demie, le public a été séduit par les prestations des troupes théâtrales de la Guadeloupe, de l’Allemagne avec l’artiste Ketsia au pays de merveille, ainsi que de la Compagnie Sama ... Lire la suite
Le poète trépassé a longtemps enseigné la philosophie dans divers lycées de son pays, le Congo. Il est auteur de "Le spleen", recueil de soixante-quinze poèmes édité par l'Harmattan-Congo en 2014. Sa plume traduit, dans une tonalité épique et pathétique, une profonde aspiration à un monde plus radieux.
Sur quatre-vingt-quinze pages, Théodore Mampinga transporte le lecteur dans la mémoire du temps pour revisiter deux nobles personnages qui ont marqué l'histoire contemporaine de l'Afrique. Sankara et Mandela, dont la mémoire serait trahie par une génération qui n'a su tirer les leçons et prendre le relais. Le poète s'apitoie sur une société qui va du mal en pis.
Dans les bons soldats, le juste et la flamme, il magnifie toutes les personnes anonymes qui militent pour des causes justes à travers le monde. Pour lui, elles entrent dans l'ordre des immortels. Au même ... Lire la suite
Loin d’évoquer la célèbre série télévisée ivoirienne, il s’agit, ici, de braquer le regard sur la famille congolaise. Avez-vous, comme moi, remarqué que celle-ci prend des coups et se fissure ? Non ?
Il y a deux grands rendez-vous pour mesurer la température d’une famille : la veillée mortuaire et la cérémonie de mariage coutumier. Ici, on peut observer deux individus assis, côte à côte, sans se parler parce qu’ils ne se connaissent pas. Et un troisième arrive, les salue et, constatant l’indifférence entre les deux premiers assis, se lance dans les présentations.
- « Quoi ! Ne vous connaissez-vous pas ? C’est l’enfant de ta tante Maguy, la grande-sœur de maman.»
- « Ah oui ! Je connais seulement son petit-frère Roger.»
À ce type d’échanges s’ajoutent bien d’autres qui renseignent suffisamment sur la distance qui se crée entre des ... Lire la suite
La sortie de l'opus intitulé « Rétroviseur » aura lieu le 25 avril sur toutes les plates-formes de téléchargement en ligne. Le 5 mai, le clip sera projeté en exclusivité sur les antennes de MTV base.
Artiste musicien congolais de la diaspora, Sean Milano est auteur compositeur et interprète. Doté d’une voix mélancolique et d’un corps de rêve, il a participé à Africa star à Dakar, au Sénégal, en 2010 où il a représenté le Congo avant de se faire éliminer en demi-finale.
En 2016, Sean Milano annonce la sortie de son tout premier album intitulé « Motema » qui malheureusement ne va pas voir le jour à cause de son emploi du temps chargé.
En 2017- 2018, l’artiste musicien participe à la deuxième édition de « The Voice francophone Afrique » à Johannesburg, en Afrique du sud. Il a été éliminé en finale.
Managé par le label Arts + ... Lire la suite
Prévue en une semaine, soit du 24 au 30 avril, la vaste programmation entre concerts, atelier et projection concoctée par l’Institut national des arts (INA) et Jazz ya Kongo a débuté avec le colloque tenu, le 24 avril en fin de matinée, dans la salle du Centre d’études et de diffusion des arts (Cedar) de l’INA.
Deux orateurs ont animé le colloque qui a constitué l’ouverture des activités organisées en marge de la célébration de la Journée internationale du jazz 2018. Brain Tshibanda et Christophe Ngandu ont exposé devant une assistance composée en majeure partie d'étudiants de l’INA. Le premier s’est étendu sur l’expérience du Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), dont il est le directeur adjoint, dans l’expansion du jazz à Kinshasa.
Cette musique qu’il affectionne au point de se constituer parmi l’un de ses fervents diffuseurs, il a affirmé ... Lire la suite
Le concert livré par le groupe la semaine dernière, au Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville, a été précédé par la présentation de la collection ethnographique et de la vidéo de la vie sociale du peuple Aka.
La présentation de la collection ethnographique Aka et de la vidéo de la vie sociale de ce peuple a été faite par l’ethnologue Sorel Eta. Elle a connu l’assistance de plusieurs personnalités, parmi lesquelles le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo; le maire de Brazzaville, Christian Okemba; l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Congo ainsi que le corps diplomatique.
C’est sur initiative de l’association des femmes d’expatriés, « Brazza Accueil », que le groupe Ndima a livré ce concert. Pendant une heure, Sorel Eta (également artiste) et les six autres chanteurs et danseurs ont interprété des mélodies ... Lire la suite
Le député Perry Atondo s’est senti insulté par Samba DD, artisan à la tête d’innocent jouant avec des allumettes. Il avait promis la tempête dans les travées. Dans cet épisode, il montre de quel bois il se chauffe.
Bretteur de première heure à l’Assemblée, connu pour sa capacité à débusquer la virgule mal mise dans les textes de lois présentés par les élus et homme au verbe châtié. Mais aussi esprit sanguin, prompt à s’enflammer et même à faire le coup de poing quand l’occasion lui en était donnée, c’était cela Perry Atondo.
Son incompréhension à lui aussi frisait la colère retenue :
- Que veux-tu dire par « Ne chausse pas » ? Parle au moins français, petit idiot ! Tu sais qui je suis ?
Samba DD était visiblement désemparé. Son petit lexique se serait épuisé à chercher à expliquer ce qu’il voulait dire. Où aurait-il trouvé le ... Lire la suite
Il y a deux ans disparaissait l’artiste, chanteur, auteur-compositeur hors pair, créateur de plusieurs courants musicaux des deux Congo. Ses oeuvres se fredonnent et enchantent les mélomanes jusqu’à ce jour et pour longtemps encore.
Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba est né à Lubefu, le 14 juin 1949, au Congo belge. Au cours de sa carrière de musicien, entamée très tôt dans sa jeunesse, il est devenu Papa Wemba. Le chef du village Molokaï, le vieux Bokul, mort à 67 ans, nous a quittés le 24 avril 2016 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à la suite d'un malaise survenu sur la scène du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo.
La musique du fondateur du label « Viva la Musica » a eu des influenceurs tels que Tabu Ley Rochereau, Sam Cooke, Grand Kallé ou Johnny Pacheco. Et pourtant, à son tour, il aura influencé des générations de musiciens africains, imitant ... Lire la suite
Les artistes du groupe sont sur les pas des grands noms de la musique rumba. Une imitation qui leur permet de redonner du punch ou du ténor à ce style qui, selon eux, perd de plus en plus son originalité.
Depuis sa création en 2010, Corrosif multiplie des prestations, afin de montrer au public ses chansons issues de plusieurs styles musicaux comme le rap, le reggae, le coupé-décalé, l’afro-beat et la rumba, leur style-phare.
Parmi ces chansons, il y a , "Pas de feu", "Sapologie", "Best solida", "Validé". DMC jah Djei et Vini T-time, les deux leaders de ce groupe, éduquent la population à l’image de leurs idoles, Youlou Mabiala, Papa Wemba et les légendaires Bantous de la capitale. Malgré leurs efforts, ces jeunes sont confrontés à plusieurs difficultés. Ainsi estiment-ils que « les organes en charge de la musique doivent accompagner les artistes car, ... Lire la suite
Le danseur et chorégraphe présentera sa dernière création intitulée « Hard Itineraire », le 26 avril, dans la salle Tchicaya-UTam’Si, aux côtés de Chériff Bakala et Donald Bouesso.
Dans sa nouvelle création de chorégraphie, Aïpeur Foundou raconte son parcours, son combat de « guerrier danseur », ses débuts, ses premières tournées mais également de la pression familiale partant de sa mère, Mâ Yolande, jusqu’à ses sœurs, ses tantes, ses oncles. « Je m’appelle Aïpeur et j’ai choisi d’être danseur au Congo-Brazzaville. Un choix difficile, dans un pays où tout est fait pour abandonner. Un choix fait de sacrifices. Un choix qu’il ne faut pas faire mais qui s’est imposé à moi. Comme une urgence, comme un unique moyen de dire à l’autre mes peurs, mes joies », nous apprend-il.
Aïpeur Foundou parle en fait de cette lutte quotidienne pour ... Lire la suite