Environnement
La Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) plaide pour une réforme de l'architecture financière mondiale et une refonte du système d’évaluation du risque souverain des pays africains, afin d’aider le continent à mobiliser plus de fonds pour l’action climatique.
Le déficit de financement de la lutte contre le changement climatique en Afrique s’élèvera à 2500 milliards de dollars, d’ici à 2030, alors que le continent qui a historiquement contribué le moins aux émissions de gaz à effet de serre subit de plein fouet les effets du réchauffement de la planète, a estimé la secrétaire exécutive adjointe et économiste en chef de la CEA, Hanan Morsy. « Nous nous retrouvons dans un cercle vicieux où les déficits d'investissement augmentent le risque d'exposition et aggravent l'impact du changement climatique, érodant davantage la marge de ... Lire la suite
Le verdict sur l’affaire de trafic d’ivoires qui implique deux présumés trafiquants sera rendu ce vendredi, au Tribunal de grande instance de Dolisie, dans le département du Niari.
Les deux présumés trafiquants fauniques avaient été pris le 24 novembre dernier à Dolisie, en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire, sectionnées en six morceaux, représentant un éléphant tué. L’éléphant est parmi les espèces animales intégralement protégées par la loi au Congo.
En prélude au verdict, plusieurs séances d’audiences portant sur cette affaire ont eu lieu, au cours desquelles ces deux présumés trafiquants fauniques ont reconnu les faits qui leurs sont reprochés.
Leur interpellation avait été effectuée par les éléments de la section de recherches judiciaire de la région de gendarmerie ... Lire la suite
Selon un rapport publié par le groupe d’experts international sur les ressources du Programme des Nations unies pour l’environnement, l’extraction des ressources naturelles de la terre a triplé au cours des cinq dernières décennies, en raison de la construction massive d’infrastructures dans de nombreuses régions du monde ainsi que des niveaux élevés de consommation matérielle, en particulier dans les pays à revenu moyen supérieur et à revenu élevé. Selon ces experts, l’extraction de matériaux devrait augmenter de 60 % d’ici à 2060 et pourrait entraver les efforts déployés pour atteindre les objectifs mondiaux liés au climat, à la biodiversité et à la pollution, mais aussi à la prospérité économique et au bien-être humain.
Le rapport 2024 « Perspectives des ressources mondiales », élaboré par le Groupe international d’experts sur les ... Lire la suite
Le bassin du Congo demeure sous-financé par rapport aux bassins de l'Amazonie et de Bornéo-Mékong en Asie du Sud-Est, malgré son importance écologique, a rapporté une étude commandée par la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac) et le Fonds mondial pour la nature (WWF).
L’étude révèle qu'entre 2017 et 2021, le financement pour la foresterie et la protection de l'environnement dans le deuxième plus grand bloc forestier mondial n'a représenté que 4 %, totalisant seulement quarante millions de dollars américains.
En revanche, les bassins de l'Amazonie et de Bornéo-Mékong en Asie du Sud-Est ont reçu un montant d’un milliard de dollars sur la période 2017 et 2021. Cette disparité de financement pourrait avoir des répercussions graves, car le bassin du Congo joue un rôle crucial dans la biodiversité mondiale et les objectifs climatiques. Ses forêts, ... Lire la suite
Les membres du Conseil consultatif de la jeunesse (CCJ) ont placé en terre, le 3 mars à Brazzaville, aux alentours du pavillon présidentiel de l’aéroport Maya-Maya, mille trois cents plants d’eucalyptus afin de bâtir un avenir plus vert où fera bon vivre pour les générations futures.
L’initiative de l’organe constitutionnel contribue à rendre le paysage plus verdoyant, répondant ainsi aux enjeux mondiaux sur la préservation de l’environnement et aux attentes du président de la République, Denis Sassou-N ’Guesso, liées à la préservation de la biodiversité et des forêts tropicales face au changement climatique.
Ce planting d’eucalyptus cadre avec la trente-sixième édition de la Journée nationale de l’arbre ainsi qu’avec la Journée africaine de l'environnement encore appelée Journée Wangari-Maathai. A Brazzaville, mille trois cents plants ... Lire la suite
La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a dénoncé, le 3 mars à Brazzaville, à l’occasion de la commémoration de la Journée africaine de l’environnement (JAE), l’injustice climatique dont l’Afrique est victime, et notifié la capacité de résilience du continent noir qui repose sur l'attachement ancestral de son peuple à la terre, à la nature et aux ressources nourricières.
Dans le message du gouvernement qu'elle a rendu public, la ministre a révélé que l’Afrique est responsable de 2 à 3 % des émissions globales de gaz à effet de serre et plus grand absorbeur de gaz carbonique du monde. Le bassin du Congo, dont la zone des tourbières à cheval entre le Congo et la République démocratique du Congo capture à elle seule l'équivalent de vingt années d'émission de carbone des États-Unis ... Lire la suite
L’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA) s’est tenue du 26 février au 1er mars à Nairobi, au Kenya, où les chefs d’Etat et plus de 5000 représentants des gouvernements, de la société civile et du secteur privé se sont attaqués à certains des défis environnementaux les plus pressants de la planète.
La session de cette année, la sixième depuis le lancement de l’Assemblée en 2014, a vu les pays examiner quelque dix-neuf résolutions visant à faire face à de nombreux défis, qu'il s’agisse de l’arrêt de la désertification à la lutte contre la pollution de l’air. Ces résolutions s'inscrivent dans le cadre d’une initiative plus large de l'UNEA visant à accélérer la campagne mondiale contre la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la biodiversité ainsi que de la pollution et des déchets... Lire la suite
La région de gendarmerie de Pointe-Noire a confirmé le transfert à la maison d’arrêt de Sibiti, dans le département de la Lékoumou, d’un présumé trafiquant des produits de la faune, selon un communiqué du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (Palf), daté du 29 févier.
L’interpellation du présumé trafiquant des produits de la faune fait suite à celle de son complice pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire sectionnées en six morceaux, le 25 janvier 2023 à Sibiti. En date du 8 mars 2023, un mandat d’amener à l’audience avait été établi afin de rattraper le second suspect en cavale car il a été dénoncé par son complice lors des différentes audiences qui se sont tenues au tribunal de grande instance de Sibiti. Introuvable dans les localités ... Lire la suite
Le bureau pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Brazzaville a abrité, le 28 février, une session de sensibilisation de vingt-trois journalistes membres du Réseau congolais des spécialistes en communication sanitaire (Rescos) à la prévention des maladies hydriques après les inondations.
Les journalistes membres du réseau mettront en avant, dans leurs organes de presse respectifs, le rôle joué par l’organisation sanitaire onusienne pour aboutir à une sensibilisation novatrice grâce aux technologies innovantes pouvant toucher la population cible sur les méthodes de prévention face aux maladies hydriques et aux épidémies.
Après les inondations, le Congo a déclaré une crise humanitaire et sanitaire. L’OMS-Congo a rapidement cartographié les zones concernées et les centres sanitaires, formé des équipes de riposte des maladies hydriques ... Lire la suite
Le Tribunal de grande instance de Sibiti, dans le département de la Lékoumou, va auditionner, le 23 février, deux présumés trafiquants, interpellés pour détention d’une peau de panthère.
Interpellés le 18 janvier dernier et déférés le 24 janvier à l’instance judiciaire, les deux présumés délinquants fauniques détenaient une peau de panthère, espèce animale intégralement protégée par la loi au Congo. Ils répondront de leurs actes devant la justice congolaise et risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de FCFA, conformément à la loi.
En effet, les deux supposés délinquants fauniques sont reprochés pour plusieurs faits, notamment la détention, la circulation et la tentative de commercialisation d’une peau de panthère, trophée d’une espèce animale intégralement ... Lire la suite