Environnement
Ces autochtones, couramment appelés « les Babongo », vivent en profondeur dans la forêt de Sibiti. Ils sont aujourd’hui victimes d’une expropriation de la part de certaines sociétés opérant dans la zone. Le constat a été fait il y a quelques jours par Viviane Riou, fondatrice de l’ONG « les amis d’Owando », lors d’une visite sur le terrain.
« Cette expulsion est injuste, la forêt fait partie de leur vie quotidienne sans laquelle ils ne peuvent vivre, aujourd’hui ils sont abandonnés sans moyen de subsistance, ils ont froid et non plus le droit de chasser », a déploré Viviane Riou.
Pendant sa rencontre avec le peuple Babongo, Viviane Riou a été attristée de constater les conditions calamiteuses dans lesquelles vivent actuellement ces autochtones après cette expulsion. Elle dit avoir vu des enfants, les plus jeunes, sans habits et qui meurent de ... Lire la suite
La trente-sixième édition de l’IFTM Top Resa (International French Travel Market) a été une véritable mine de renseignements sur le tourisme au Congo pendant quatre jours. Le stand du Congo était tenu par des collaborateurs du ministère du Tourisme et de l’Environnement du Congo en collaboration avec la compagnie aérienne nationale Ecair ainsi que les opérateurs du voyage Congo Travel and Hotels -CTH- et Hongora Voyages et des représentants des parcs et réserves nationaux (Nouabale Ndoki, Odzala Kokoua et Conkouati Douli)
Ouvert au public du mardi 23 au samedi 26 septembre, au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, le Salon professionnel du tourisme était une véritable mine d’or pour les voyageurs circulant à travers la planète. Toutes les destinations étaient expliquées, des circuits tracés aux moyens de transports suggérés et comparés.
... Lire la suiteAlors que se tient, ce mardi 23 septembre à New-York au siège des Nations unies, un sommet international sur le climat, la 36ème édition de l’IFTM Top Resa (International French Travel Market) a ouvert ses portes au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, à Paris.
Pendant quatre jours, la délégation congolaise conduite par Josué Rodrigue Ngouonimba, ministre du Tourisme et de l’environnement, est au rendez-vous français du tourisme, référencé par la profession comme le lieu de rencontres, de négociations, de la conduite et de la compréhension des évolutions du marché. Auprès d’un public estimé à près de trente mille visiteurs, en collaboration avec la compagnie aérienne nationale Ecair, l’équipe du stand Congo présentera les multiples atouts d’un pays au cœur de l’écotourisme.
Dès la première journée, le stand a constitué un réel ... Lire la suite
Une fois adoptée, cette méthodologie permettra au Congo, à l’image d’autres pays, d’évaluer et de détecter tous les produits chimiques avérés dangereux, nuisibles à l’homme et à l’environnement, appelés polluants organiques persistants (POP).
Dans la perspective de doter le pays de ce document fondamental, un séminaire atelier de deux jours, a été ouvert le 23 septembre à Brazzaville sur les POP.
Un terme qui sous-entend l’ensemble des produits chimiques d’origine domestique, industrielle ou artisanale, utilisés par l’homme, mais qui détruisent progressivement l’environnement, causant beaucoup de méfaits à l’homme.
Cet atelier s’inscrit donc dans le cadre du processus d’actualisation du premier plan national de mise en œuvre de la convention Stochholm, sur les polluants organiques persistants (POP) auquel le Congo a enclenché depuis ... Lire la suite
Les représentants de la société civile et des populations locales et autochtones se sont réunis les 20 et 21 septembre à Brazzaville. L’objet de leur rencontre étant de formuler des propositions pour un meilleur partage des bénéfices issus de la conservation de la nature.
En effet, cette réflexion fait suite à une étude sur les mécanismes existants en matière de gestion des ressources naturelles au Congo, menée par un consultant dans l’espace de conservation transfrontalière tri-nationale de la Sangha. Celle-ci révèle notamment les difficultés liées au décaissement des fonds en vue du suivi des activités agricoles, l’inexistence des documents administratifs et comptables pour suivre et évaluer de façon exhaustive les retombées issues des 50% des taxes à superficie ainsi que le manque de rapport d’activités.
Soulignant l’importance de récompenser ... Lire la suite
Le prêt accordé par l’Agence française de développement (AFD) permettra à la Société nationale d’électricité (SNE) de financer quelques projets liés essentiellement à la réhabilitation du réseau.
Avant que ces deux projets ne soient validés en conseil d’administration de l’AFD, prévu le 20 novembre prochain, une délégation de cette institution française de financement, conduite par le chef de projet de la division transports et énergie durables, Mathieu Bommier, a séjourné du 16 au 18 septembre à Brazzaville, où elle a fait le point de ces projets. Le premier projet d’un montant compris entre 50 et 60 millions d’euros, environ 39 milliards FCFA, servira à financer le volet transport de l’électricité. Il s’agira notamment de la réhabilitation des postes 220 KV du réseau électrique de la partie sud du pays. Il inclut aussi la rénovation ... Lire la suite
Ces associations estime que la décision demeure une menace pour la préservation de cette aire protégée, quoique Soco ait pris l’engagement de cesser toute activité pétrolière dans ce site.
Dans une action menée à partir du Nord-kivu, une dizaine d’associations de la société civile œuvrant dans le secteur de l’environnement a exhorté à l’annulation de l’ordonnance présidentielle relative à l’approbation du contrat de partage de production pétrolière entre la RDC et la Société Soco internationale dans le Parc des Virunga.
Ces organisations, qui s'appuient également sur la plainte devant l'OCDE, disent notamment redouter les suites de la troisième conférence sur le pétrole et le gaz, organisée par l’Infrastructure et partenariat pour le développement en Afrique à l’issue duquel le gouvernement et ses partenaires ont recommandé une ... Lire la suite
C'est le 18 septembre que les experts devaient examiner et valider la stratégie nationale du développement durable. La réunion est ramenée pour la fin de ce mois de septembre. Le directeur général du Développement durable, Jean Ignace Tendelet, l’a annoncé après examen durant trois jours, du draft présenté par les consultants. un travail auquel ont contribué les cadres d’environ vingt départements ministériels. C’était lors d’un atelier que le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a organisé en partenariat avec le ministère de l’Économie forestière.
« Nous n’avons pas pu valider ce document parce qu’on a constaté quelques manquements, car certains ministères ne se sont pas retrouvés. Pour améliorer le contenu, le comité de suivi veillera à ce que les amendements et contributions apportés soient pris en compte », a ... Lire la suite
Réunies en assemblée générale le 7 septembre à Pointe-Noire, les femmes-leaders du processus REDD+ du Réseau développement humain durable (RDHD) ont porté à la tête de leur structure Émilienne Kimono. La réunion a été dirigée par Majep Obama, coordonnateur interafricain du RDHD qu’assistaient Aimé Robert Nkala, conseiller technique d’AGEDUREME et Me Chérubin Koumba- Safou.
Le bureau de sept membres, mis en place par les femmes-leaders, est désormais dirigé par Émilienne Kimono, directrice exécutive de l’association Action Environnement et Protection de la Biodiversité. Elle est secondée par Nana Touré et Diane Bahka qui est la secrétaire aux finances et matériel.
En remerciant ses collègues pour la confiance faite à son égard, Émilienne Kimono a déclaré : « Je ne pourrais travailler et réussir seule sans votre apport car nous avons un grand ... Lire la suite
L’ampleur du commerce illicite des produits de la faune et de la flore sauvages a atteint des proportions alarmantes au point d’interpeller tous les gouvernements du monde.
Le ministre de l’Économie forestière et du développement durable du Congo, Henri Djombo, qui le sait, a indiqué que le moment n’est plus aux plaintes, mais plutôt à l’action. Il s’agit de réfléchir sur des stratégies susceptibles de réduire ou d’arrêter la criminalité faunique en Afrique centrale. « L’ampleur est réelle, on n’imagine pas les quantités des plantes qui sont exploitées dans les laboratoires pour les cosmétiques… », a lancé le ministre congolais au cours d’une conférence de presse sur la lutte contre la criminalité faunique en Afrique centrale. Il avait à ses côtés l’ambassadeur de bonne volonté en matière de lutte anti braconnage et d’économie ... Lire la suite