Politique

Les évêques catholiques ont, dans une lettre adressée le 10 septembre au président zambien, Edgar Lungu, en sa qualité de chairman de la troïka de la SADC sur la politique, la sécurité et la défense, émis quelques propositions de sortie de crise sans lesquelles le pays court le risque, soit de ne pas avoir de scrutins le 23 décembre, soit d’en avoir mais fallacieux.
Préoccupée par l’état actuel du processus électoral avec ses équivoques et ses incertitudes, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) est de nouveau montée au créneau pour interpeller la conscience collective sur les enjeux politiques de l’heure qui requièrent plus de responsabilité dans le chef des décideurs. À présent que l’intérêt général est porté vers la tenue, le 23 décembre, des élections combinées (présidentielle, législatives nationales et provinciales), les ... Lire la suite

Sur initiative du secrétaire exécutif national adjoint de la Centrale électorale, Verdonck Tshiya Mwamba, une trentaine de techniciens de cette institution d’appui à la démocratie a suivi, le 10 septembre au siège de Miru Systems Co.Ltd, précisément à son usine se trouvant en Gunyo-city à San Bon-Dong (province de Gyeongai), une formation accélérée sur le « Touch vote system » (TVS), a revélé une dépêche de l'institution parvenue au "Courrier de Kinshasa".
Le renforcement des capacités a consisté principalement en une formation technique aux différentes composantes de la machine à voter et à la prise en charge des aléas techniques éventuels pouvant subvenir lors de l'utilisation de cette technologie. A cette occasion, deux ingénieurs sud-coréens de Miru System ont animé, à tour de rôle, cette formation. Ils ont présenté la machine à voter ... Lire la suite
Le président de la formation politique ne reconnaît pas sa radiation par le Conseil national à l’issue de sa sixième session extraordinaire du 8 septembre à Brazzaville, estimant que le congrès est la seule instance habilitée à le démettre de ses fonctions.
Joint au téléphone par la rédaction des "Dépêches de Brazzaville", Guy-Romain Kinfoussia a indiqué que la décision du Conseil national de son parti était un non-événement parce qu'elle n’est pas conforme aux textes fondamentaux régissant l’Union pour la démocratie et la République (UDR-Mwinda). Il a déclaré avoir été élu au cours d’un congrès et ne peut être démis que par cette instance.
En effet, dans une motion de défiance, le Conseil national de ce parti, réuni en sa sixième session extraordinaire, a prononcé la radiation pure et simple de Guy Romain Kinfoussia, en ... Lire la suite

S’exprimant récemment sur un média périphérique capté à Kinshasa, le cadre du Front commun pour le Congo (FCC) a assuré qu' il est prêt à aller aux élections, avec ou sans la machine à voter. Il minimise, par ailleurs, le risque de chaos que brandit l’opposition en cas de non prise en compte de ses revendications liées au processus électoral.
La décision de la Cour constitutionnelle d’invalider certaines candidatures à la présidentielle de ceux que l’on présente, à tort ou à raison, comme les poids lourds de l’opposition, continue d’alimenter la chronique politique. Chacun y va de son commentaire. Une certaine opinion jette l’anathème sur la Haute Cour qu’elle présente comme inféodée au régime en place de qui elle aurait reçu l’injonction de déclasser certains candidats de taille susceptibles de faire ombrage à celui du FCC. Des critiques ... Lire la suite

L'association de défense des droits de l’homme estime que le contexte politique volatile de la RDC, avec des manifestations publiques à répétition, était un facteur prépondérant à la violation des droits humains qui exige à Miru Systems de prévenir les incidences négatives liées à la vente de sa technologie à la Céni.
Les chercheurs du Projet d’application des droits civils et politiques de l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) ont appelé la société multinationale sud-coréenne et pourvoyeuse des machines à voter destinée à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de la RDC, Miru Systems Co. Ltd, au devoir de prudence, pour lui éviter sa responsabilité, en cas de violations des droits humains.
Dans une lettre ouverte adressée au directeur général de cette société, ces scientifiques ont, en effet, noté les inquiétudes ... Lire la suite
Le coordonnateur national du parti, Jean-Pierre Mahinga, a donné l'information à la base de Brazzaville, le 8 septembre, lors de la restitution des conclusions de la dernière assemblée générale de la plate-forme politique de soutien au chef de l'Etat.
La famille politique du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a récemment officialisé la restructuration de sa coordination. Ainsi, le chef de l’Etat est le président de la majorité présidentielle, suivi du secrétaire général du Parti congolais du travail, Pierre Ngolo, en qualité de premier vice-président. Quant aux autres partis, leurs responsables sont des vice-présidents. En effet, sur cette liste, il y a le Front patriotique (FP) de la ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Destinée Hermella Doukaga, qui occupe la dixième vice-présidence.
Outre la structuration de la ... Lire la suite

Les pays membres de la sous-région suivent de près l'évolution du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC). Un processus qui requiert leur contribution aux fins d’un aboutissement heureux .
La communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), par l’entremise du forum des commissions électorales nationales des pays membres, vient de décider l’envoi en RDC, dans les jours à venir, de deux experts en appui au travail de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). C’est ce qu’a révélé le communiqué final ayant sanctionné la séance de travail qu’une délégation de cette structure spécialisée de la SADC a eu ce week-end avec les responsables de la Céni à Kinshasa.
Ces experts de la SADC vont se mouvoir aux côtés d’autres experts de la région déjà à l'œuvre dont ceux de la Monusco et du ... Lire la suite

A moins de trois mois de l'échéance du 23 décembre, la plate-forme est encore loin de trouver l'oiseau rare qui représentera ses intérêts.
Après les arrêts rendus par la Cour constitutionnelle qui a invalidé quatre des vingt-cinq candidats ayant postulé à la présidence de la République, et en attente de la liste définitive que s’apprête à publier la Commission électorale nationale indépendante, l’heure est à présent aux tractations au niveau de l’opposition appelée à repenser ses stratégies par rapport à la suite du processus. Les arrêts de la haute juridiction nationale étant définitifs et sans appel, l’opposition est dorénavant contrainte de redéfinir une ligne directrice en fonction des actions qu’elle compte initier en prévision d’une victoire électorale qu’elle croit certaine. C’est tout le sens à accorder à la réunion ... Lire la suite
La plateforme qui a récemment tenu une assemblée générale au Palais des congrès de Brazzaville a lancé un appel à la mobilisation de toutes ses forces pour, dit-elle, se dresser comme un seul homme derrière l’action du président de la République consistant à lutter contre les antivaleurs.
Réunie sous la direction de son président par intérim, Pierre Ngolo, la majorité présidentielle a examiné la situation socio-politique du pays après le discours du chef de l’Etat du 14 août dernier. En effet, les partis et associations membres de cette plate-forme ont réitéré leur position contenue dans la déclaration du 4 avril, appelant les institutions de la République à s’élever au niveau réel de leurs missions. Ils rappelaient par la même occasion qu’il appartenait aux institutions habilitées à réprimer la corruption, le vol, le laxisme et tout autre ... Lire la suite
Les habitants des quartiers 64 et 65 de la deuxième circonscription de Talangaï, notamment la zone détruite par les déflagrations du 4 mars 2012, ont exprimé leur ras le bol à leur député, Jean-Claude Ibovi, à l'occasion de sa descente parlementaire le 6 septembre.
La rencontre citoyenne de Jean-Claude Ibovi avec ses mandants a été l'occasion pour ces derniers de lui faire part de leurs doléances. Au nombre de celles-ci, l'insécurité qui règne dans leur zone. L'un des responsables de quartier a expliqué au député que le secteur dit Kanga-Mbanzi, touché par les explosions du 4 mars 2012, est aujourd'hui habité par des gens dont ils n'ont pas le contôle, qui ont occupé les habitations abandonnées.
« La question est-elle vue par les chefs de zone, de bloc », s’est-il interrogé avant d’ajouter: « Nous ne sommes pas contre ces personnes, nous ne les ... Lire la suite