Politique

L'annonce a été faite le 30 août, à Kinshasa, par le vice-président de la Centrale électorale, Norbert Basengezi Katintima.
Norbert Basengezi Katintima a été face à la presse et à quelques membres de l’Assemblée plénière, pour faire l’état des lieux du processus électoral. Cette conférence de presse s’est tenue à la suite d’une série des réunions opérationnelles du Bureau de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), sous la direction de son président, Corneille Naanga Yobeluo, en vue de planifier les activités restantes, conformément au calendrier.
La grande annonce aura sans doute été le début de l’affichage des listes provisoires des électeurs pour le 3 septembre. L’affichage de ces listes, à en croire Norbert Basengezi, est destiné à lever bien d’équivoques qui tendent à discréditer le ... Lire la suite

La Haute juridiction du pays ainsi que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) sont appelées à agir en toute impartialité, en ce moment crucial du processus électoral, a indiqué Maja kocijancic, la porte-parole des Affaires étrangères et de la politique de sécurité.
L’Union européenne (UE) suit de près l’évolution du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC). Aussi a-t-elle exprimé, dans une déclaration rendue publique le 30 août par la porte-parole des Affaires étrangères et de la politique de sécurité, Maja kocijancic, sa satisfaction à la suite du retrait du chef de l’État, Joseph Kabila, de la présidentielle. Un geste qui a permis, selon l'UE, de booster la dynamique électorale actuellement à l’étape des recours introduits à la Cour constitutionnelle par les candidats à la députation nationale et à ... Lire la suite

Après la publication des listes provisoires des candidats président de la République et députés nationaux, la Centrale électorale a renoué avec ses réunions et séances-marathons afin d’être en phase avec le chronogramme électoral.
À moins de quatre mois du 23 décembre, date fixée pour la tenue des élections générales, et après la réunion du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) consécutive à la publication des listes provisoires des candidatures pour les élections présidentielle et législatives nationales, les autorités de cette institution d’appui à la démocratie ne connaissent plus de moment de répit. Ils travaillent à un rythme effréné pour assurer les étapes restantes du processus électoral, à en croire un communiqué de presse de la Centrale électorale du 29 août, dont copie est parvenue au Courrier de ... Lire la suite

Dans son rapport publié le 28 août, Human Rights Watch (HRW) indique que les faits dénoncés ont eu lieu au moment de dépôt des candidatures.
S’appuyant sur des entretiens directs et par téléphone avec plus de quarante-cinq victimes et témoins des violations, travailleurs médicaux, activistes ainsi que membres et leaders de partis politiques congolais à Kinshasa, à Goma et à Bruxelles, en Belgique, HRW affirme que les forces de sécurité gouvernementales ont fait usage de balles réelles et de gaz lacrymogènes pour disperser des rassemblements de l’opposition politique largement pacifiques lors du dépôt des candidatures au début du mois d’août. « Les autorités congolaises ont fermement réprimé l’opposition politique dans une tentative manifeste de contrôler le processus électoral », a accusé la directrice adjointe de la division Afrique ... Lire la suite

Corneille Naanga, président de la Centrale électorale, a assuré que la candidature du chef de milice, condamné à perpétuité pour crimes contre l’humanité, sera invalidée.
Frédéric Batumike. Ce nom pour les habitants du Sud-Kivu fait référence à des atrocités perpétrées dans cette partie du pays sous son égide. Beaucoup gardent encore des souvenirs macabres de ce militaire dont le cynisme était à la hauteur de sa barbarie. C’est avec satisfaction que les Sud-Kivutiens avaient appris son arrestation et son déferrement devant la Haute Cour militaire de Kinshasa. Après jugement, le criminel fut condamné à perpétuité pour crimes contre l’humanité.
Aussi curieux que cela puisse paraître, le nom de Batumike Rugimbanya a figuré sur la liste de candidats députés provinciaux dans le territoire de Kabare, au Sud-Kivu, selon une liste provisoire en date du ... Lire la suite

La requête initiée par l'Office des étrangers fait suite à l’interpellation de l’ex-gouverneur du Katanga, en juin dernier, à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem en raison d’un document de voyage qu'il détenait par devers lui jugé « falsifié » par la police belge.
Alors que ses démêlées avec la justice de son pays n’ont toujours pas trouvé de solution, Moïse Katumbi n’est pas au bout de ses peines. Il doit faire face également à un nouveau processus judiciaire enclenché par la justice belge. Cette dernière vient, en effet, d’exhumer l’affaire de falsification de passeport qui, depuis le 14 juin, colle l’ex-gouverneur du Katanga à la peau. Le parquet de Halle-Vilvoorde, dans la région de Bruxelles, saisi par l'Office des étrangers, une administration placée sous la tutelle du ministère belge de l’Intérieur, a ouvert, depuis le 27 août, une ... Lire la suite

L'information a été donnée dans un communiqué de l'instance judiciaire internationale, rendu public le 29 août.
Le 8 juin dernier, la Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) avait décidé, à la majorité, d'acquitter Jean-Pierre Bemba Gombo des charges de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité prétendument commis en République centrafricaine (RCA). A la suite de cet arrêt, la Chambre d'appel a estimé qu'il n'y avait pas lieu de maintenir Jean-Pierre Bemba en détention, dans le cadre de l'affaire concernant les crimes allégués en RCA et qu'il revenait à la Chambre de première instance VII de déterminer si sa détention demeurait justifiée en vertu de sa condamnation pour des atteintes à l'administration de la justice.
Rappel des faits
Le 19 octobre 2016, la Chambre de première instance VII avait déclaré Jean-Pierre Bemba ... Lire la suite
Elue à la tête de l'instance en février dernier, Angélique Bantsimba a fait part des activités qu'elle a menées, au cours d’un entretien accordé, le 28 août, aux Dépêches de Brazzaville.
Le travail du comité du Parti congolais du travail (PCT) au niveau de l’arrondissement 8, Madibou, a-t-elle expliqué, a commencé par l’état des lieux pour se rendre compte du fonctionnement des organes de base, notamment les sections et cellules, en attendant la tenue de la session inaugurale.
Un état des lieux, a-t-elle dit, qui a révélé des dysfonctionnements du parti au niveau de sa base, notamment avec les cellules qui n'étaient plus animées. « Sur sept membres du secrétariat de la cellule, par exemple, il n’y a que deux qui sont restés, d’autres portés disparus ou décédés ou fait défection. Il fallait refaire ce secrétariat et partant toute la ... Lire la suite

Il est reproché à Timothée Mwisa Nkese d’empêcher les opposants de manifester, en violation de l’article 26 de la Constitution qui garantit la liberté des manifestations sur le territoire national.
Le maire de la ville de Goma se trouve dans le collimateur des membres de la plate-forme « Ensemble pour le changement » qui soutient la candidature de Moïse Katumbi. Ce regroupement politique reproche à l’autorité urbaine sa politique de deux poids deux mesures, consistant à laisser le champ libre aux partis de la majorité présidentielle qui organisent librement des manifestations publiques pendant que le même avantage est refusé aux pro-Katumbi. Cela est devenu monnaie courante de voir les membres d'Ensemble être traqués par la police à chaque fois qu’ils organisent des meetings ou toute autre activité politique. Sous prétexte d’interdiction des ... Lire la suite

La Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (Symocel) a demandé à la haute juridiction de traiter avec professionnalisme les recours des candidats président de la République dont les dossiers ont été déclarés irrecevables par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Le processus électoral a atteint sa vitesse de croisière avec la publication par la Céni des listes des candidats validés pour la course à la présidentielle ainsi qu’aux législatives nationales. Ce dernier développement engage résolument le pays vers la tenue effective des scrutins attendus le 23 décembre prochain, lesquels passent maintenant pour une évidence. Aujourd’hui, tous les regards sont tournés vers la Cour constitutionnelle qui, au terme de la loi électorale, est habilitée à traiter les recours des candidats invalidés par la Centrale ... Lire la suite